Sculpteo se construit chez le numéro 1 mondial de la chimie

Le fournisseur de services d’impression 3D, né il y a dix ans et financé par XAnge et Creadev, rejoint l’allemand BASF qui monte en puissance dans l’impression 3D.

De la matière première à la commande en ligne et l’expédition, le rapprochement de BASF et de Sculpteo forme toute la chaîne de valeur de l’impression 3D. Le numéro un mondial de la chimie rachète le français au terme d’une recherche d’industriels confiée à Clipperton Finance. « Le processus a réuni des candidats très différents. BASF apporte bien sûr son expertise industrielle mais aussi sa capacité à projeter Sculpteo à l’international », souligne Nicolas von Bülow, managing partner de la banque d’affaires. La transaction, portant sur 100 % du capital pour un montant confidentiel, devrait se finaliser dans les prochaines semaines. L’actionnariat était composé du management dont le co-fondateur Clément Moreau, qui reste opérationnel et intéressé, de Eric Carreel, également à l’origine de l’entreprise mais se consacrant aujourd’hui à Withings (lire ci-dessous), de busines angels dont Jacques Lewiner et de deux investisseurs. XAnge était entré il y a sept ans lors d’un tour initial de 2 M€ et Creadev l’avait rejoint en 2015 en menant un investissement de 5 M€ (lire ci-dessous). Un tour interne complémentaire d’1 M€ il y a deux ans, jamais annoncé, complète l’historique de financement.

Équilibre en passe d’être atteint

Depuis, Sculpteo a quasiment atteint l’équilibre, pour un chiffre d’affaires non communiqué en croissance de l’ordre de 20 %. L’effectif n’a en revanche pas évolué, à 50 salariés dont 45 en France et 5 à San Francisco. Sur les douze derniers mois, la société créée il y a dix ans a fabriqué 350 000 produits pour 30 000 clients très divers, du particulier à l’industriel concevant des prototypes ou, de plus en plus, dans une logique de véritable production en série. Elle finance ses imprimantes 3D – ses outils de production – via du leasing bancaire. « Le secteur de l’impression 3D s’industrialisant, nous avions besoin d’un rapprochement avec un industriel, qu’il soit minoritaire ou majoritaire », indique Clément Moreau.

BASF monte en puissance dans l’impression 3D

Le réseau mondial de BASF sera mis à profit afin d’augmenter la part des ventes à l’étranger dans les revenus, située autour de 25 % aujourd’hui. Le groupe allemand a déjà eu recours à des acquisitions pour se faire une place dans l’impression 3D, en rachetant par exemple Advanc3D Materials, à Hambourg, et le lyonnais Setup Performance l’année dernière. Sa filiale BASF 3D Printing Solutions est désormais co-dirigée par le Français François Minec, fondateur d’Advanc3D Materials. Autre signe d’un marché de nouveau dynamique, « après l’éclatement de la bulle de l’impression 3D en 2014 », selon Clément Moreau, le rachat fin octobre de l’américain Forecast3D par GKN Powder Metallurgy, filiale du britannique GKN.

Conseil juridique Joffe & Associés : (Thomas Saltiel, Paddy Pascot & Catherine Diril).

RH : 5 millions d’euros pour Snapshift et sa solution de gestion du personnel à distance

Snapshift, startup qui développe un logiciel de gestion du personnel dans la restauration, l’hôtellerie ou le retail, a levé 5 millions d’euros auprès du fonds Digital Venture de Bpifrance et UL Invest.

Lancé en 2016 par Olivier Severyns, Snapshift propose une solution destinée avant tout aux TPE/PME dans des secteurs d’activités qui ne nécessitent pas de bureaux, comme la restauration, l’hôtellerie et le retail. «Les entreprises de ces secteurs d’activité sont sous-équipées pour gérer leurs opérations RH alors que c’est le nerf de la guerre: non seulement c’est leur premier coût, mais le service client en dépend», commente Olivier Severyns.

Cette solution permet donc aux collaborateurs de rester connecter entre eux et aux RH d’optimiser la gestion du personnel en automatisant certaines tâches, puisque les plannings des équipes sont en ligne et que le suivi des heures et absences se font sur mobile. Snapshift revendique à ce jour 2 000 établissements clients de sa solution, dont Biocoop, Fitness Park, Le Paradis du Fruit ou encore Krys.

La startup parisienne se trouve sur le même segment que le Français Skello, qui commercialise un logiciel de gestion RH initialement proposé aux restaurateurs et étendu depuis aux retailers. Dans le cadre de cette levée de fonds, Snapshift ambitionne d’accélérer son développement commercial et d’enrichir sa solution d’un point de vue technologique à l’aide de nouvelles fonctionnalités. Snapshift, qui compte 20 collaborateurs, espère également tripler ses effectifs.

Conseil juridique Joffe & Associés : (Camille Malbezin & Paddy Pascot conseillent BPI France)

Foodvisor nourrit un fonds

L’éditeur francilien d’une application d’accompagnement nutritionnel fait de la place à Demeter Ventures, ainsi qu’à plusieurs business angels, lors de sa série B de 4 M€.

Un an après sa série A avec Kima Ventures (lire ci-dessous), Foodvisor a encore faim de fonds, et invite un nouvel actionnaire à sa table. Spécialiste des conseils nutritionnels, l’éditeur parisien achève une troisième collecte depuis sa création en 2015, portée à 4 M€. Elle est principalement alimentée par le fonds Agrinnovation de Demeter Ventures, doté de 45 M€ et comptant notamment parmi ses participations la biotech Kapsera et Tibot, concepteur d’un robot dédié à l’élevage avicole (lire ci-dessous). « En plus de son expertise sectorielle dans l’agro-alimentaire, Demeter a tissé un réseau solide avec des mutualistes et des assureurs, acteurs avec lesquels nous souhaitons commencer à nouer des partenariats », justifie Aurore Tran, pour rappel, l’une des quatre associés, fondatrice notamment avec Charles Boes de la jeune pousse il y a plus de quatre ans. Atomico Angel, réseau européen d’entrepreneurs basé à Londres, ainsi que plusieurs business angels, intègre également le tour de table.

Deux millions d’utilisateurs

Lancée depuis l’an passé, l’application permet au consommateur de se renseigner sur les valeurs nutritionnelles des aliments de son repas, grâce notamment à l’exploitation de bases de données open source comme Open Food Fax (codes barres) et Siqual, qui renseignent sur les apports caloriques. Les deux millions d’utilisateurs revendiqués peuvent être ainsi conseillés, orientés par des diététiciens sur le programme à suivre en fonction des objectifs déterminés, lors de consultations personnalisées, moyennant un accès premium, unique source de revenus actuelle, chiffre d’affaires demeuré par ailleurs confidentiel. « En France, notamment, le marché a été évangélisé par des acteurs comme Yuka (lire ci-dessous), dont nous voyons l’outil comme complémentaire au nôtre », poursuit la dirigeante. L’éditeur, qui vise à doubler son effectif de 15 salariés, cible désormais le marché états-unien, sur lequel il est présent depuis le mois de septembre.

Conseil juridique Joffe & Associés : (Thomas Saltiel & Océane Christmann conseillent Demeter Ventures).

Vectrawave sur la même longueur d’onde qu’un quatrième fonds

Le concepteur de composants électroniques hyperfréquences, déjà soutenu par Sigma Gestion, Nestadio et Starquest Capital, relève 825 K€ auprès d’A Plus Finance, qui entre à l’occasion d’un changement de dirigeant et de stratégie.

Depuis l’entrée d’un premier investisseur, Sigma Gestion, en 2011, Vectrawave avait multiplié les petites levées de fonds (lire ci-dessous). Le concepteur de composants électroniques hyperfréquences, basé dans les Yvelines mais installé principalement à Lannion en Bretagne, avait ainsi ouvert son capital à Nestadio et Starquest Capital, réunissant au total plus de 2 M€. Il ne change pas d’ordre de grandeur en accueillant un quatrième actionnaire financier, A Plus Finance, qui injecte selon nos informations 825 K€ en augmentation de capital après avoir été approché par les investisseurs existants. A Plus Finance mobilise son FIP de 2018, le dernier véhicule du genre puisque la société de gestion se consacre désormais aux seuls fonds institutionnels. Ce FIP a financé dernièrement Air Indemnité, au côté de Sigma Gestion (lire ci-dessous).

Faire décoller le chiffre d’affaires limité à 2 M€

Le tour de Vectrawave marque une nouvelle phase pour l’entreprise, marquée par le décès de son co-fondateur Yan Haëntjens en avril. Les actionnaires ont recruté à la tête de la société Brahim Zaim, entrepreneur à l’origine du fournisseur de solutions électroniques pour l’éclairage public Lumnex, aujourd’hui liquidé. Le changement stratégique défini consiste à mettre fin à la fabrication de puces à façon pour se concentrer sur la vente de 60 puces en catalogue dans les domaines de la fibre optique, de la 5G et de la défense. Une transformation globale censée faire décoller le chiffre d’affaires, resté stable depuis 2011 autour de 2 M€. Ce niveau de revenus permet à l’équipementier de 20 salariés, très orienté vers la R&D jusqu’ici, d’être rentable à condition de prendre en compte le crédit d’impôt recherche. L’enjeu sera de dégager des bénéfices sans l’aide du CIR. L’équipe doit s’étoffer en particulier à des postes de commerciaux à l’international. Vectrawave dispose actuellement d’un bureau de représentation à Taïwan et travaille avec des distributeurs en Europe, aux États-Unis, en Israël et en Asie (Inde, Chine, Japon, Singapour).

Conseil juridique Joffe & Associés : (Virginie Belle & Océane Christmann).

Tibot Technologies pilote son amorçage

La société bretonne développant un robot dédié à l’élevage avicole récolte 600 K€ auprès de Breizh Up, fonds régional de co-investissement, ainsi que des trois réseaux de business angels Logoden, Finistère Angels et Bretagne Sud Angels.

Tibot Technologies prend l’accent local pour sa première levée de fonds. La société bretonne développant un robot dédié à l’élevage avicole reçoit 612 K€ à l’occasion d’une augmentation de capital. Breizh Up, le fonds régional de co-investissement géré par Sofimac Innovation, l’ex iSource, investit 50 % du montant global. Doté de 10 M€ depuis 2015 (lire ci-dessous) et ciblant les entreprises bretonnes, le véhicule réalise, ici, sa onzième prise de participation. Structuré en SAS, il prévoit de doubler les montants alloués à l’horizon 2020. Breizh Up est accompagné dans cette levée par trois réseaux bretons de business angels labellisés, Logoden, Finistère Angels et Bretagne Sud Angels ainsi que le Crédit Agricole Ile-et-Vilaine Expansion. Ces derniers sont des co-investisseurs habituels pour le fonds. Benoît Savary, le fondateur, sa femme ainsi que Yanne Courcoux, entrée en 2017 comme directrice générale, possèdent la majorité des titres, les financiers étant minoritaires.

Des ventes déjà réalisées

Tibot Technologies a été fondé en mai 2016 par Benoît Savary, aviculteur dans un élevage de 3500 m² en Mayenne. Une équipe de recherche du CNRS et de l’Université de Rennes participe à son développement technologique. Basée à Saint-Erblon en Ille-et-Vilaine, la start-up a mis au point Spoutnic, un robot autonome à destination des élevages avicoles. Le principale utilité du robot est de limiter la ponte au sol et donc améliorer la productivité tout en atténuant la charge de travail qui pèse sur l’éleveur. Tibot Technologies a lancé la commercialisation de Spoutnic à la fin de l’an dernier. Une dizaine d’appareils a déjà été livrée en France et à l’international, notamment en Suisse, Russie et aux États-Unis. « L’entrée de nouveaux partenaires financiers, dont Breizh UP, permettra à Tibot Technologies de renforcer sa R&D pour développer de nouvelles versions de Spoutnic mais également d’étoffer ses équipes marketing et commerciales », précise Stéphane Lefevre-Sauli (photo ci-contre), responsable des investissements de Sofimac Innovation en charge du fonds Breizh UP.

Conseil juridique Joffe & Associés : (Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz).

TrustInSoft sécurise un deuxième tour

L’éditeur d’un logiciel d’analyse et de sécurisation de lignes de code, déjà financé par Idinvest, relève 5 M€, principalement auprès d’ACE Management dont le fonds de cybersécurité Brienne III signe sa première opération.

Fondé en 2012 par une équipe de chercheurs et d’ingénieurs essaimée du CEA (Commissariat à l’énergie atomique), TrustInSoft doit entrer dans une phase plus commerciale. Pour y parvenir, l’éditeur d’un logiciel analysant le code source d’autres logiciels afin d’apporter la « preuve mathématique » qu’ils sont invulnérables relève des fonds, deux ans et demi après un tour d’initial d’1,2 M€ mené par Idinvest (lire ci-dessous). L’entreprise parisienne augmente son capital de 5 M€, dont un peu plus de 4 M€ injectés par ACE Management, nouvel entrant comptant le CEA parmi ses souscripteurs, accompagné par Idinvest et des business angels historiques. ACE signe le premier investissement de Brienne III, son véhicule dédié à la cybersécurité dont la levée avait été mise entre parenthèses par l’adossement avec Tikehau Capital avant d’aboutir à un premier closing de 80 M€ cet été (lire ci-dessous).

Véhicules autonomes et Internet des objets

TrustInSoft devrait clôturer son exercice 2019 légèrement au-dessus d’1 M€ de revenus mais « le financement permettra de renforcer la structure commerciale de la société afin de faire décoller son chiffre d’affaires », résume Gilles Daguet, directeur général d’ACE Management. S’adressant à l’origine uniquement aux entreprises de la défense et du nucléaire, l’éditeur élargit désormais sa cible vers de nouveaux secteurs, à commencer par ceux des véhicules autonomes et de l’Internet des objets. Il déploie pour cela son offre en version Saas et se rapproche de deux partenaires : Baidu et sa plateforme open source Apollo pour le véhicule autonome et ARM Mbed dans les objets connectés. Déjà très actif aux États-Unis et en Asie, d’où il tire plus de la moitié de ses revenus, TrustInSoft devrait s’y renforcer encore compte tenu de leur position centrale dans les voitures autonomes.

Conseil juridique Joffe & Associés : (Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz).

La startup MeilleureCopro lève 3 millions d’euros pour mieux gérer les charges de copropriété

MeilleureCopro, startup spécialisée dans la gestion des charges de copropriété, lève 3 millions d’euros auprès du fonds Waterstart Capital (NCI) et de la plateforme de crowdfunding Anaxago. Il s’agit de la première levée de fonds de la startup.

Lancé en 2017 par Edouard-Jean Clouet, MeilleureCopro développe une plateforme à destination de copropriétaires, leur permettant de comparer leurs charges avec celles d’immeubles semblables. La startup emploie une équipe d’experts qui analyse les dépenses de la copropriété et renégocie les contrats avec les prestataires. Cette équipe est mandatée par le conseil syndical ou par le gestionnaire. La startup garantie à terme un service après-vente de 3 ans.

MeilleureCopro veut continuer son expansion

«Apporter de la transparence aux copropriétaires à propos des charges a toujours été une priorité pour nous et aujourd’hui, grâce à nos algorithmes, nous avons pu lancer un comparateur de charges qui permet à tous de savoir si les charges payées le sont au juste prix», commente Edouard-Jean Clouet.

La startup basée à Vincennes veut, avec cette levée, continuer son expansion en se focalisant sur la proximité avec les clients et le développement d’outils innovants en matière de gestion des charges.

Conseil juridique Joffe & Associés : (Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz conseillent Waterstart Capital (NCI) pour la levée de fonds de MeilleureCopro).

La startup Cailabs lève 8 millions d’euros pour développer sa solution de mise en forme de la lumière

Cailabs, startup qui développe une technologie photonique de mise en forme de la lumière, a levée 8 millions d’euros auprès de Supernova Invest avec la participation de Definvest, le fonds du ministère des Armées géré par Bpifrance, de Safran Corporate Ventures, principal investisseur en 2017, ainsi que d’Innovacom et Starquest Capital, ses investisseurs historiques.

Lancé en 2013 par Jean-François Morizur, Guillaume Labroille et Nicolas Treps, Cailabs développe des solutions photoniques pour exploiter les fibres optiques, c’est-à-dire pour moduler la forme de la lumière dans le but de concevoir des produits. La DeepTech s’adresse ainsi à de nombreux secteurs, comme la télécommunication, les lasers industriels ou encore les réseaux locaux.

Florence Parly, la ministre des Armées, a par ailleurs déclaré au sujet de la startup: «Cailabs met en oeuvre des technologies uniques dans le domaine de la photonique, dont les applications militaires sont nombreuses et très prometteuses».

Après avoir amassé 2,6 millions d’euros obtenus lors d’un premier tour de table en novembre 2013, suivi d’un second tour de 1 million d’euros en juillet 2016 puis d’un tour de 5 millions en juillet 2017, la startup basée à Rennes souhaite avec cette nouvelle levée de fonds se développer sur le plan industriel et commercial.

«Notre stratégie de développement vise à renforcer et multiplier nos design-win, en favorisant une action commerciale basée sur la technique de Cailabs», a commenté Jean-François Morizur. Cailabs ambitionne également de renforcer sa présence en Amérique du Nord.

Conseil juridique Joffe & Associés : (Thomas Saltiel, Johann Mendez & Camille Malbezin conseillent Cailabs et les fonds historiques – Safran Corporate Ventures, Innovacom et Starquest Capital – pour leur nouvelle levée de fonds).

Seb rachète les crêpières du breton Krampouz

Les emblématiques crêpières bretonnes Krampouz rejoignent la gamme professionnelle et grand public premium de Seb. Le numéro un mondial du petit électroménager est entré en négociations exclusives pour racheter l’intégralité du capital de l’entreprise basée à Pluguffan, dans le Finistère. A cette occasion, le management et Céréa Partenaire – propriétaire de la marque depuis 2015 – cèdent la totalité de leurs parts. Fondée il y a 70 ans, la PME est aussi présente sur le segment des gaufriers, des planchas et des grills. Une diversification ciblant aussi bien les professionnels de la petite restauration (55 % des ventes), que les particuliers. C’est en 1981 que la première crêpière électrique destinée au grand public, la Billig, conçue sur les bases du matériel professionnel Krampouz, voit le jour. Connue dans l’Hexagone, la marque est aussi commercialisée dans 150 pays. Krampouz génère ainsi 18 M€ de chiffre d’affaires, dont 31 % rien qu’à l’export. Avec cette acquisition, Seb va pouvoir élargir son offre de crêpières, de grills et de planchas, jusqu’alors essentiellement représentée par les produits de sa filiale Tefal.

Conseil juridique Joffe & Associés : (Christophe Joffe & Océane Christmann conseillent Céréa Capital, Unexo et les managers de Krampouz pour l’acquisition par Groupe SEB)

Indemnisation de voyageurs : Air Indemnité capte 4 millions d’euros de plus

Se présentant comme le leader français de l’indemnisation des passagers aériens, Air Indemnité emmagasine 2,7 M€ à travers une augmentation de capital menée par A Plus Finance et Sigma Gestion. Cette somme est complétée par 1,3 M€ de financements Bpifrance et s’ajoute aux 1,5 M€ notamment levé auprès de Starquest Capital par D&N Associes – la holding de contrôle de la marque – depuis 2013. L’an dernier, en ayant répondu à plus de 150 000 demandes d’indemnisation, Air Indemnité a généré un volume d’affaire de 12 M€. Fondé il y a dix ans, l’opérateur de service basé à Boulogne-Billancourt s’appuie sur un règlement européen datant de 2004 afin de débloquer l’indemnisation forfaitaire allant de 250 à 600 € prévue par passagers en cas de vols annulés, retardés ou surbookés. Il se rémunère en prélevant une commission de 30 % sur les sommes récoltées pour ses clients. Œuvrant principalement en France grâce à une quarantaine d’experts, il compte dupliquer son modèle en Europe, où il devra batailler avec AirHelp (l’américain qui a réuni 12 M$ en 2016) et Flightright (la start-up allemande acquise par le groupe Intermedia en début d’année).

Conseil juridique Joffe & Associés : (Virginie Belle & Charlotte Viandaz conseillent A Plus finance dans le cadre de la levée de fonds d’Air Indemnité)