GitGuardian sécurise deux fonds

Article CF NEWS PAR RODOLPHE LANGLOIS Publié le 7 déc. 2021 à 14:00

 

La dimension internationale de GitGuardian devrait encore grandir d’ici les prochains mois. Né en 2017, cet éditeur d’une solution de détection automatisée des secrets hébergés dans le cloud génère, depuis sa première levée de fonds en 2019, 75 % de ses revenus aux États-Unis, demeurés confidentiels (lire ci-dessous). La société, co-fondée par Jérémy Thomas et déjà sponsorisée notamment par Balderton Capital, Bpifrance et l’allemand Fly Ventures, s’ouvre en effet, en direct, à Eurazeo et au VC californien Sapphire Ventures lors de sa série B, dont le montant atteint un peu plus de 39 M€ (44 M$). Aux côtés de ces deux investisseurs, également déjà réunis lors du troisième tour d’Andjaro l’an passé (lire ci-dessous), plusieurs des actionnaires historiques en profitent pour se renforcer. Ensemble, ils valorisent l’éditeur francilien un peu plus de 156 M€ (177 M$), soit trois fois plus qu’il y a deux ans. « L’ensemble du processus a été rapide, évoque Jérémy Thomas, puisque nous avons mis d’un mois avant d’obtenir notre première term sheet. Par la suite, nous avons dû refuser les propositions de cinq fonds d’investissement. »

 

Une première antenne outre-Atlantique

 

Au sein du marché de la sécurité du code source, qui devrait atteindre entre 50 et 100 Md$ d’ici 2025, GitGuardian évolue sur une verticale de niche, le DevSecOps, estimé à 10 Md$, soit la détection et l’identification automatisées de fuites de données sensibles d’authentification, traitées quotidiennement par les développeurs. Parmi ses clients internationaux figurent notamment Talend, Mirantis, Instacart, Genesys, Now:Pensions ou encore Maven Wave, « qui ont dépensé en moyenne 140 K$ cette année, ajoute le dirigeant. Nous sommes la première application de sécurité du code source sur GitHub en terme de et d’installation, avec 130 000 téléchargements. » La société, qui salarie 60 collaborateurs, veut profiter de son enveloppe pour ajouter d’autres types de vulnérabilité, et ainsi aller sur des verticales adjacentes, d’ici 2022, qui forment un marché « très fragmenté », sur lequel évolue notamment la start-up israélienne Checkmarx. GitGuardian devrait également ouvrir, l’an prochain, une première antenne à l’étranger, avec la création d’un bureau au Texas, piloté par Jérémy Thomas. L’éditeur pourrait par ailleurs lancer une campagne de recrutements d’une centaine de personnes d’ici 2022.

Digivet dans le panier d’un assureur santé d’animaux

Article par CF News, Publié le 26 Novembre 2021

 

Le canal de vente de Veternity vers La Compagnie des Animaux reste ouvert. Trois ans après lui avoir vendue sa division assurance Bulle Bleue, la société de pompes funèbres animalières cède Digivet au groupe né dans l’assurance santé d’animaux. Le cédant, baptisé La Compagnie des Vétérinaires jusqu’à son changement de marque début 2020 et fort de 45 M€ de revenus (exercice clos fin septembre 2020), a initié l’opération par l’intermédiaire de la banque d’affaires Mazars Corporate Finance, afin de se recentrer sur son cœur de métier d’incinérateur de dépouilles d’animaux domestiques. Pour rappel, le nordiste appartient au britannique IVC-Evidensia, groupe de cliniques vétérinaires ayant racheté au printemps 52 % du capital et fait sortir Crédit Mutuel Equity, qui avait rejoint deux ans plus tôt les 2 300 vétérinaires actionnaires (lire ci-dessous).

3,2 M€ de revenus pour 45 salariés

Digivet regroupe des métiers d’éditeurs de logiciels de gestion pour les vétérinaires, grâce aux rachats de Vétocom et Bourgelat en 2016, mais aussi une activité de fournisseur de bornes tactiles dans les salles d’attente des cliniques vétérinaires (Canopia-Vet) et une place de marché proposant d’autres applications numériques. L’ensemble génère 3,2 M€ de chiffre d’affaires (2019/2020) avec une équipe de 45 salariés emmenée par Hervé Basset et un résultat net négatif. Une brique correspond bien à la nouvelle stratégie de l’acquéreur d’accompagner la profession vétérinaire dans sa transformation numérique. De son côté, la Compagnie des Animaux, présidée par Jérôme Salord, se positionne avant tout comme un assureur de santé d’animaux domestiques via SantéVet, Bulle Bleue et Jim&Joe, mais a élargi son offre en lançant des services d’avance de frais (PayVet) et de prise de rendez-vous en ligne (Vétolib). Affichant 80 M€ de chiffre d’affaires (somme des primes d’assurance), l’acquéreur de 300 salariés est détenu à 70 % par un autre britannique, le fonds Columna Capital, depuis 2017 (lire ci-dessous).

Singulart veut déployer sa plateforme de vente d’art en ligne aux Etats-Unis

Article par Les Echos, Publié le 19 Novembre 2021

 

Les derniers doutes ont été balayés par la crise du Covid. Le marché de l’art a basculé en ligne de manière significative et l’un de ses trublions, Singulart , se finance à nouveau à hauteur de 60 millions d’euros pour se faire une place à long terme. Une opération encore perçue avec condescendance par le milieu de l’art contemporain parisien, mais qui démontre pourtant la capacité de cette start-up française – qui organise une place de marché où se rencontrent des artistes en devenir et des acheteurs – à avoir anticipé un mouvement de masse.

Au premier trimestre 2021, la vente d’art sur internet a atteint 6,8 milliards de dollars dans le monde, soit une hausse de 72 %, selon le rapport Hiscox. « Il y a eu un véritable changement de discours vis-à-vis de la vente en ligne, note Véra Kempf, cofondatrice de Singulart. Il y a cinq ans, lorsque nous nous sommes lancés, nous étions très mal considérés, mais désormais tous les grands groupes s’y mettent. » Les acheteurs estiment aujourd’hui dans leur majorité (56 %) que la bascule numérique subsistera au Covid.

Un long chemin vers les Etats-Unis

C’est ce pari que tiennent les investisseurs de la jeune pousse, avec à leur tête Vitruvian Partners, le fonds qui avaient notamment soutenu les deux licornes tricolores Vestiaire Collective et DentalMonitoring . Avec les financiers historiques , ils veulent donner les moyens à leur poulain d’attaquer le marché américain, explique l’entrepreneuse : « Aller aux Etats-Unis est notre principal objectif. C’est une démarche qui va prendre du temps et qui nécessite des investissements, mais c’est le meilleur moment pour le faire. »

Mais cette traversée de l’Atlantique n’est pas le seul but de cette levée qui comporte une petite part de dette bancaire. Singulart profite des vents porteurs pour renforcer son positionnement. Les 10.000 artistes vendant sur sa plateforme avaient suscité des critiques prétextant que la sélection n’était pas assez rude.

« Nous avons renforcé la curation de nos artistes sans élargir la base, détaille Véra Kempf. Cela améliore le taux de conversion et participe à notre premiumisation. » Dans les faits, le panier moyen aurait bondi de 1.500 à 2.200 euros lors des douze derniers mois. Si l’on est encore loin des 24.291 dollars atteints en moyenne lors d’une vente aux enchères en ligne, selon Hiscox , la tendance suit la trajectoire désirée par les fondateurs.

Renforcer la technologie

Pour accentuer ce mouvement, Singulart a aussi créé Balthasart, une boutique en ligne davantage tournée vers le marché de masse, pour des artistes qui ne tirent pas 100 % de leurs revenus de cette activité. Encore en phase de déploiement, elle compte 200 artistes et attaque le segment du « wallart » dont les achats s’effectuent en dessous des 500 euros.

Pour se démarquer et rendre son modèle viable à long terme, Singulart veut aussi doper sa technologie qui consiste à analyse des masses de données pour effectuer les bonnes recommandations aux clients de sa place de marché. Avec seulement trois personnes aujourd’hui, elle veut en recruter quinze dans les prochains mois . « C’est l’un de nos plus gros enjeux en termes de ressources, précise la dirigeante. Il y a beaucoup de compétition entre les start-up pour attirer les meilleurs talents, d’autant plus que nous sommes à cheval entre deux secteurs, la tech et l’art. » Le challenge s’avère crucial pour l’avenir de la jeune pousse dont l’ambition passe notamment par l’acquisition de l’oeuvre de l’un de ses artistes par un musée dans les dix-huit prochains mois.

 

À NOTER

38 % des plateformes de vente en ligne dans l’art prévoient d’accepter les paiements en cryptomonnaies dans les douze prochains mois, selon l’étude Hiscox. C’est déjà le cas pour Singulart depuis 2018, bien que cela ne soit pas très utilisé sur sa plateforme.

Sea Vorian rachète Neotek et RTSys

Article par Mer et Marine, Publie le 8 Novembre 2021

 

Fondée en septembre 2004 par Claude Pacheco, Neotek est spécialisée dans la distribution et l’intégration d’équipements d’acquisition de données, d’instrumentation océanographique et hydrographique, de positionnement, de drones et de déminage.

 

RTSys, rachetée en 2012, à l’occasion de l’entrée des fonds Ace Capital Partners s’est imposée dans la conception et de la fabrication de produits d’’acoustique et de robotique sous-marine. Son haut niveau d’expertise est aujourd’hui reconnu dans 4 principaux secteurs d’innovation : la surveillance acoustique passive (PAM), l’exploration sous-marine via des drones sous-marins autonomes (AUV), la lutte anti-mines (MCM) et la lutte anti-sous-marine (ASW).

 

De nombreux programmes de R&D ont été menés en partenariat avec la Direction Générale pour l’Armement, les Pôles Mer de Compétitivité, ou les Fonds européen de Défense, pour concevoir des produits miniaturisés sans compromission ni sur les performances, ni les coûts. Les Energies Marines Renouvelables, l’exploration des grands fonds marins, la lutte anti sous-marine sont autant de secteurs dans lesquels le groupe Seafin revendique aujourd’hui une position de leader.

 

Avec la transmission du groupe à la société Sea Vorian, une nouvelle étape s’ouvre pour le groupe Seafin pour devenir un acteur européen incontesté sur les marchés navals sous-marins civils et de défense.

 

Claude Pacheco

Avec la nouvelle équipe Sea Vorian, une nouvelle histoire va s’écrire pour le groupe Seafin. Jean-Luc Biache, actionnaire majoritaire, et François-Xavier de Cointet, actionnaire et président de Seafin, possèdent une forte expérience de développement de PMEs en France et à l’international. Précédemment dirigeant d’entreprises de l’économie bleue, François-Xavier de Cointet apporte sa connaissance du marché de Seafin. Je souhaite au groupe Sea Vorian réussite et prospérité.

 

Je remercie également les investisseurs de la confiance qu’ils m’ont témoignés et en particulier Laurent Sassier pour son accompagnement.

 

Jean-Luc Biache et François-Xavier de Cointet

Enthousiastes à l’idée d’écrire cette nouvelle page pour la société Seafin et ses filiales Neotek et RTsys, nous remercions Claude Pacheco pour tout ce qu’il accompli avec ses équipes depuis la création de la société. Nous sommes convaincus du potentiel de ce secteur de haute technologie au sein de l’économie bleue. Accompagnés par des actionnaires privés, nous aurons à coeur de développer le groupe en France et à l’export, tant dans la conception et la vente de produits innovants que par le développement d’une offre de services élargie.

 

Ace Capital Partners

Nous saluons le grand professionnalisme de Claude Pacheco et ses équipes qui a permis au groupe de s’appuyer solidement sur sa filiale Neotek pour mobiliser des ressources de haut niveau et des moyens en recherche et développement importants pour créer ex-nihilo, au sien de RTSys, une gamme de produits technologiques reconnus par une clientèle très exigeante.

 

Ayant eu la chance d’accompagner ces développements précurseurs depuis bientôt dix ans, nous n’avons aucun doute sur la réussite de la nouvelle équipe pour accélérer la croissance du groupe, déclare Gilles Daguet.

 

À propos d’Ace Capital Partners

Ace Capital Partners, filiale de Tikehau Capital, est une société de capital-investissement spécialisée dans les secteurs industriels et technologiques, avec plus d’1 milliard d’euros d’actifs sous gestion. Fondé en 2000, Ace investit avec une approche verticale, au sein des industries et technologies stratégiques (aérospatiale, défense, cybersécurité, etc.). Ace a construit son modèle sur des partenariats avec de grands groupes investisseurs dans ses fonds (notamment Airbus, Safran, Dassault Aviation, Thales, EDF, Naval Group, Sopra Steria). Expert de ces secteurs et doté d’une forte culture entrepreneuriale et industrielle, Ace Capital Partners accompagne le développement de ses participations dans la durée avec une stratégie différenciée.

 

Ace est présent à Paris, Toulouse et Montréal, et bénéficie de la présence mondiale de Tikehau Capital.

 

Communiqué de Sea Vorian et ACE Capital Partners, novembre 2021

50 Partners se fait une place dans le financement de l’innovation

Article par CF News, publié le 8 Novembre 2021

 

« Des associés, qui investissaient parfois en direct dans des start-up accélérées, nous ont demandé de créer une holding pour mutualiser leurs investissements. Nous avons commencé en 2014 avec une SCR de 2 M€, puis un premier FPCI de 8 M€ en 2017. Nous lançons désormais la troisième génération », annonce Jérôme Masurel. 50 Partners Capital 3 a débuté avec un premier closing fin juin autour de 5/7 M€ auprès des souscripteurs historiques, et s’ouvre désormais à d’autres LPs. Il s’agit du premier véhicule de la société de gestion depuis son agrément AMF en fin d’année dernière, le précédent FPCI étant géré techniquement par Equitis.

 

Tickets de 100 K€ à 1 M€

 

Jérôme Masurel, 50 Partners Capital

Jérôme Masurel, 50 Partners Capital

Le nouveau fonds consacrera des tickets de 100 K€ à 1 M€ en première intention à 25 à 30 sociétés actives dans le numérique. Et pourra monter probablement jusqu’à 4 M€ pour les meilleures si la levée se poursuit comme prévu. Alors qu’une poche de 20 % est réservée au financement de projets non accélérés en interne, comme l’ont été Selency, Sqreen et Guarantors, le portefeuille de 25 à 30 lignes a vocation a accueillir des start-up bien connues. « Avant d’investir dans des sociétés, nous les avons généralement accompagnées. Nous savons précisément où elles en sont, quel est leur potentiel et comment leurs équipes se comportent. Les investisseurs de nos fonds accèdent ainsi à un actif de venture largement dérisqué par le soutien de tout notre écosystème, assure le dirigeant. Sur les 63 projets accélérés depuis nos débuts, seuls cinq ont été arrêtés. »

 

Hard cap à 50 M€

 

De quoi séduire plus facilement les LPs institutionnels et family offices, nouveaux profils de souscripteurs visés par 50 Partners 3. Autre argument formulé pour les convaincre de placer des tickets de quelques millions d’euros seulement, bien en dessous de leurs habitudes, la connexion directe aux jeunes pousses innovantes. La levée se poursuivra jusqu’à fin 2022, si l’option de six mois de prolongation après les douze mois réglementaires suivant le premier closing est levée. Le plafond du FPCI a été fixé à 50 M€.

 

« Un cœur d’accompagnement, et une couche de financement »

 

Une taille de fonds insuffisante pour faire vivre une société de gestion de quinze personnes, mais pas une équipe rémunérée grâce aux accélérateurs dans le numérique, l’impact et, depuis cette année, la santé. Dans ce modèle, 50 Partners entre au capital des start-up, via ses SAS, en échange de son accompagnement, et facture ses LPs (les associés de ses SAS) afin de couvrir ses frais. En cas de sortie, comme celle de Qopius et de ProcessOut (lire ci-dessous), les plus-values reviennent aux associés mais l’équipe est intéressée à la performance. « 50 Partners est avant tout un accélérateur. Un fonds classique est un cœur de financement et, parfois, une couche d’accompagnement. Nous, c’est l’inverse », résume Jérôme Masurel. Parmi les accélérateurs français ayant lancé un fonds figure Axeleo, dont le FPCI de 35 M€ se distingue par une proportion plus élevée à miser sur des start-up externes à son écosystème, à la manière d’un VC traditionnel. 50 Partners Gestion pour sa part reste plus que jamais fidèle à sa logique de monter des véhicules pour financer des sociétés accélérées auparavant. Celles relevant de l’impact, programme mis sur pied en 2018, disposent elles-aussi d’un véhicule, 50 Partners Capital Impact 1 dont le premier closing de 5 M€ a eu lieu fin septembre avec un hard cap à 20 M€.

Medtech : Cardiologs rachetée par Philips

Lire l’articles des Echos Par Adrien Lelièvre, Publié le 8 nov. 2021 à 11:26

 

Cardiologs va battre pavillon néerlandais. La medtech a été rachetée par le géant de l’électroménager Philips pour un montant non communiqué. La jeune pousse parisienne a développé une solution innovante d’interprétation automatique des électrocardiogrammes (ECG) qui repose sur une base de données de 20 millions d’enregistrements. Celle-ci aide les cardiologues à mieux détecter les troubles du rythme cardiaque.

 

A la faveur de cette opération, Philips veut élargir sa large gamme existante de produits et services à destination des professionnels de la santé. « La technologie de Cardiologs basée sur l’IA et ses data scientists seront un ajout important à notre portefeuille grandissant de solutions cardiaques à destination des milieux hospitaliers et ambulatoires », a commenté la société basée à Eindhoven.

 

« Nous sommes ravis de faire partie de Philips et de continuer à innover ensemble pour fournir des solutions qui responsabilisent les médecins du monde entier », a réagi Yann Fleureau, le patron de Cardiologs, cité dans un communiqué.

 

« Nous attendons avec impatience de développer notre activité au sein de Philips, en maintenant la neutralité des fournisseurs et en continuant à travailler avec des fournisseurs tiers pour favoriser l’adoption de solutions de santé numérique à l’échelle mondiale. »

 

Présence aux Etats-Unis

 

Fondée en 2014, Cardiologs avait amassé 5,3 millions d’euros en 2017 afin de préparer son lancement aux Etats-Unis, où la société a obtenu une homologation de la FDA (Food and Drug Administration). En 2020, la société a levé 15 millions de dollars lors d’un tour de table mené par le fonds d’investissement Alven.

 

Cardiologs compte 70 salariés, composée en grande partie d’ingénieurs logiciel et de data scientists spécialisés dans l’IA et le deep learning. Cette année, la medtech a notamment noué un partenariat avec la clinique Ambroise Paré, à Neuilly-sur-Seine (92), à qui elle fournit sa solution aux cardiologues. « Ambroise Paré est une clinique de référence sur les troubles du rythme cardiaque et il était important pour valider notre technologie que nous puissions travailler avec eux », confiait Yann Fleureau, au printemps, aux Echos.

 

Cette collaboration était censée aider la start-up à étendre son réseau en France et en Europe. Son arrivée dans le giron du groupe Philipps, qui a réalisé un chiffre d’affaires de près de 20 milliards d’euros en 2020, devrait nettement accélérer les choses pour elle dans les prochains mois.

Gardengate s’ouvre à un deuxième fonds

Article CFNEWS PAR AURORE BARLIER Publié le 18 oct. 2021 à 10:15

 

Avec 85 % de ses 90 M€ de revenus réalisés en France, quoi de plus naturel pour le portugais Gardengate que de choisir une équipe basée dans l’Hexagone pour l’accompagner dans sa nouvelle phase de croissance. Après deux années passées dans le portefeuille de son compatriote Crest Capital, la société de fabrication de fermetures en aluminium entre dans celui d’Equistone. Ce dernier, sélectionné au terme d’un process compétitif organisé par les équipes portugaises de PwC, acquiert une participation d’environ deux tiers du capital, aux côtés du dirigeant-fondateur et du management. Le fonds intervient ici via son véhicule Equistone VI qui, investi à près de 50 %, injecterait dans le cadre de cette opération un ticket d’equity au milieu de sa fourchette (comprise entre 25 et 200 M€). L’ex-actionnaire majoritaire réinvestit quant à lui une part de ses proceeds conserver une participation minoritaire. Le montage de cet LBO bis est complété par une dette unitranche apportée par Eurazeo IM (ex-Idinvest), avec le concours du fonds de dette privée portugais Tresmares Capital.

 

Conquérir l’Europe

 

Né en 1997 à Braga avec pour dénomination initiale Porta XXI, Gardengate distribue ses produits (portails, palissades, volets, clôtures…) sous marques Portadeluxe, Greendoor et Friday Courage, majoritairement à travers les grandes surfaces de bricolage (GSB). Un canal de distribution l’ayant naturellement amené à afficher une présence forte en France, qui constitue « de loin le plus gros marché européen des fermetures en aluminium », rappellent les associés d’Equistone, Grégoire Châtillon et Thierry Lardinois. Et le groupe de 600 employés emmenés par son fondateur, Adelino Costa, compte désormais diversifier ses géographies en s’appuyant sur le réseau européen de son nouveau majoritaire (représenté aux Pays-Bas, en Angleterre, à Paris et en Allemagne). Il vise, ainsi, à accentuer sa présence dans les zones où il est peu présent telles que le Benelux, l’Allemagne et le Royaume-Uni – des marchés aujourd’hui moins matures que la France recelant un important potentiel de croissance. Dans ce cadre, Gardengate pourra miser sur l’expansion géographique naturelle de ses GSB partenaires, et l’accompagnera notamment avec de nouvelles offres online et des lignes de produits élargies.

 

Une croissance annuelle de 18 %

 

Au-delà de ces développements commerciaux, l’entreprise entend regrouper ses unités de production locales – aujourd’hui au nombre de neuf – sur un même site afin d’augmenter sa capacité de production et d’améliorer sa rentabilité. Le tout, dans un contexte de croissance continue, de l’ordre de 18 % par an en moyenne entre 2016 et 2021. « Malgré les difficultés d’approvisionnement et la fermeture de certaines enseignes de bricolage pendant les confinements, l’entreprise a poursuivi sa croissance en 2020 grâce notamment à l’importance apportée par les particuliers à leur cadre de vie depuis la crise », expriment Grégoire Châtillon et Thierry Lardinois, ajoutant que les planètes semblent pleinement alignées pour poursuivre sur cette dynamique : « Les produits en aluminium continuent de prendre des parts de marché sur les produits en bois, en PVC ou en acier. En parallèle, la distribution via les canaux online et la GSB gagne du terrain sur les installateurs », poursuivent les investisseurs, commentant un secteur qu’ils connaissent bien pour avoir accompagné La Toulousaine entre 2010 et 2015 (lire ci-dessous).

 

Les intervenants de l’opération GARDENGATE

 

Société cible : GARDENGATE
Acquéreur ou Investisseur : EQUISTONE PARTNERS, Grégoire Châtillon , Thierry Lardinois , Jérémy Mathis , Valérian Fleury , FONDATEUR(S), Adelino Costa , MANAGERS
Cédant : CREST CAPITAL PARTNERS, FONDATEUR(S), Adelino Costa , MANAGERS
Acquéreur Banquier d’Affaires / Conseil M&A : BANCO FINANTIA
Acq. Avocats d’Affaires Financement : GOODWIN, Adrien Paturaud , Laurent Bonnet.
Acq. Avocat d’Affaires Concurrence : JOFFE & ASSOCIES, Olivier Cavézian , Klara Matous
Acq. DD Juridique et Fiscale : GOODWIN, Thomas Maitrejean , Marie-Laure Bruneel , Simon Servan-Schreiber , Arthur Deschamps , CMS RUI PENA & ARNAUT
Acq. DD Financière : EIGHT ADVISORY, Stéphane Vanbergue , Christophe Puissegur , Julien Roux.
Acq. DD Stratégique : ROLAND BERGER, Ambroise Lecat , Sébastien Murbach , Matthieu Daumas , Mouhsine Aguedach
Cédant Banquier d’Affaires / Conseil M&A : PWC CORPORATE FINANCE
Cédant Avocat corporate : GARRIGUES
VDD Juridique et Fiscale : GARRIGUES
VDD Financière : KPMG TS
Cédant Conseil Stratégique : LEK CONSULTING, Serge Hovsepian , Maxime Julian
Dette : TRESMARES CAPITAL
Dette Unitranche : EURAZEO IM (EX IDINVEST PARTNERS), Maxime de Roquette Buisson
Dette Avocat : MAYER BROWN, Patrick Teboul
Conseil Financement : MARLBOROUGH PARTNERS, Romain Cattet , Philippe de Courrèges

AI Verse se visualise

Article CF NEWS,

 

La jeune deeptech AI Verse veut démocratiser l’utilisation du deep learning (logiciel simulant un réseau de neurones, communément appelé intelligence artificielle – IA) pour la création de logiciels de vision artificielle. Elle s’attaque pour cela au manque d’images et plus spécifiquement au manque d’images correctement labélisées, c’est-à-dire où chaque pixel d’un élément d’importance dans une image est identifié, essentielles pour entraîner une IA. « Seules les grandes structures peuvent se permettre de mobiliser les ressources nécessaires à la construction d’une banque d’images labellisées manuellement et sans pouvoir en prévoir la qualité finale », commente Benoit Morisset, président et fondateur en 2020. Docteur en robotique et intelligence artificielle, il a notamment fondé Pixmap, une entreprise intégrant des systèmes de cartographie 3D à la robotique. . Avec Arnaud Lamorlette, expert dans l’animation 3D ayant notamment supervisé des projets de Dreamworks (Shrek 2 et 3…), ils ont donc mis au point une solution générant automatiquement des images de synthèse pouvant alimenter ces réseaux de neurones numériques. Pour la finaliser, ils collectent 2,5 M€ auprès de Innovacom, qui intervient à travers son FPCI Technocom 3 et du fonds Digital Venture de Bpifrance Investissement. Les cinq salariés actuels (hors fondateur) détiennent par ailleurs 20 % des parts.

 

Vente de banques d’images

 

Les nouvelles liquidités permettront de passer le logiciel de l’état de prototype à une solution commercialisable, d’ici douze à seize mois. Il sera disponible à travers une plateforme en ligne et s’adressera aux PME comme aux grands comptes, des domaines de la robotique, de la réalité virtuelle et augmentée, de la domotique, ou encore celui des villes intelligentes et des assistants intelligents. IA Verse, basé près de Nice, promet que chaque client pourra donc obtenir en quelques heures une banque d’images de synthèse représentant n’importe quelle situation, sur laquelle une IA doit être entraînée, pour des prix avoisinant la dizaine de centime par image. De cinq à dix profils tech devraient ainsi être recrutés. Dans le secteur sont présents les américains DataGem et Parallel Domain, spécialisé dans l’imagerie pour les véhicules autonomes. En France, la société Imageens – qui levait 1,2 M€ en avril (lire ci-dessous) – a mis au point un logiciel permettant de définir automatiquement les éléments présents dans de l’imagerie médicale existante.

 

Les intervenants de l’opération 

 

  • Société cible : AI VERSE
  • Acquéreur ou Investisseur : INNOVACOM, BPIFRANCE INVESTISSEMENT
  • Société Avocat d’Affaires Corporate : CONSTELLATION AVOCATS, Pierre Callède
  • Conseil investisseur : JOFFE & ASSOCIES, Thomas Saltiel, Charlotte VIANDAZ

Makuity entre dans le groupe Heroiks

Article de Offre Média, 
Heroiks acquiert l’agence media indépendante Makuity, créée en 1985 sous le nom de Promopress Media, et dirigée par Gérard Kisler. L’agence gère 60 millions d’euros d’investissement annuels et revendique une vingtaine d’experts.
Pour Heroiks, ce rachat présente, en outre, l’intérêt de se renforcer dans la gestion d’appels d’offres de marchés publics gérés par Makuity à l’image des collectivités territoriales (Ville de Paris, Région Grand Est, Région Bourgogne Franche-Comté, Conseil Départemental de Vendée…), des collectivités interprofessionnelles (Nouveau by Beaujolais, Union des Industries de la Protection des Plantes…), des organismes publics (Caisse Nationale des Allocations Familiales, Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse, Pôle Emploi…).
Le cabinet Joffe & Associés a conseillé Heroiks avec une équipe composée de Aymeric Dégremont, associé, et Catherine Diril, collaboratrice.

ServiceNow acquiert Mapwize

Article par  Legal Global Chronicle France, 

 

Avec Mapwize, ServiceNow fournira des fonctionnalités de cartographie intérieure aux employés lorsqu’ils réserveront des salles de conférence et des espaces de travail depuis leur ordinateurs ou leurs appareils mobiles, ainsi que lorsqu’ils se déplaceront dans les locaux de l’entreprise.

 

Les fonctionnalités de Mapwize aideront également les équipes en charge des lieux de travail à gérer les plans des locaux en fonction des tendances d’utilisation et de l’évolution des besoins immobiliers. Pour soutenir des lieux de travail flexibles et agiles, ServiceNow a l’intention d’intégrer les fonctionnalités de Mapwize dans la Now Platform ainsi que la suite Workplace Service Delivery. Les solutions de cartographie, les caractéristiques des produits et les ingénieurs de Mapwize viendront complèter et améliorer les services existants de Workplace Service Delivery de ServiceNow, et notamment Workplace Space Mapping (cartographie intérieure), Workplace Reservation Management (gestion des réservations), Workplace Space Management (gestion des espaces), Workplace Visitor Management (gestion des visiteurs), Case and Knowledge Management (gestion des demandes et informations) et Safe Workplace Suite (gestion du retour au bureau).

 

Pour cette acquisition, ServiceNow a été principalement conseillée par Baker McKenzie, sous la direction de l’équipe du cabinet parisien composée de Guillaume Nataf (Photo) , Partner, Samantha Chavane de Dalmassy, Collaboratrice, Paul Nury, Collaborateur, Johanna Federspiel, Juriste, Denise Broussal, Associée, Nadège Dallais, Partner, Lauriane Raux, Collaboratrice, Adrien Leberon, Collaborateur, Pour les enjeux fiscaux, Stéphane Taïeb, Partne, Robin Gaulier, Collaborateur, Nathalie Marchand, Partner, Audrey Bovie, Collaboratrice, Magalie Dansac le Clerc, Partner, Bérénice de Wailly, Collaboratrice, Léna Sersiron, Associée, Manuella Roblet, Collaboratrice, Arnaud Cabanes, Associé, Christophe de Saint-Pern, Collaborateur.
Le bureau de Baker McKenzie basé à Santa Clara, en Californie a également participé à l’opération avec Derek Liu, Associé et Dominique Manguiat, Collaboratrice.

 

Le cabinet Joffe & Associés a conseillé Mapwize avec une équipe composée de Thomas Saltiel, associé, Paddy Pascot et Charlotte Viandaz, collaborateurs.