Naissance de Nomadia, champion français des solutions SaaS pour professionnels mobiles

Article par Nomadia Group, 

 

Nomadia symbolise la dynamique entrepreneuriale tech en France et a vocation à valoriser un savoir-faire local sur la scène internationale.

 

Nomadia est le fruit du rapprochement de trois éditeurs de logiciels français reconnus, aux savoir-faire complémentaires dans le domaine de la mobilité : GEOCONCEPT (optimisation de tournées et de plannings, Field Service Management, SIG et géomarketing), DANEM (applications métier mobiles pour les commerciaux, chauffeurs livreurs et techniciens) et B&B Market (CRM SFA, conseil & data pour la grande consommation et la distribution).

 

Opérant sur un marché en croissance de 15% par an qui devrait dépasser 30 milliards d’euros en 2026, Nomadia répond au besoin grandissant des entreprises de gérer en temps réel les activités de leurs professionnels sur le terrain. Ces professionnels, qui consacrent en moyenne 30 % de leur temps de travail aux déplacements, partagent le besoin d’optimiser la gestion de leurs interventions pour gagner en efficacité opérationnelle et améliorer la satisfaction client. Ce besoin s’est accentué depuis le début de la pandémie, avec une organisation de travail hybride, et surtout, de nouvelles exigences en matière de connectivité pour accéder à des données partout et tout le temps.

 

 

Des gains opérationnels et un atout pour la RSE

Grâce à des algorithmes d’optimisation avancés, des applications métier mobiles, des capacités d’automatisation du cycle de vente et une offre de conseil et de données, les solutions de Nomadia aident les entreprises à relever leurs principaux défis en matière de performance opérationnelle et de rentabilité avec une promesse de gain de productivité de l’ordre de 20%.

En outre, les solutions de Nomadia permettent de répondre à l’attention croissante que portent les entreprises à leur empreinte environnementale (avec une diminution des émissions de CO2 jusqu’à 30% pour les utilisateurs des solutions d’optimisation de tournées) et au bien-être des salariés (les outils d’optimisation de plannings permettant de prendre en compte les contraintes des salariés dans la répartition des missions).

Les 1500 clients du groupe Nomadia ont déjà pu profiter de tous ces avantages, que ce soit dans la logistique avec Colis PrivéCdiscount, dans l’énergie avec EngieGRDFDalkia ou Suez, dans la santé avec Johnson&Johnson ou Pfizer, l’industrie avec Otis ou Veolia, et tous les autres secteurs ayant des professionnels itinérants, de la PME à la grande entreprise.

 

 

 

 

Le cabinet Joffe & Associés a conseillé BPI France avec une équipe composée de Thomas Saltiel, associé, et Johann Mendez, collaborateur.

Addworking traite une série B

Article CF News par  R.L.

 

Créé en 2015, Addworking n’avait cumulé jusqu’ici qu’une somme avoisinant 1,5 M€, à travers deux levées de fonds. L’éditeur d’une plateforme de gestion des collaborateurs non-salariés amasse cette fois-ci près de 6 M€, au terme d’un processus mené par Cambon Partners. C’est iXO Private Equity, fonds présent à Toulouse, Marseille, Bordeaux et Lyon (lire ci-dessous), qui prend la tête de cette nouvelle opération, en investissant un ticket de 2,9 M€ dans la société savoyarde, dirigée par Julien Pérona et Charles Liénart. Edenred Capital Partners, présent depuis le tour d’amorçage en 2017, ainsi que le club d’entrepreneurs Seed4Soft et Club Holnest, lancé par Holnest, le FO de Jean-Michel Aulas, complètent l’opération. Cette dernière comprendrait par ailleurs un peu de secondaire, avec le rachat de certains business angels.

 

Doublement annuel de la croissance

 

Pour rappel, Addworking s’est forgé une expérience dans la connection des entreprises avec les sous-traitants, les prestataires et les freelance. La plateforme, vendue sur un modèle Saas, veut faciliter la création et la diffusion d’offres de missions, dans les différents secteurs comme celui du BTP, du transport, de la logistique, des services IT ou encore de l’industrie. Elle prend en charge également la gestion et l’édition des contrats ou encore le traitement des factures. L’éditeur savoyard, qui tait les nouvelles fonctionnalités qui devraient enrichir sa solution, revendique ainsi près de 2500 clients, parmi lesquels principalement des ETI et PME, mais également de plusieurs grands groupes. Peu loquace sur son chiffre d’affaires, Addworking met cependant en avant un doublement annuel de sa croissance depuis ses dernières années. Composée de près de 25 personnes, la société devrait multiplier par deux son effectif d’ici la fin d’année.

 

Les intervenants de l’opération ADDWORKING

 

Société cible : ADDWORKING
Acquéreur ou Investisseur : IXO PRIVATE EQUITY, Nicolas Iordanov , EDENRED CAPITAL PARTNERS, SEED4SOFT, CLUB HOLNEST
Acquéreur Avocat Corporate : VIGUIE SCHMIDT & ASSOCIES (EX SLVF), Louis Chenard
Société Banquier d’Affaires / Conseil M&A : CAMBON PARTNERS, Romain Dehaussy , Robin Beaudot
Société Avocat d’Affaires Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Virginie Belle, Antoine Lamy

I-Lunch déjeune en premier tour

ATICLE CFNEWS

 

Depuis la rentrée, l’intérêt des investisseurs français pour la restauration d’entreprise, revue par l’écosystème de la Frenchtech, ne se dément pas. Foodles, service de restauration collective et de frigos connectés, avait levé récemment 31 M€ (lire ci-dessous). L’un de ses jeunes concurrents, I-Lunch, spécialisé dans la commande et la livraison en ligne de repas pour entreprises, créé en 2017 par la serial entrepreneuse Victoria Benhaim, collecte pour sa part un peu plus de 4 M€ pour son premier tour. Une série A à laquelle participe notamment la Banque des Territoires de la Caisse des Dépôts, arrivée au terme d’un process mené par le conseil en levée de fonds Paris Business Consulting. Le fonds Paris Région Venture Fund, géré par Karista, ainsi que Financière Tuileries, le family office de Guy Rico, ainsi que la société de services Noveo, entrés directement, complètent l’enveloppe.

 

10 M€ de revenus ciblés en 2022

 

La jeune pousse parisienne de 40 personnes propose plusieurs offres de restauration numérique adaptées aux différentes tailles d’entreprises, comme la livraison en ligne, sur la plateforme de commande Btob, de repas pour les collaborateurs. Pour les grands groupes, I-lunch met en avant des services comme la création de lieux de restauration, de cafétérias sur place, notamment pour assurer la vente de repas, ou encore l’installation de frigos connectés. La start-up avance le chiffre de 60 clients, comme Thales, L’Oréal, Total ou encore Geodis, et devrait rester un peu en dessous de 5 M€ de revenus pour l’exercice en cours. « Nous fonctionnons comme un restaurant d’entreprise classique, détaille Victoria Benhaim. Pour chacun de nos clients, nous leur facturons un abonnement, le montant diffère en fonction de l’offre choisi. Par ailleurs, le convive paie directement sur la plateforme ou en cafétérias son repas qui est subventionné en partie par l’entreprise. » L’ambition d’I-Lunch est désormais de dépasser les 10 M€ de chiffre d’affaires en 2022, avec notamment l’ouverture de sa plateforme dans deux grandes villes en France, gardées secrètes pour le moment, et le doublement de son effectif. D’autres projets pourraient être annoncés au deuxième semestre l’an prochain.

 

Les intervenants de l’opération I-LUNCH

 

Prello, la start-up pour acheter sa résidence secondaire à plusieurs

ARTICLE PUBLIE DANS LES ECHOS Par Camille Wong  le 28 sept. 2021 à 7:00Mis à jour le 28 sept. 2021 à 9:05

 

Les Français se ruent sur les résidences secondaires. En 2020, elles se sont établies à 3,6 millions selon l’Insee. Un record. C’est dans ce contexte favorable que la start-up Prello vient tout juste de se lancer, poussée par une levée de fonds d’1,75 million d’euros auprès de business angels et du fonds Axeleo Capital.

 

« C’est une tendance de fond depuis plusieurs années, qui s’est accélérée avec la crise sanitaire, la poussée du nomadisme et l’essor du télétravail », estime Ludovic de Jouvancourt, le fondateur, avec Sébastien Gal, de la jeune pousse. Concrètement, Prello propose d’acheter une résidence secondaire à plusieurs, jusqu’à huit. Il peut s’agir de parfaits inconnus que la start-up va recruter pour vous ou bien de copains qui veulent investir ensemble.

 

« Calendrier intelligent »

 

Ils sont regroupés au sein d’une SCI (Société civile immobilière) et chacun détient un huitième d’une maison, voire plus si une même personne achète plus de parts. Chaque part équivaut à 44 nuitées d’occupation.

 

« C’est la durée moyenne passée dans les résidences secondaires, indique l’entrepreneur, par ailleurs investisseur immobilier. Sachant que le panier moyen de chaque copropriétaire est de 200.000 euros, si l’on arrive à agréger huit personnes, la valeur de la maison tourne autour de 1,6 million d’euros. » Autrement dit, une très belle maison.

 

La start-up s’assure de l’égalité entre les copropriétaires grâce à un « calendrier intelligent ». Chacun bénéficie à la fois des nuitées « classiques » et des nuitées « tendues » (les ponts, le mois d’août, Noël, le Nouvel An). L’entreprise se rémunère à hauteur de 8 % sur la valeur de maison, en incluant le prix de la propriété mais aussi les travaux de rénovation et l’ameublement dont elle s’occupe.

 

Clé en main

 

La start-up développe deux modèles d’acquisition : mettre en relation avec une agence immobilière les acheteurs, ou bien acheter elle-même des biens et revendre les parts. Elle prévoit d’ailleurs une prochaine levée en dette pour financer l’acquisition de biens qui seront mis en vente au quatrième trimestre 2021.

 

Elle s’occupe ensuite de l’entretien (ménage, jardinage, etc.), facturé à prix coutant, et des tâches administratives. Elle accompagne aussi sur la partie financement grâce des partenariats avec un courtier et des banques. Un service qui se veut « clé en main », et demande à chaque copropriétaire un abonnement mensuel de 99 euros par mois.

 

Prello n’est pas la seule à se lancer sur ce créneau. La start-up française Altacasa a déjà annoncé son arrivée la semaine dernière avec une levée de fonds de 2 millions d’euros. De l’autre côté de l’Atlantique, Pacaso s’est lancé en 2020 et est devenu une licorne en l’espace de cinq mois. « Beaucoup de start-up se sont attaquées au marché des résidences principales et de l’investissement locatif . La résidence secondaire était restée un parent pauvre. La dynamique autour de l’amélioration de la qualité de vie a contribué à la remettre au centre du jeu », analyse l’entrepreneur, qui compte recruter une dizaine de salariés d’ici à la fin de l’année pour étoffer son équipe de huit personnes.

Vestiaire Collective lève 178 millions d’euros

Article de Challenges, Publié le 22 sept. 2021

 

La pépite française Vestiaire Collective (vente en ligne de vêtements et accessoires de luxe de seconde main) a levé 178 millions d’euros, dans une opération qui porte sa valorisation à 1,45 milliard d’euros.

 

J&A (Thomas Saltiel & Océane Christmann) a, dans le cadre de cette opération, conseillé les fonds historiques (Balderton, Bpifrance Investissement, Condé Nast, Eurazeo growth, Fidelity International, Idinvest, Kering Venture, Korelya Capital, Tiger, Ventech et Vitruvian).

 

L’opération est menée par Softbank Vision Fund, le fonds qui était déjà derrière la levée record de 580 millions d’euros annoncée mardi par Sorare (jeu d’échange en ligne de vignettes de joueurs de football).

La page LinkedIn de Max Bittner, le nouveau boss de Vestiaire Collective, est éloquente. Parmi ses dernières publications sur le réseau professionnel, l’une relate le boom du marché des vêtements d’occasion, qui devrait peser 42 milliards d’euros en 2022. Une autre, la hausse récente de 70 % des annonces sur le site qu’il dirige. Et une troisième montre… l’effondrement des ventes d’appareils photos face à l’essor des smartphones dans le monde. « J’adore ce graphique, commente cet Allemand au look de hipster. Ça me surprend toujours de voir combien les acteurs d’un secteur se sentent en sécurité tant que leurs ventes progressent, alors que la prochaine disruption est déjà visible. Mieux vaut faire attention, disrupter ou être disrupté. Cela vaut aussi pour nous. »

40 millions d’euros levés

Pas question donc pour le pionnier français de la revente en ligne d’articles de mode, lancé en 2008, de se reposer sur ses lauriers. Certes, Vestiaire Collective a levé 40 millions d’euros en juin, notamment auprès de Bpifrance. Et l’entreprise fait partie de l’indice Next 40, dévoilé en septembre, des 40 start-up françaises les plus prometteuses. Mais Max Bittner, qui a créé le site d’e-commerce Lazada en Asie du Sud-Est – revendu à Alibaba -, doit faire face à une concurrence de plus en plus puissante. Fin juin, son rival américain TheRealReal est entré en Bourse sur une valorisation de 2,4 milliards de dollars. Et, en Europe, Vinted connaît un succès phénoménal. « Ce site reçoit près de 3 millions de visiteurs par jour en France, souligne Marc Lolivier, directeur général de la Fevad, le syndicat professionnel de la vente à distance. C’est la plus forte audience derrière Amazon. » Certes, le panier moyen y tourne autour de 20 euros, contre 400 pour Vestiaire Collective, mais ses membres sont trois fois plus nombreux.

 

Il fallait agir. Le trafic étant la clé du succès des places de marché, en avril, il a été décidé de baisser les commissions, donc les prix de vente, de 10 % en moyenne, pour améliorer l’attractivité du site. « Cela fait des années que l’équipe hésitait. Il faut attaquer ou se laisser détruire », résume le dirigeant. Autre problème, le modèle de Vestiaire Collective, qui consiste à contrôler (dans son centre de Tourcoing) l’authenticité de chaque produit vendu avant de le réexpédier à l’acheteur, alourdit les frais et rallonge les délais. Exactement le contraire de ce qu’attendent les millennials en matière d’e-commerce. « Ce qui est important, pour une plateforme de vente, c’est l’engagement des clients, leur fréquence d’achat », reconnaît Max Bittner. En septembre, son site a donc lancé le service Envoi Direct, qui permet aux vendeurs ayant reçu le label Expert ou Recommandé, pour leur fiabilité et leur rapidité, d’envoyer directement leurs articles s’ils valent moins de 200 euros. Ce raccourcissement des procédures représente une économie d’environ 10 euros.

Tendance éthique

Le site parie aussi sur les attentes des jeunes pour une mode plus durable. Quoi de mieux pour l’environnement que la revente entre particuliers ? « Il y a une forte demande de consommation éthique, qui colle bien avec le marché de l’occasion », confirme Rino Coletti, fondateur de Violette Sauvage, qui organise des vide-dressings. Ainsi, Vestiaire Collective a lancé des partenariats baptisés Circularity Collabs pour inciter ses membres à revendre des articles de marques très prisés des modeuses, comme Sandro, Maje ou ba&sh, en échange de bons d’achat dans ces enseignes. Un modèle « win-win-win », se félicite Max Bittner. Bon pour la planète, aussi.

Authentification d’un bijou. Cette procédure, typique de la société, n’est plus obligatoire pour les articles vendus moins de 200 euros.

Veternity rejoint le groupe IVC Evidensia

Joffe & Associés accompagne Veternity, ETI internationale spécialiste de la fin de vie des animaux domestiques, qui rejoint IVC Evidensia, le leader européen des cliniques vétérinaires, afin d’appuyer sa croissance forte et le déploiement de son modèle et devenir le leader mondial du secteur, sur un marché en fort développement.

Les deux groupes sont complémentaires dans les métiers comme les implantations et partagent un ADN vétérinaire et des valeurs communes autour du respect de l’animal, de l’éthique et de la RSE. Les synergies seront nombreuses entre l’expertise de Veternity et le savoir-faire du groupe IVC Evidensia. Elles permettront d’accompagner le déploiement du modèle à l’international afin de bâtir le leader mondial des pompes funèbres animalières, sur un marché estimé à près de 2,5 milliards d’euros dans le monde.

Fondé il y a plus de 25 ans par 200 vétérinaires du Nord de la France, le Groupe Veternity s’est créé autour d’un projet éthique et novateur : proposer une alternative à l’équarrissage en offrant une solution de fin de vie digne aux animaux domestiques. Depuis, Veternity a connu de multiples phases de croissance, pour représenter aujourd’hui 80% du marché français, positionné sur une offre de services B2C et B2B. En lien avec la place de plus en plus centrale qu’occupent les animaux au sein des foyers, le groupe développe aujourd’hui son modèle singulier sur la complémentarité entre ses centres de crémation et un réseau d’agences funéraires de proximité. L’expansion de son réseau européen, suite notamment à l’entrée de Crédit Mutuel Equity au capital du groupe en mars 2019, représente un vrai relais de croissance pour le groupe : après l’Allemagne, la Pologne et la Belgique, Veternity s’implante en République Tchèque et au Portugal, et vise les marchés italiens et espagnols. Le groupe nourrit également de fortes ambitions en Amérique du Nord, après un premier ancrage au Canada en 2019 et l’acquisition de 4 crématoriums aux Etats-Unis en 2020.

Acteur de référence en Europe sur le marché des soins aux animaux, le Groupe IVC Evidensia prend en charge 4 millions d’animaux chaque année, grâce à son réseau de plus de 1500 cliniques et hôpitaux vétérinaires et de plus de 20 000 praticiens, présents dans 12 pays européens. IVC Evidensia possède également un réseau de crématoriums animaliers couvrant essentiellement le nord de l’Europe qui s’articule parfaitement avec les implantations actuelles et futures de Veternity, concentrées en Europe centrale et du sud. Objectif : réaliser un maillage optimal du territoire européen et construire les leviers d’un développement accéléré en Amérique du Nord.

Face aux enjeux d’un marché en consolidation à l’échelle mondiale, le rapprochement entre la référence internationale, leader français, du funéraire animalier, et le leader européen des cliniques vétérinaires a pour objectif d’intensifier le déploiement du modèle Veternity, de répondre de manière toujours plus personnalisée aux nouvelles attentes des propriétaires d’animauxen partenariat avec les vétérinaires, et d’accélérer la transformation digitale du groupe.

Philippe Thomas, CEO de Veternity, déclare : « D’une PME française à une ETI internationale, la formidable dynamique que nous avons impulsée il y a 26 ans avec nos vétérinaires actionnaires nous a permis de connaître un développement et une croissance rapides, tout en maintenant nos valeurs au service d’un projet éthique. Depuis 2018 et l’arrivée de Crédit Mutuel Equity au capital, nous n’avons fait qu’accélérer notre développement : nous sommes désormais installés dans 6 pays dont une première implantation aux USA. Avec IVC Evidensia, nous conservons l’esprit de notre ADN vétérinaire fondateur. Et, au-delà, nous engageons une collaboration à la fois ambitieuse et responsable, sur le long terme, afin d’intensifier notre déploiement et de continuer à innover pour proposer des services toujours plus dignes, plus personnalisés, plus respectueux des Hommes et de l’environnement. Nos ambitions sont grandes : nous voulons faire de Veternity le leader mondial des pompes funèbres animalières et être pionniers sur la place de l’animal après sa mort, en phase avec les attentes fortes de nos concitoyens. »

Christophe Farah, Directeur Général France au sein du Groupe IVC Evidensia, ajoute : « Notre expertise vétérinaire, notre engagement en faveur des animaux, nos valeurs humaines, sociétales et environnementales, notre positionnement à l’échelle européenne sont autant de synergies et d’atouts au service d’un rapprochement stratégique et évident entre notre groupe, leader des cliniques vétérinaires en Europe et le spécialiste mondial des pompes funèbres animalières. Sur un marché en forte croissance à l’échelle mondiale, nous avons été convaincus par l’expertise du groupe Veternity, son évolution et son engagement éthique. Ensemble, nous continuerons à soutenir et accélérer le déploiement d’une ETI qui a su démontrer sa capacité à créer un nouveau modèle en France et l’implanter avec succès à l’international. Bénéficiant d’une expertise dans les entreprises de technologie au sein de notre capital, nous accompagnerons également l’accélération de la transformation digitale du groupe. L’aventure se poursuit! ».

A propos de Veternity

Le Groupe Veternity s’est créé il y a plus de 25 ans autour d’un projet éthique : offrir une solution de fin de vie digne aux animaux domestiques. Jusqu’alors, leurs dépouilles partaient à l’équarrissage, étaient transformées en matière première ou en farine animale. En 1995, 200 vétérinaires du Nord de la France se regroupent pour créer un premier centre de crémation, selon un modèle coopératif. Depuis Veternity a connu de multiples phases de croissance, pour représenter aujourd’hui 80% du marché français. Le Groupe est aujourd’hui présent dans 8 pays, dont les Etats-Unis depuis 2020. Son ambition : devenir un leader international des services funéraires destinés aux animaux domestiques.

Les chiffres-clés : 45 m€ de CA en 2020 / +8% de croissance chaque année / 11 marques présentes dans 8 pays / 453 collaborateurs

À propos du Groupe IVC Evidensia

Fondé en 2011, le groupe IVC-Evidensia est le leader européen des soins vétérinaires avec un réseau de plus de 1 500 cliniques et hôpitaux vétérinaires dans 12 pays (et plus de 70 cliniques et hôpitaux en France). Géré par et pour les vétérinaires, le groupe place les besoins des animaux et de leurs propriétaires au cœur de ses préoccupations. Sa particularité : chaque clinique du groupe est pilotée par son équipe locale de vétérinaires afin de préserver une approche personnalisée. IVC-Evidensia permet ainsi aux praticiens de garder leur indépendance, tout en faisant partie d’une organisation transverse qui leur offre une assistance financière et services support via le GIE Wivetix. Le groupe accorde également une grande importance aux perspectives de carrières grâce à la formation, au mentorat et à la promotion des meilleures pratiques cliniques. Enfin, IVC-Evidensia a acquis des centres de crémation au Royaume Uni, aux Pays-Bas, Norvège, Suède et Finlande afin d’offrir un service respectueux des animaux et de leurs propriétaires.

Les Chiffres clés : + de 1 500 cliniques et hôpitaux dans 12 pays / + de 21 000 collaborateurs / + de 4 millions d’animaux soignés par an / 24 centres de crémation (Royaume-Uni, Pays-Bas, Norvège, Suède et Finlande).

 

Télécharger le communiqué de presse

 

Les intervenants de l’opération : 

  • Veternity : Philippe Thomas, François Dumoulin
  • Credit Mutuel Equity : Philippe Traisnel, Amaury Leleu
  • IVC Evidensia : Christophe Farah

Conseils des cédants :

  • Conseil Financier M&A : Mazars M&A (Matthieu Boyé, Matthieu Maquet, Pauline Dutertre)
  • Conseil Juridique M&A : Joffe & Associés (Christophe Joffe, Virginie Belle, Paddy Pascot) ;
  • Vendor due-diligence financière : Advance Capital (Olivier Poncin, Guillaume Philippot, Matthieu Gibaud, Louis-Michel Diaz)
  • Vendor due-diligence juridique, fiscale et sociale : Joffe & Associés (Christophe Joffe, Virginie Belle, Virginie Davion, Paddy Pascot, Lorène Lamazière, Johanna Massiah, Charlotte Viandaz, Johann Mendez)

Conseils d’IVC Evidensia :

  • Conseil Juridique M&A : Kirkland & Ellis (Laurent Victor-Michel, Emmanuel Enrici et Amanda Levi-Acobas sur les aspects corporate, Nadine Gelli et Sonia Bouaffassa sur les aspects fiscaux)
  • Due-diligence financière : Grant Thornton (Grégory Volpi, Kevin Scheer)
  • Due-diligence juridique : Gide Loyrette Nouel (Antoine de la Gatinais)
  • Due-diligence fiscale : Grant Thornton (Alexis Martin)

Hublo soigne son ambition européenne

Article CF NEWS, PAR BAPTISTE RUBAT DU MÉRAC

 

Ayant joint leurs forces l’année dernière, medGo et Whoog se tournent vers deux nouveaux investisseurs pour passer à l’échelle. Les actionnaires des deux start-up développant des logiciels de gestion des remplacements de professionnels de santé en hôpitaux, cliniques et Ehpad, réunis formellement dans Hublo, ex medGo, depuis octobre dernier (lire ci-dessous), font appel à Revaia et l’allemand Acton Capital lors d’un tour de 22 M€. L’ex Gaia Capital Partners signe son premier investissement sous son nouveau nom, via sa SLP dotée de 250 M€ (lire ci-dessous). Le fonds de capital-croissance mène cette série A mais invite le VC allemand, dont le portefeuille comprend une autre participation française, Convelio (lire ci-dessous). « Trouver des co-investisseurs ayant une valeur ajoutée fait partie de notre stratégie, comme nous l’avons fait pour Epsor avec le britannique Augmentum [lire ci-dessous], rappelle Alice Albizzati, co-fondatrice de Revaia. Nous disposons certes d’un bureau à Berlin depuis quelques mois (lire ci-dessous) mais il nous semblait pertinent d’avoir un acteur allemand dans la gouvernance compte tenu des ambitions de la société en Allemagne. »

 

Du secondaire dans les 22 M€

 

Alice Albizzati, Gaia Capital Partners

Alice Albizzati, Gaia Capital Partners

 

Les 22 M€ renforcent en partie seulement les fonds propres d’Hublo puisque ce montant inclut un peu de secondaire dans une proportion tenue secrète. Aucun des quelques investisseurs professionnels actionnaires n’a souhaité céder ses parts, mais certains business angels s’allègent et au moins un sort complètement. Les cinq associés, Antoine LoronAdrien BeataChristopher Rydhal (medGo), Guerric Faure et Michael Rabaron (Whoog), restent opérationnels. Les premiers avaient levé 1 M€ en 2017 auprès de Kima Ventures et treize business angels dont Dominique Vidal (ex Index), Daniel Caille (Vivalto Santé) et Mathilde Collin (Front), tandis que les seconds faisaient de même quelques mois plus tard auprès de Région Sud Investissement (Turenne), PhiTrust Impact Investors et des business angels de Provence BA, Eric Bouchez (ex PAI Partners), Domnin de Kerdaniel et Filippo Monteleone (Essling Capital), Olbia Investissements, Jump Venture, FCPR 06 et Gilles Chetelat (Clind).

 

Plusieurs dizaines de millions d’euros de revenus dans deux ou trois ans

 

Antoine Loron, Hublo

Antoine Loron, Hublo

 

Hublo garde pour elle ses revenus mais revendique 2 800 clients et emploie 75 salariés dont cinq à Cologne où une filiale fut créée fin 2020. « La société a atteint une maturité et des métriques du stade de growth, indique simplement Alice Albizzati, dont le fonds intervient pour mémoire à partir de 5 M€ de chiffre d’affaires. Elle se positionne sur un secteur de la santé encore peu digitalisé, que nous avons beaucoup creusé cette année. Par ailleurs son offre comprend une dimension RH que nous connaissons pour avoir investi dans Welcome to the Jungle [lire ci-dessous]. » Antoine Loron assure compter déjà plusieurs dizaines de clients outre-Rhin, et étudier le lancement de quatre nouveaux pays. « La liste n’est pas encore arrêtée mais nous prendrons une décision dans deux semaines à partir des études de marché que nous avons menées », confie l’entrepreneur.

 

Croissance externe géographique ou fonctionnelle

 

Si l’expansion internationale, qui justifiera en partie le recrutement prévu de 200 personnes d’ici 2023, est encore en phase initiale, l’activité progresse néanmoins fortement, de l’ordre de 80 % sur les douze derniers mois, et devrait atteindre plusieurs dizaines de millions d’euros de revenus dans deux à trois ans. En attendant, « sur notre marché émergent, il n’existe pas de concurrents plus gros que nous, mais pleins de petits acteurs », explique Antoine Loron. En France, Hospimedia a par exemple lancé Permuteo (ex Teamsquare) et Libmed vient de se faire racheter par Octime. Au-delà des frontières hexagonales, l’allemand Cliniserve et le britannique Patchwork, qui a levé auprès de ses compatriotes Praetura Ventures et British Medical Journal New Ventures, se distinguent. La croissance externe est envisagée par Hublo, encouragé par l’intégration réussie de Whoog. Celle-ci l’aiderait à se lancer dans un pays ou lui apporterait de quoi étendre son offre, centrée aujourd’hui sur les remplacements mais qui pourrait inclure à terme d’autres aspects des ressources humaines dans la santé (recrutements, rémunération…).

 

Les intervenants de l’opération HUBLO

 

 

Société cible : HUBLO
Acquéreur ou Investisseur : REVAIA (EX GAIA CAPITAL PARTNERS), Alice Albizzati , Morgan Kessous , Hadrien Comte , ACTON CAPITAL PARTNERS, Sebastian Wossagk
Cédant : BUSINESS ANGEL(S)
Acquéreur Avocat Corporate : SIMON ASSOCIES, Stéphanie Roquefort , JONES DAY, Renaud Bonnet , Jérémie Noel , JOFFE & ASSOCIES, Thomas Saltiel
Acq. DD Financière : EY TS, Franck Sebag , Christopher Enger
Acq DD IT : ADVINIX, Yannick Boursin
Société Avocat d’Affaires Corporate : OPERANDI, Benjamin Galand

ServiceNow acquiert le français Mapwize

Voir l’article de Solutions numériques ici

 

ServiceNow, un leader de la gestion des flux de travail pour les entreprises, a signé en août l’acquisition prochaine de Mapwize, un éditeur lillois spécialiste de la cartographie intérieure fondé en 2014 par Médéric Morel et Mathieu Gerard. Le montant du rachat de cette TPE n’a pas été révélé. ServiceNow a annoncé aujourd’hui la signature d’un accord en vue de l’acquisition de la société berlinoise Swarm64, leader en matière de performances et d’évolutivité des bases de données.

 

ServiceNow utilisera ses logiciels pour fournir des capacités de cartographie intérieure pour les collaborateurs qui réservent depuis leurs terminaux des bureaux, des salles de conférence et des ressources sur le lieu de travail, ainsi que pour l’orientation à l’intérieur des bureaux. Les capacités de Mapwize aideront également les services généraux à gérer et mettre à jour les plans des bureaux en fonction des tendances d’utilisation et de l’évolution des besoins immobiliers.

 

« Dans le nouveau monde du travail hybride, le rôle des services généraux n’a jamais été aussi important pour proposer les meilleures conditions de travail possibles aux collaborateurs », a déclaré Blake McConnell, SVP Workflows Employés chez ServiceNow. « Grâce à Mapwize, ServiceNow sera à l’avant-garde de l’expérience des employés en facilitant l’orientation dans les bureaux et l’accès aux informations et aux services dont ils ont besoin dans leur travail. »

 

Les logiciels de cartographie, les caractéristiques des produits et les ingénieurs de Mapwize complèteront et amélioreront les capacités existantes de Workplace Service Delivery de ServiceNow, et notamment Workplace Space Mapping (cartographie intérieure), Workplace Reservation Management (gestion des réservations), Workplace Space Management (gestion des espaces), Workplace Visitor Management (gestion des visiteurs), Case and Knowledge Management (gestion des demandes et informations) et Safe Workplace Suite (gestion du retour au bureau).

 

ServiceNow prévoit de finaliser l’acquisition de Mapwize au troisième trimestre 2021. L’éditeur avait déjà annoncé annoncé il y a quelques semaine l’acquisition de la société berlinoise Swarm64, un leader en matière de performances et d’évolutivité des bases de données.

Farmitoo lève 10 millions d’euros pour déployer sa plateforme d’e-commerce en Europe

FRENCHWEB, publié le 12/07/2021

 

Pour surfer sur l’essor du e-commerce dans le secteur, la startup parisienne Farmitoo lève 10 millions d’euros auprès de Ventech, IXO Private Equity, du fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’État par Bpifrance et de business angels. Elle avait auparavant levé 1 million d’euros en 2018 et 1,5 million d’euros en 2020.

 

Fondé en janvier 2018 par Mathilde Lefrançois, Grégoire Casoetto, Pierre Ducoudray et Denis FayolleFarmitoo développe une plateforme d’e-commerce proposant des équipements à destination des professionnels de l’agriculture, vendus par des fabricants agricoles en ligne à travers l’Europe. La startup travaille en effet directement avec des fabricants et réduit ainsi le nombre d’intermédiaires pour proposer aux agriculteurs des prix compétitifs. La plateforme compte à ce jour plus de 150 000 produits et revendique un accès à plus de 350 fabricants agricoles, pour plus de 25 000 agriculteurs clients en Europe.

 

Créer la place de marché B2B leader en Europe

 

« Chez Ventech, les fondateurs de Farmitoo sont venus nous voir avec l’ambition de créer la place de marché B2B leader en Europe, pour la vente d’équipements agricoles », commente Claire Houry, General Partner chez Ventech. « Ce secteur est encore peu digitalisé et sans leader en Europe. Farmitoo est déjà présent dans 5 pays en Europe, ce qui nous a impressionnés. C’est assez rare pour une équipe en France, de réussir à créer un ADN international, dès la création. Avec notre équipe Ventech présente en Europe à Paris, Berlin, Munich et Helsinki, nous allons travailler avec les managers de Farmitoo, pour accélérer leur internationalisation ».

Farmitoo ambitionne désormais d’accélérer son expansion à l’international en ouvrant son site sur de nouveaux marchés, notamment en Espagne et aux Pays-Bas, tout en accélérant dans ses 5 pays de vente actuels, à savoir la France, la Belgique, l’Allemagne, l’Autriche et l’Italie. La startup prévoit également de renforcer son équipe aujourd’hui composée de 40 personnes.

 

Farmitoo: les données clés

 

Fondateurs: Grégoire Casoetto, Mathilde Lefrançois, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle
Création: janvier 2018
Siège social: Paris
Secteur : AgTech, e-commerce
Activité: marketplace de ventes d’équipements agricoles
Effectifs: 40

 


Financement: 10 millions d’euros auprès de Ventech, IXO Private Equity, du fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’État par Bpifrance et de business angels.

Conseil Juridique : Joffe & Associés, Charlotte Viandaz et Thomas Saltiel

PowerZ joue avec trois nouveaux investisseurs

 

Yann Carron de la Carrière, PowerZ

Yann Carron de la Carrière, PowerZ

 

Cette fois, PowerZ avait un produit à montrer aux investisseurs. L’éditeur d’un jeu vidéo éducatif pour enfants de six à douze ans, qui avait levé 3 M€ au stade du powerpoint il y a moins d’un an (lire ci-dessous), récolte aujourd’hui le double. Bpifrance mène cette augmentation de capital de 6 M€ avec son fonds Digital Venture, devant Raise Ventures qui place un ticket d’un peu moins d’1 M€ et le groupe de presse et d’édition Bayard. Dans ce tour sursouscrit, les principaux investisseurs existants, c’est-à-dire Educapital, Hachette, Pierre-Kosciusko-Morizet (Kernel) et Michaël Benabou (Financière Saint James), renouvellent leur soutien. À cette levée s’ajoute 1 M€ emprunté à Bpifrance. « Nous n’avions pas prévu de relever si vite mais plusieurs fonds nous ont sollicités car nous développons un produit attractif, à la croisée de l’edtech et des jeux vidéo », estime Yann Carron de la Carrière, directeur marketing et co-fondateur avec Emmanuel Freund et Arnaud Lamy. « La confiance témoignée par les investisseurs historiques allant au-delà de leur pro rata, et qui pour certains avaient déjà financé Shadow, la précédente entreprise de l’équipe, nous a confortés », confirme Sophia Martin, directrice de participations chez Raise Ventures, dont la SCR fait aujourd’hui 70 M€ mais est toujours en cours de levée.

 

20 000 joueurs depuis le lancement le 15 février

 

Sophia Martin, RAISE

Sophia Martin, RAISE

 

Après seulement cinq mois de travail, PowerZ a lancé son jeu éducatif le 15 février, avec l’idée d’aller à l’encontre des pratiques de l’industrie du jeu vidéo en mettant cette première version le plus vite possible dans les mains des enfants, des parents et d’experts afin de l’améliorer en continue. Quelque 20 000 joueurs ont rejoint cette communauté, consacrant des sessions de 30 minutes pour 4 heures de jeu en moyenne. Construit comme un archipel, PowerZ compte aujourd’hui une île principale, développée en interne, et deux îles secondaires créées par des studios indépendants, Zero Games et Opal Games. L’aventure propose l’apprentissage d’une dizaine de domaines (calcul mental, géométrie, vocabulaire, langues vivantes et langue des signes…) et l’initiation à l’astronomie, la cuisine, le yoga, la sculpture et d’autres activités culturelles. « Le gaming est un secteur en plein essor, en particulier depuis le premier confinement du printemps 2020, que nous regardions beaucoup. Tout comme l’éducation, où les modèles semblent très verticalisés par matière. En revanche, nous n’avions jamais vu un tel OVNI réunissant les deux en associant une haute qualité de jeu avec une composante éducative tout aussi forte », assure Sophia Martin.

 

Déclinaison anglaise

 

L’un des objectifs de la levée est l’augmentation de la production de contenus, avec des fournisseurs comme Bayard (J’aime Lire, le Feuilleton d’Hermes, le Yoga des Petits…), qui travaillait néanmoins déjà avec la jeune pousse avant d’investir, ou comme Hatier (Hachette) éditeur de cahiers scolaires. La déclinaison sur d’autres supports est aussi au programme, à commencer par l’iPad aujourd’hui suivi de l’iPhone dans les prochaines semaines puis de Switch et d’autres consoles début 2022. Enfin, une version anglaise verra le jour entre septembre et décembre, avec des efforts marketing ciblant le Royaume-Uni, les pays nordiques et les États-Unis. Pour se rémunérer, PowerZ, qui emploie 25 personnes et ne montera pas à plus de 40 salariés d’ici douze mois, a testé le paiement libre, nourrissant de l’espoir dans le fait que près de 10 % des parents acceptent de payer, en moyenne 3,5 € par mois. Dans les prochains mois, une autre brique du modèle économique sera posée. Celle de la monnaie virtuelle permettant non pas d’acheter des contenus mais d’effectuer des « dépenses cosmétiques », associée à des fonctionnalités pour apprendre à gérer un budget, afin de rester fidèle à son ambition de garder un accès ouvert à toutes les classes sociales.

 

Les intervenants de l’opération POWERZ

 

Société cible : POWERZ
Acquéreur ou Investisseur : BPIFRANCE INVESTISSEMENT , RAISE , BAYARD PRESSE , EDUCAPITAL , HACHETTE LIVRE , BUSINESS ANGEL(S) , Pierre Kosciusko-Morizet , Michaël Benabou
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Charlotte Viandaz
Acq. DD Juridique et Fiscale : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Charlotte Viandaz
Acq. DD Financière : 2C FINANCE , Jacques Haccoun
Acq. Conseil Environnement, DD ESG : B-WAY , Marion Peltier
Société Avocat d’Affaires Corporate : SOLFERINO ASSOCIES , Bernard-Olivier Becker