AGTECH: FARMITOO RÉCOLTE 1,5 MILLION D’EUROS POUR SA MARKETPLACE DE VENTE D’ÉQUIPEMENTS

https://www.frenchweb.fr/agtech-farmitoo-recolte-15-million-deuros-pour-sa-marketplace-de-vente-dequipements/400839

Farmitoo, plateforme de vente d’équipements agricoles, lève 1,5 million d’euros auprès de Bpifrance via son fonds Ambition Amorçage Angles (F3A) et de business angels dont Denis Fayolle, co-fondateur de LaFourchette et de Farmitoo. La startup parisienne avait déjà levé 1 million d’euros en 2018 lors de son lancement. 

Lancé en 2018 par Mathilde Lefrançois, Grégoire Casoetto, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle, Farmitoo développe une plateforme d’e-commerce proposant des équipements à destination des professionnels de l’agriculture, vendus par des fabricants agricoles en ligne. La startup propose près de 70 000 produits et un comparatif avec plus de 250 fabricants. Farmitoo, qui agit sur le marché européen, s’emploi également à ouvrir l’accès à des nouveaux marchés aux fabricants qui peinent parfois à trouver des importateurs. 

La startup qui revendique 2 millions de visiteurs uniques sur sa plateforme depuis l’année dernière a pu ainsi proposer une alternative digitale aux agriculteurs à la recherche d’équipements pendant la crise du Covid-19. Par ailleurs, Farmitoo revendique une croissance de 450% de son volume de ventes par rapport à 2019.

Dans le cadre de cette levée de fonds, Farmitoo ambitionne d’accélérer son développement en Europe, notamment en investissant les marchés autrichien et belges, qui s’ajouteront à la France, l’Allemagne et l’Italie, pour démocratiser l’achat d’équipements en ligne dans le monde agricole. En 2016, le rapport Axema annonçait que huit agriculteurs français sur dix ont une utilisation quotidienne d’Internet, et que six sur dix ont déjà réalisé un achat professionnel en ligne.

Farmitoo: les données clés

Fondateurs: Grégoire Casoetto, Mathilde Lefrançois, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle
Création: Janvier 2018
Siège social: Paris
Activité: marketplace de ventes d’équipements agricoles
Effectifs: 25


Financement: 1,5 million d’euros en mai 2020 auprès de Bpifrance via son fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) et de business angels dont Denis Fayolle, co-fondateur de LaFourchette et de Farmitoo.

 


Conseil Juridique Joffe & Associés : Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz

HUMAN & WORK POURSUIT SA CONSOLIDATION

https://www.cfnews.net/L-actualite/LBO/Operations/Build-Up/Human-Work-poursuit-sa-consolidation-329527

PAR | 06 mai 2020

 

Le groupe de ressources humaines réunissant Stimulus, Nexmove et Equilibres et 17 M€ de revenus acquiert le reliquat des activités de Psya, dont il s’était déjà arrogé les filiales italienne et espagnole l’an passé. 

 

Human & Work continue de fédérer autour du capital humain au travail. Fondé en 2016 par David Mahé, ce groupe de ressources humaines coiffant le cabinet de conseil spécialisé dans la santé psychologique au travail Stimulus, le spécialiste des trajectoires professionnelles Nexmove et le pionnier de l’égalité homme-femme Equilibres, met la main sur les activités françaises de Psya, dont il avait déjà acquis en 2019 les filiales espagnole et italienne (lire ci-dessous). Si le chiffre d’affaires de la cible reste confidentiel, l’objectif serait pour Human & Work d’atteindre 25 M€ de revenus à la fin de l’année (contre 17 M€ l’an passé), en tablant sur une croissance majoritairement apportée par les activités de Psya. GeneoBpifrance et NCI, au capital du groupe depuis son MBO bis l’année dernière (lire ci-dessous), réinvestissent en obligations convertibles pour financer près de la moitié de cette acquisition. Les grands équilibres du capital restent toutefois inchangés puisque le président du groupe David Mahé et 23 managers, qui détenaient 60 % avant l’opération, restent majoritaires.

 

De fortes synergies

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

 

De son côté, l’actionnariat de Psya était intégralement entre les mains de Jean-Marie Gobbi, qui profite de l’opération pour laisser les rênes de l’entreprise qu’il avait créée en 1997. La société basée à La Défense et disposant de 7 bureaux régionaux est intégrée à Stimulus, qui en reprend la direction et devrait faire disparaître la marque. « Psya et Stimulus affichaient des synergies évidentes en termes de savoir-faire, d’implantations géographiques et de portefeuilles clients », indique David Mahé. Constituée d’environ 70 collaborateurs assurant des prestations de soutien psychologique et social, la cible offre en effet de fortes complémentarités à Stimulus, pionnier dans l’évaluation des risques de la santé au travail. Le groupe Human & Work affiche dorénavant une expertise globale sur le conseil en amont et en aval des crises grâce à 200 salariés (sociologues, psychologues, ergologues, etc.) chargés d’accompagner plus de 1000 entreprises clientes. « Cette acquisition constitue une étape supplémentaire dans le plan de développement international de Human & Work et permet au groupe de devenir le leader européen sur le marché en croissance du capital humain au travail », souligne François Picarle, associé chez Geneo Capital Entrepreneur.

 

Direction l’Allemagne

David Mahé, Human & Work

David Mahé, Human & Work

 

L’intérêt du groupe se porte dorénavant vers le marché allemand, sur lequel il entend se mettre en quête d’acquisitions dès le deuxième semestre. « Pour continuer à accompagner nos clients, nous avons besoin à la fois d’une expertise de haut niveau et d’une capacité de déploiement significative à l’échelle européenne », justifie David Mahé. Celui-ci garde en ligne de mire un chiffre d’affaires de 50 M€ en 2023, en misant sur de nouvelles niches comme celles du coaching d’entreprises ou de l’optimisation du travail, adressé depuis fin 2019 par sa nouvelle entité LightFeet. Un objectif qui pourrait même être atteint plus rapidement que prévu, en raison de l’accélération de son activité ces dernières semaines. Après avoir aidé ses clients à lutter contre les effets du Coronavirus en organisant des webinars et du soutien psychologique et social aux salariés confrontés au confinement, le groupe s’attache en effet à proposer une nouvelle offre permettant de traiter les conditions de déconfinement, de mettre en place des diagnostics pour évaluer la santé des salariés et de les aider à recréer du lien social.

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés |Romain SOIRON et Paddy PASCOT sur les aspects corporate M&A ; Virginie DAVION et Clémentine LEMASSON sur les aspects fiscaux

LE GROUPE GÉNÉRALE DU SOLAIRE OUVRE SON CAPITAL À BPIFRANCE ET IRDI SORIDEC GESTION

12/05/2020 | ACTUFINANCEFRANCESTRATÉGIE | https://www.lechodusolaire.fr/le-groupe-generale-du-solaire-ouvre-son-capital-a-bpifrance-et-irdi-soridec-gestion/

 

Le groupe Générale du Solaire ouvre son capital avec une première levée de fonds souscrite par Bpifrance, via son fonds France Investissement Energie Environnement (FIEE), et Irdi Soridec Gestion.

 

Créé en 2008 à l’initiative de Daniel Bour, le groupe Générale du Solaire est un producteur indépendant d’énergie solaire. Acteur important sur le marché français des centrales au sol, le groupe pilote l’intégralité des projets de leur développement à leur exploitation.

 

Le groupe Générale du Solaire est présent en France, avec un nombre significatif de projets lauréats aux derniers appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), mais également à l’international avec une filiale dédiée (GDS International) et un pipeline important de projets sécurisés en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

 

Afin d’accélérer son développement, notamment à l’international, Générale du Solaire a souhaité être accompagné par Bpifrance (via son fonds dédié à l’énergie et l’environnement) et Irdi Soridec Gestion, qui ont pris une participation minoritaire au capital de Holding du Solaire (dont le périmètre comprend Générale du Solaire, GDS International et le portefeuille de nouvelles centrales du groupe).

 

« Dans le cadre du plan stratégique du groupe, nous avons lancé en 2019 des discussions avec Bpifrance, pour une prise de participation minoritaire. Bpifrance est un acteur financier, très sollicité actuellement dans la crise que nous traversons, mais il est aussi un acteur reconnu et respecté dans le secteur des énergies renouvelables. Il est accompagné par Irdi Soridec qui est un acteur financier important dans la région de Montpellier, où nous avons l’essentiel de nos équipes opérationnelles. L’arrivée au capital de ces deux acteurs est un choix stratégique qui va nous permettre d’accélérer notre développement, notamment à l’International. Nous sommes très heureux de les accueillir en tant que partenaires pour cette nouvelle étape de notre développement », commente Daniel Bour, président du groupe Générale du Solaire.

 

« Cette opération est au cœur de la stratégie du fonds FIEE et marque notre volonté d’accompagner dans son développement un acteur indépendant du marché photovoltaïque. Daniel Bour a une vision stratégique précise et ambitieuse pour accélérer la croissance de l’entreprise, aussi bien en France qu’à l’international. Nous nous réjouissons d’accompagner un acteur comme Générale du Solaire, reconnu pour son savoir-faire et la qualité de ses équipes », souligne Aurélien Hue, directeur de participations chez Bpifrance.

 

« Nous sommes fiers d’accompagner le développement de ce groupe et de ses équipes. Implanté en grande partie à proximité de Montpellier et disposant de nombreux projets dans la région Occitanie, cet accompagnement en fonds propres prend tout son sens dans le cadre de la transition énergétique de la France (et de la région Occitanie qui a pour objectif de devenir la première région Européenne à énergie positive en 2050) », ajoute Eric Candelier, directeur de participations chez Irdi Soridec Gestion.

 

Le groupe Générale du Solaire est un expert du développement, de l’ingénierie, de la construction, du financement et de l’exploitation de centrales solaire, ainsi qu’un producteur indépendant d’électricité, en France et à l’International. Il emploie environ 60 personnes, principalement en son siège à Paris et son agence de Montpellier, et a généré un chiffre d’affaires de 60 M€ en 2019 sur l’ensemble de ses activités. Depuis sa création, le groupe a développé plus de 250 centrales solaires représentant une puissance totale de plus de 200 MWc. Avec 200 MWc lauréats CRE et 400 MWc de projets en développement en France, il est un des acteurs leader du secteur. Très présent également à l’étranger, le groupe a aujourd’hui près de 1 GWc de projet en développement dans le monde.

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés | Thomas Saltiel et Océane Christmann

SINGULART LÈVE 10 MILLIONS D’EUROS POUR ÉTENDRE SA GALERIE D’ART NUMÉRIQUE À L’INTERNATIONAL

Singulart tous droits réservés : https://www.singulart.com/fr/

 

Conseil de Bpifrance-F3A, pour la levée de fonds Série A de Singulart avec comme lead investor Ventech. Singulart est l’achat d’œuvre d’art simplifié : Singulart est une galerie d’art contemporain en ligne qui permet aux collectionneurs et amateurs d’art d’acheter des œuvres d’art en toute sécurité. Singulart aide également les artistes émergents du monde entier à vendre leurs œuvres.

 

https://www.frenchweb.fr/singulart-leve-10-millions-deuros-pour-etendre-sa-galerie-dart-numerique-a-linternational/399838

Singulart, une galerie d’art en ligne, lève 10 millions d’euros en série A auprès de Ventech, du Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, de Turenne Groupe et de FJ Labs. La startup parisienne avait déjà levé 1,5 million d’euros en 2019 et prévoit de poursuivre son expansion à l’international. « Réaliser notre Série A avec des fonds d’investissement résolument ouverts sur l’international et spécialisés dans le digital va nous aider à passer dans les meilleures conditions toutes les étapes de structuration de la start-up à la scale-up », commente Véra Kempf, co-fondatrice de Singulart.

 

Lancé en 2017 par Véra Kempf, Brice Lecompte et Denis Fayolle, Singulart développe une plateforme de vente d’oeuvres d’art en ligne. Elle s’adresse aussi bien aux peintres qu’aux photographes et aux sculpteurs qui souhaitent vendre leurs œuvres. La startup revendique 8 millions de visiteurs uniques sur sa plateforme depuis sa création. 

 

En période de confinement, les artistes peinent à exposer leurs oeuvres face aux annulations successives d’expositions et de foires. Singulart, qui leur propose donc une alternative, a depuis cette période vu son chiffre d’affaires augmenté de 86% sur une base mensuelle.  « Dans un contexte comme celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, la plateforme Singulart apporte un nouvel air pour les artistes contemporains et collectionneurs », selon Edwige Kharoubi, directrice d’investissement chez Bpifrance.

 

Le marché asiatique en ligne de mire

La startup parisienne, qui compte 50 collaborateurs, ambitionne de recruter davantage notamment pour des postes de développeurs, en webmarkting et en service client. Elle souhaite en effet poursuivre son développement technologique tout en enrichissant sa base d’artistes. Singulart entend également poursuivre son expansion à l’international, avec l’appui de ses investisseurs. 

 

« La numérisation du marché de l’art contemporain est bien positionnée pour une accélération. Singulart a su trouver les outils pour les artistes et les features pour les collectionneurs nécessaires afin de jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre de cette transformation globale », commente Audrey Soussan, General Partner chez Ventech. « A travers notre présence locale en Chine, l’équipe Ventech est impatiente d’aider Singulart à booster son expansion en Asie (qui représente déjà près de 15% des transactions réalisées sur la plateforme). »

 

Singulart : les données clés

Fondateurs : Véra Kempf, Brice Lecompte et Denis Fayolle
Création : 2017
Siège social : Paris, France
Secteur : Arts et Culture
Activité : plateforme de ventes d’oeuvres d’art en ligne


Financement : 10 millions d’euros en série A auprès de Ventech, du Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, de Turenne Groupe et de FJ Labs.

 


Conseil Juridique : Joffe & Associés – Thomas SALTIEL & Charlotte VIANDAZ