WYZ Group regonfle son capital

CF NEWS -Par Rodolphe Langlois – 

 

Wyz Group véhicule une nouvelle augmentation de capital. L’éditeur de logiciels et services Btob pour la gestion et la vente de pneus, basé à Compiègne et dirigé par Pierre Guirard, conseillé pour l’occasion par Raphaël Financial Advisory, récolte 21 M€, cinq ans après la première (lire ci-dessous). Bpifrance, à travers son fonds Avenir Automobile 2, ainsi que BNP Paribas Développement en profitent pour faire leur entrée. « L’idée est de construire une relation sur le long terme, pour appuyer notre développement et notre accélération à l’international, mais également nous accompagner, si nécessaire, dans une stratégie de croissance externe », décrit Pierre Guirard, qui demeure le premier associé de l’entreprise. Generis Capital Partners ainsi que Holnest, le family office de Jean-Michel Aulas, actionnaires historiques, en profitent pour réinjecter du cash. L’opération inclut également une partie de cash-out, plusieurs business angels en profitant pour sortir, à l’instar de certains associés co-fondateurs, « qui ont décidé de vivre d’autres aventures entrepreneuriales », explique le dirigeant.

 

Croissance de 70 % au premier semestre

 

Pierre Guirard, WYZ Group

Pierre Guirard, WYZ Group

 

Pour rappel, Wyz Group, qui connaît une croissance moyenne de 34 % par an depuis neuf ans, propose à ses clients, une quarantaine de grands comptes, parmi lesquels une quinzaine de constructeurs, des réseaux de professionnels du pneu, des manufacturiers, ainsi que des réseaux de centre-auto, une solution d’approvisionnement en pneumatiques des réseaux d’après-vente automobile, qui représente près de 85 % des revenus 2020 du groupe, qui s’élèvent à 60 M€. 10 % du chiffre d’affaires proviennent de l’activité Fleet, qui permet une gestion des prix et des services, liés aux pneus des flottes de plusieurs entreprises. Le solde repose sur la création de solutions sur-mesure, des logiciels qui sont directement conçus pour s’intégrer aux infrastructures de ses clients, et garantir la maintenance de plateformes web et les ventes de données pour les acteurs de la distribution automobile. « L’entreprise garde un fort positionnement en France, mais commence à s’étendre à l’international, essentiellement en Europe, expliquent de concert Thibaut de Roux et Édouard de Cassini, respectivement président et directeur général de Generis Capital Partners. Wyz mise aussi sur le développement du métier au niveau vertical le métier, avec les pièces détachées, parce que ce sont à peu près les mêmes interlocuteurs, mais cependant pas les mêmes problématiques. » Le groupe, présent dans six pays et salariant une cinquantaine de personnes, a enregistré une croissance de 70 % au premier semestre.

 

Les intervenants de l’opération WYZ GROUP

Société cible : WYZ GROUP
Acquéreur ou Investisseur : BPIFRANCE INVESTISSEMENT , Alexandre Ossola , Hubert Hernandez , Nicolas Ceria , Jean Rocchia , Hervé Coindreau , BNP PARIBAS DÉVELOPPEMENT , Arnaud Lavril , Jean-Marc Dussourd , Sitti Maliki , Léo Carca , GENERIS CAPITAL PARTNERS , Thibaut De Roux , Edouard de Cassini , Guillaume Papot
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Christophe Joffe , Virginie Belle , Johann Mendez
Acq. DD Financière : EIGHT ADVISORY , Fabien Thieblemont-Rozier , Arthur Huon , Alexandre Sfeir
Acq. DD Autres : WAVESTONE (EX SOLUCOM) , Dzuy Ngo , Cédric Goubard , Marine Foucambert
Société Avocat d’Affaires Corporate : HPML , Thomas Hermetet , Marina Llobell , Anastasie Leconte , VAUBAN AVOCATS , Grégory Lefebvre
Levée de Fonds Conseil / Agent : RAPHAEL FINANCIAL ADVISORY , Benoît Perrin d’Arloz , Maxime Berthoux , Abdel El Hajjami

 

Gaïago récolte 13 M€ de financements pour changer l’agriculture

CAPITAL FINANCE – LES ECHOS – Publié le 5 juil. 2021 à 14:02

 

L’agtech basée à Saint-Malo rassemble cette enveloppe tant en fonds propres, en obligations, qu’en dette senior. La partie equity est injectée par Telos Impact (leader du tour de table), We Positive Invest (géré par Arkea Capital), Unexo et A Plus Finance. Côté financements non-dilutifs, Bpifrance, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel Arkéa sont à la manœuvre. Avec ces nouveaux fonds, Gaïago trouve les moyens de financer son plan de développement. Avec un objectif en ligne de mire : dépasser les 100 M€ de chiffre d’affaires d’ici trois ans. Depuis l’arrivée de Jean-Pierre Princen en tant que président en 2019, l’entreprise a vu ses effectifs passer de sept collaborateurs pour assurer la distribution de ses produits en circuit direct, à une cinquantaine avec plus de 80 distributeurs recensés dans huit pays européens. Quelque 120 recrutements sont prévus dans les trois prochaines années afin de poursuivre la structuration de ce volet commercial, de renforcer les capacités de productions et d’intensifier la R & D pour proposer une gamme complète de revitalisants de sols, de prébiotiques et probiotiques pour plantes et graines. Utilisables dans le cadre de l’agriculture biologique, les solutions Gaïago reposent sur des recettes brevetées sous formes liquides ou solides à base de micro-organismes qui favorisent la génération d’humus et fortifient les cultures. Cela permet de réduire, voire supprimer, l’utilisation de fertilisants et pesticides qui augmentent de leur côté le nombre de bactéries dans les sols et donc les appauvrissent.

 

Les acteurs du dossier : 

 

  • Telos : Caroline Phililippe, Jacques de T’Serclaes
  • Unexo : Mélanie Hébert, Florian Marchet
  • Arkéa Capital : Morgan Carval, Thomas Bonjour
  • A Plus Finance : Guillaume Pellery, Nicolas Pereira
  • Conseils investisseurs :
    • due diligence financière : Grant Thornton (Stéphane Bougreau, Olivier Calvez) ;
    • juridiques : Degroux Brugère (Augustin Fleytoux, Benoît Courtet), Joffe & Associés (Thomas Saltiel, Johann Mendez), Braun Simont (Axel Maeterlinck, Rivaëlle Delory) ;
    • fiscal : Fidal (Michel-Pierre Lanternier, Charles Ribeiro)
  • Conseils cible :
    • financier : Oaklins (Eric Felix-Faure, Véronique Roth) ;
    • juridique : McDermott Will & Emery (Grégoire Andrieux, Claire Barra)

Seconde main: Faume lève 2 millions d’euros auprès de Bpifrance, Kima Ventures et Thibaud Elzière

FRENCHWEB

 

Pour surfer sur cette tendance, la startup française Faume, à l’origine d’une solution en marque blanche destinée aux acteurs de la seconde main, lève 2 millions d’euros auprès de Bpifrance, via son fonds Digital Venture, Kima Ventures, et plusieurs business angels dont Michaël Benabou (co-fondateur de Vente-Privée), Eduardo Ronzano et Thibaud Elzière.

 

Lancé en 2020 par Aymeric Déchin, Nicolas Viant, Lucas Patricot et Jocelyn Kerbourc’h, Faume est un fournisseur de solutions technologiques et logistiques faciles d’accès pour les marques de luxe et de prêt-à-porter désireuses de se lancer sur le marché de la seconde main. La startup parisienne met ainsi à disposition des marques un site e-commerce personnalisable à travers lequel leurs clients peuvent renvoyer gratuitement leurs produits. Faume s’occupe ensuite de la remise en état de l’article, de sa mise en ligne et du merchandising du site de seconde main. L’entreprise revendique parmi ses clients des marques telles que Balzac, Aigle, Delsey ou plus récemment Isabel Marant. « Les marketplaces ont su démocratiser la seconde main. Le rôle de Faume est d’universaliser cet usage », explique Aymeric Déchin.

 

Un marché en plein essor

 

Si le marché européen de la seconde main est actuellement dominé par le géant lituanien Vinted, qui a levé 250 millions d’euros en mai dernier, portant sa valorisation à 3,5 milliards d’euros, les acteurs français démontrent une forte résistance, notamment depuis le début de l’année. On peut citer Back Market, le spécialiste de la vente de produits électroniques reconditionnés, qui a récolté 276 millions d’euros en mai dernier, ou encore Vestiaire Collective, spécialiste de la vente en ligne de vêtements de luxe d’occasion, valorisé à plus d’un milliard d’euros depuis mars 2021.

 

Un modèle qui séduit les jeunes consommateurs, à la recherche d’une mode diverse et responsable d’un point de vue environnemental. C’est également dans cette optique que le site américain Etsy a racheté l’application britannique Depop pour pas moins de 1,62 milliard de dollars. « La seconde main fait désormais partie intégrante des habitudes de consommation. Pour les marques, intégrer ce modèle devient une priorité pour continuer d’inspirer les générations futures », commente Anouck Duranteau Loeper CEO Isabel Marant, marque cliente de Faume. Le marché de la seconde main est estimé à plus de 7 milliards d’euros en France, dont plus d’un milliard rien que pour le textile.

 

Dans le cadre de cette levée de fonds, la jeune startup ambitionne de traiter 300 000 articles réconditionnés par an et de renforcer ses équipes en recrutant une dizaine de personnes dans les 12 prochains mois. Faume prévoit également d’accompagner prochainement ses clients sur leurs marchés internationaux.

 

Faume : les données clés

 

Fondateurs : Aymeric Déchin, Nicolas Viant, Lucas Patricot
Création : 2020
Siège social : Paris
Secteur : e-commerce
Activité : solution en marque blanche destinée aux acteurs de la seconde main

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés : Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz, Catherine Diril

SportEasy passe le premier tour

CFNEWS – Par Baptiste Rubat du Mérac 

 

SportEasy fait partie des start-up contraintes de reporter leur levée de fonds lors du début de la pandémie début 2020. Ses clients, les associations de sport amateur, furent en effet particulièrement touchés par les confinements et les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus. L’éditeur parisien d’une application web et mobile de gestion des compétitions sportives et des clubs a fait le dos rond et travaillé sur son produit, avant de renouer avec les investisseurs. « J’ai recontacté les trois ou quatre fonds s’étant montrés particulièrement intéressés l’année dernière, en leur parlant de ce que nous avions fait et du dynamise de l’activité dans un contexte pourtant difficile », raconte Nizar Melki, co-fondateur avec Albin Egasse. Finalement, Seventure mène cette série A de 5 M€ via son véhicule Sport & Performance Capital, suivi par Macif Innovation. Les nouveaux entrants injectent environ 60 % du montant. Déjà impliqué lors du tour initial d’1,3 M€ fin 2016 (lire ci-dessous), le Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) avait en réalité remis au pot début 2020, à nouveau en OC, à hauteur d’1,1 M€. Les autres investisseurs historiques, les business angels comme Cyril Vermeulen et Didier Kuhn, et des family office dont GTCC Wealth (George Khouri) à Dubaï, renouvellent leur confiance.

 

1,5 M€ de chiffre d’affaires attendu cette année

 

Nizar Melki, SportEasy

 

Nizar Melki, SportEasy

 

Âgé d’une dizaine d’années, SportEasy, valorisé entre 15 et 20 M€ par ce dernier tour, entend dépasser cette année le cap du million d’euros de chiffre d’affaires. L’éditeur vise 1,5 M€, près du double du précédent exercice. « Le sport amateur constitue un marché très gros mais aussi très fragmenté avec de nombreux clubs de taille modeste. Nous sommes donc dans un business de volume qui prend du temps à se développer et nécessite de relever », explique l’entrepreneur. Depuis l’annonce de la dernière levée, le nombre de personnes utilisatrices est passé de 600 000 à 1,5 million, et l’effectif de sept à quinze salariés. Paradoxalement, la pandémie et ses conséquences pour le sport amateur n’ont pas empêché les revenus, issus pour moitié des abonnements et pour l’autre de la publicité et d’autres relations avec les marques, de gagner 30 % en 2020. Si la formule d’abonnement centré sur la gestion d’équipes et des rencontres sportives (60 € par an) a connu un peu de perte, celle plus large s’adressant aux associations et comprenant en plus la gestion administrative et sportive et la communication du club fut à l’inverse dynamisée par l’envie de maintenir les contacts entre les membres. Au total, 75 000 équipes utilisent SportEasy, dont 10 000 via les abonnements de gestion de club.

 

Objectif : leader européen dans quatre ans

 

La levée financera la poursuite de l’enrichissement de l’offre, tant dans la gestion d’équipes que de clubs, en essayant par ailleurs d’aller au-delà des seuls sports collectifs. Le travail entrepris avec des partenaires sera poursuivi, dont les marques dans une logique de sponsoring ou encore des centres sportifs comme les salles de foot qui peuvent proposer à leurs clients le système de gestion d’équipes de SportEasy. L’éditeur, dont l’effectif doit doubler en un an, compte également consacrer davantage de moyens à la partie commerciale et marketing afin d’accélérer en France et en Europe. Si l’application existe déjà en anglais, allemand, italien, espagnol, portugais, néerlandais et lituanien, un effort particulier sera fait en Espagne et en Italie où existerait peu de concurrence. Avec l’objectif de devenir leader européen dans quatre ans. En France, l’univers concurrentiel comprend Spacefoot, même si son service Clubeo ressemble avant tout à un site web de club, MyCoach, dont la stratégie repose en partie sur des contrats avec les fédérations, ainsi que les outils de gestion des associations tels Joinly (ex E-Cotiz racheté par BPCE).

 

Les intervenants de l’opération SPORTEASY

 

Société cible : SPORTEASY
Acquéreur ou Investisseur : SEVENTURE PARTNERS, Isabelle de Cremoux, MACIF INNOVATION, Erwann Berthélemé, BUSINESS ANGEL(S), Didier Kuhn, Cyril Vermeulen, FAMILY OFFICES
Acquéreur Avocat Corporate : JONES DAY, Anne Kerneur
Acq. DD Financière : PENTHIEVRE FINANCE, Thierry Dutartre
Société Avocat d’Affaires Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz, Catherine DIRIL

Cyb Stores lève le voile sur son LBO primaire

CN NEWS –

 

Né en 1994, CybStores ouvre son capital pour la première fois en vue de s’inscrire dans une nouvelle phase de croissance. Au terme d’un process mené par Blue Side, l’entreprise de fabrication et installation de stores fait entrer Socadif Capital Investissement à son capital, lequel était jusqu’à présent intégralement détenu par ses co-fondateurs Christophe Besson (président) et Frédéric Sarah (DAF) et trois managers « très minoritaires ». Le nouvel actionnaire financier a, selon nos informations, injecté un ticket de 3 M€, en l’échange d’une part minoritaire du capital. Cette opération, à l’issue de laquelle le dirigeant conserve plus de 50 % des titres permet également l’entrée de dix managers clés. Le tout est soutenu par une dette apportée par BNP Paribas et Caisse d’Epargne Ile-de-France.

 

Une réglementation favorable

 

Samya Glangetas, Socadif Capital Investissement

Samya Glangetas, Socadif Capital Investissement

 

Etabli à Gennevilliers, CybStores est spécialisé dans le secteur des occultants solaires (stores intérieurs, extérieurs) pour les acteurs du tertiaire en Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, mais aussi en région bordelaise et niçoise où le groupe s’est implanté plus récemment. Affichant 20 M€ de revenus et une centaine de collaborateurs dont une quarantaine de poseurs, l’entreprise est engagés depuis une dizaine d’années dans l’intégration de sa chaîne de valeur depuis la confection jusqu’à la pose réalisée par des moyens propres. Elle s’inscrit dans un marché porté par le souci croissant des entreprises de la gestion et la maîtrise des dépenses énergétiques dans les bureaux. « La RT2020 impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m2 de baisser de 40 % leur consommation d’énergie d’ici 2030. Cela ouvre des perspectives intéressantes pour CybStores sur le marché de la rénovation, notamment dans le Triangle d’or, à la Défense et dans les grandes métropoles », explique Samya Glangetas, directrice d’investissement chez Socadif Capital Investissement.

 

Développer son maillage territorial

 

En ce sens, le groupe vient de se doter d’une première implantation à Bordeaux, mais s’apprête aussi à ouvrir une agence BtoC à Paris. Depuis le rachat de Technostor en 2015 dans l’Ouest, CybStores a en effet renforcé son activité à destination des particuliers – laquelle représente désormais environ un tiers de son chiffre d’affaires – mais aussi son maillage, initialement concentré en Île-de-France. Son activité est désormais déployée à travers un réseau de douze agences, parmi lesquelles huit sont implantées en région Ouest. Des bases que le groupe entend renforcer en se développant sur de nouvelles géographies, mais aussi en proposant des services BtoC au sein de ses agences BtoB. Des opérations de croissance externe pourront être envisagées pour alimenter ces projets, avec de potentiels réinvestissements de Socadif. A moyen terme, les actionnaires affichent l’ambition d’atteindre 35 M€ de chiffre d’affaires.

 

Les intervenants de l’opération CYB STORES

Société cible : CYB STORES
Acquéreur ou Investisseur : SOCADIF CAPITAL INVESTISSEMENT, Samya Glangetas, Pierre Cottin, MANAGERS, FONDATEUR(S) , Christophe Besson , Frédéric Sarah
Cédant : FONDATEUR(S), Christophe Besson, Frédéric Sarah
Acquéreur Banquier d’Affaires / Conseil M&A : BLUE SIDE / CLEARWATER INTERNATIONAL, Emmanuel Xerri, Jérémy Zeller
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Virginie Belle, Paddy Pascot
Acq. DD Financière : MAZARS FINANCIAL ADVISORY SERVICES, Sébastien Voisin, Isabelle Tristan
Managers Avocat d’Affaires : TCJ COTET, Pierre-Jacques Labarde, Aline Léal
Dette : BNP PARIBAS (FINANCEMENT),Brendan Gianoncelli,Eric Marant,CAISSE D’EPARGNE ILE-DE-FRANCE (CEIDF), Brice Hatton

Alentis Therapeutics mène son second tour

CF NEWS –

Démarrage en trombe pour la biotech franco-suisse en quête de molécules anti-fibrotiques qui, après avoir collecté 11 M€ pour se lancer en 2019, réunit 55 M€ pour mener ses études cliniques auprès de Morningside Venture Investments, secondé par Jeito Capital avec le concours des investisseurs de la série A.

 

Alentis Therapeutics se rapproche des essais cliniques et suscite l’enthousiasme des investisseurs. Spin-off de l’Inserm, la biotech créée en 2019 qui avait levé dans la foulée 12,5 MCHF (11,1 M€) vient de réunir cette fois 60 MCHF, soit 55 M€, dans le cadre d’un tour de série B. Mené par le sino-américain Morningside Venture Investments avec le concours de Jeito Capital, ainsi que des investisseurs de la série A, à savoir les suisses BioMed Partners et BB Pureos Bioventures, Bpifrance à travers InnoBio 2, l’allemand High-Tech Gründerfonds et Schroders Capital, ce tour permettra de financer les essais cliniques de phase 1 sur les molécules anti-fibrotiques  d’Alentis Therapeutics.

 

Empêcher, voire inverser le développement de la fibrose

 

Thomas Baumert, Alentis

 

Thomas Baumert, Alentis

 

Développé sur la base des travaux de recherche de Thomas Baumert, médecin et professeur strasbourgeois renommé mondialement dans les maladies du foie, directeur de l’institut des maladies virales et hépatiques de l’Inserm de Strasbourg, Alentis Therapeutics est basé à Bâle. Mais c’est dans son centre son centre de R&D alsacien qu’ont été mises au point des molécules qui pourraient non seulement empêcher mais aussi inverser la croissance du tissu fibrotique dans le foie, les reins… Pour rappel, on parle de fibrose lorsque certains tissus de notre corps, constitués de mailles souples, deviennent fibreux, rigides et obèrent la fonctionnalité des organes. Des troubles fibrotiques responsables, selon Thomas Baumert, de 45 % des décès aux États-Unis et en Europe. Et constitue un facteur de risque important en oncologie. Pour combattre ce mal,  son équipe s’est focalisée sur l’inhibition de la fonction de la protéine Claudin-1 via des anticorps hautement sélectifs.

 

La fibrose du foie, un marché de 17 Md$

 

Rafaèle Tordjman, Jeito Capital

Rafaèle Tordjman, Jeito Capital

 

« Alentis Therapeutics est la seule équipe à s’attaquer directement à la maladie et les premiers résultats obtenus permettent d’envisager de premiers essais sur l’homme fin 2021 – début 2022 », explique Rafaele Tordjman, présidente fondatrice de Jeito Capital qui signe ici son cinquième investissement tout en poursuivant sa levée de fonds (lire ci-dessous). Une perspective alléchante dans la mesure où « le marché mondial de la fibrose du foie est énorme, estimé à 17 Md$ en 2026 », étant intimement lié aux problématiques d’alcool, de diabète, de Nash, d’obésité,… et où les molécules d’Alentis Therapeutics pourraient à terme intéresser vivement des groupes pharmaceutiques. En parallèle, les travaux menés pour combattre la fibrose des reins sont aux-aussi excitants dans la mesure où les cas sont plus rares… ce qui pourrait justifier un accès accéléré au marché. De quoi remplir toutes les cases pour Jeito Capital qui cible les sociétés en fonction de leurs possibilités de croissance et d’accélération en fonction du temps estimé d’accès au marché.

Quantique: 10 millions d’euros pour la startup C12 Quantum Electronics

FRENCHWEB : https://www.frenchweb.fr/quantique-10-millions-deuros-pour-la-startup-c12-quantum-electronics/423738

 

Nous avions longuement échangé avec Matthieu et Pierre Desjardins, les co fondateurs de C12 Quantum Electronics dans notre émission Decode Quantum avec Fanny Bouton et Olivier Ezratty. La startup annonce un tour de table de 10 millions d’euros, auprès du fonds 360 Capital, de Bpifrance, via son fonds Digital Venture, d’Airbus Ventures, de BNP Paribas Développement ainsi que de business angels comme notamment Octave Klaba (OVHcloud). Un financement de Bpifrance et de la Région Ile-de-France complète cette levée.

 

Nous vous proposons de découvrir C12 Quantum Electronics que nous présentent en détail Matthieu et Pierre Desjardins : https://www.spreaker.com/user/decodemedia/decode-quantum-c12?utm_medium=widget&utm_source=user%3A11018906&utm_term=episode_title

 

Conseil Juridique : Thomas Saltiel et Charlotte Viandaz

Beanstock lève 2.5 millions pour relancer l’investissement locatif

Beanstock est une marketplace digitale d’investissements locatifs en Europe qui permet d’acheter, de vendre et de gérer des biens immobiliers d’investissement depuis chez soi.

 

DERNIER(S) FINANCEMENT(S)

#PROPTECH 06.2021

2,5M€

Axeleo Capital, Realty Corporation et business angels

 

CONSEIL JURIDIQUE

Thomas SALIEL & Charlotte VIANDAZ

 

Les Echos – ENTREPRENEUR – Par BRUNO ASKENAZI Le 02/06 à 15:00

Beanstock propose aux particuliers une méthode pour acheter des biens destinés à la location. Un an après sa création, elle lève 2,5 millions d’euros et se revendique rentable.

Si la pandémie a freiné les projets d’investissement locatif, l’attrait de ce type de placement ne se dément pas pour qui veut se constituer un patrimoine, préparer sa retraite ou se garantir des revenus complémentaires.

 

Mieux encore, « le Covid-19 a propulsé l’investissement locatif au sommet des priorités des Français, l’immobilier paraissant en période d’incertitudes le meilleur moyen de se prémunir contre les aléas de la vie », affirme Alexandre Fitussi, cofondateur avec Emma Malha de Beanstock.

 

Acheter et gérer

Les résultats de cette place de marché qui permet d’acheter et de gérer des biens d’investissement reflètent cette tendance. Depuis sa création il y a tout juste un an, elle a accompagné plus d’une centaine de clients pour un volume de transactions de 12 millions d’euros. Déjà rentable, la plateforme affiche une croissance mensuelle à deux chiffres.

 

Des résultats prometteurs qui ont convaincu le fonds Axeleo Capital de miser sur la start-up. Déjà très active dans le secteur des proptechs, la structure d’investissement lyonnaise mène un premier tour de table de 2,5 millions d’euros auquel prennent également part les business angels Oscar Pierre (Glovo) et Jean-Charles Samuelian (Alan).

 

Un modèle de commission

D’ici à la fin de l’année, la jeune pousse promet de couvrir une trentaine de villes. Sur le modèle d’une plateforme B to C, elle permet à des particuliers d’accéder à une sélection de biens à vendre grâce à environ 500 agences immobilières partenaires. Les investisseurs sont ensuite accompagnés à chaque étape de leur parcours, depuis le choix du bien jusqu’à sa gestion locative en passant par le financement et la signature chez le notaire. En contrepartie du service, 100 % en ligne, la start-up prélève une commission de 7,2 %.

 

Sur un marché des biens locatifs qui pèse un quart des transactions, Beanstock veut s’imposer comme l’acteur digital de référence en multipliant par dix son volume d’affaires d’ici fin 2022. Deux priorités sont fixées. D’abord investir dans la collecte et l’analyse de données immobilières afin de démultiplier l’accès à l’offre, quels que soient les critères de l’acheteur. L’autre axe de travail porte sur l’expérience utilisateur, qui doit être la plus fluide et efficace possible tout en couvrant le processus d’investissement. Parmi la cinquantaine de recrutements en CDI ouverts actuellement figurent en bonne place des développeurs Web et des spécialistes de la donnée.

Babbar se référence auprès de fonds normands

CFNEWS –
– 8 conseils

 

Pour agrandir ses équipes, le spécialiste rouennais de l’optimisation du référencement des sites internet lève 2,1 M€ auprès de Go Capital et du fonds Digital Venture de Bpifrance qui mènent le tour, ainsi que de Normandie Participation et du réseau Normandie Business Angels.

 

Quand deux docteurs en science de l’informatique issus de la même promotion de l’Université Paris-Sud s’associent, cela ne donne pas un livre pour enfants mais Babbar, une société experte dans le référencement web. En effet, Guillaume Pitel, créateur de eXenSa, une entreprise de machine learning pour l’analyse de grandes quantités de données a débuté une collaboration en 2019 avec Sylvain Peyronnet, le fondateur du laboratoire privé ix-labs, spécialisé dans les technologies autour des moteurs de recherche, et ayant été à la tête du développement scientifique du moteur de recherche Qwant. Le laboratoire reste en activité tandis qu’eXenSa est en sommeil. Désormais ils lèvent 2,1 M€ auprès de Go Capital et de Bpifrance via son fonds Digital Venture, qui mènent ce tour. Investissent aussi Normandie Participation et du réseau Normandie Business Angels. Par ailleurs, la levée signe la migration de Babbar de Paris à Rouen.

 

Des algorithmes conçus par des universitaires

 

Sylvain Peyronnet, Babbar

 

Sylvain Peyronnet, Babbar

 

Babbar commercialise une suite de logiciels comprenant deux outils. Le premier, babbar.tech est un simulateur de moteur de recherche permettant de prédire la capacité d’un site web à se référencer dans les résultats de recherche. Il a été lancé en novembre dernier. Le second est yourtexte.guru, un gestionnaire des aspects sémantiques d’un site web, issu du ix-labs. Déjà commercialisée par ce dernier, et reprise depuis par Babbar pour lui permettre de proposer une gamme complète d’optimisation SEO (Search Engine Optimisation), la solution compte déjà 1500 utilisateurs et a permis à cette jeune société de générer quelques dizaines de milliers d’euros de revenus. « L’avantage de Babbar est d’être composé de profils universitaires. Tous nos algorithmes sont réalisés maison, ainsi nos coûts opérationnels sont beaucoup plus bas que nos concurrents. Nous sommes aussi les seuls à simuler des algorithmes de popularités thématiques, ce qui est très différenciant pour la communauté du référencement web », explique Sylvain Peyronnet, son présidentBabbar vient donc concurrencer des acteurs comme OnCrawl, qui levait 3,5 M€ en 2018 (lire ci-dessous).

 

Début du recrutement

La jeune société, pour l’instant composée que de ses seuls fondateurs, soient les deux dirigeants, le frère de Sylvain Peyronnet, Guillaume Peyronnet et des trois anciens salariés de la société eXenSa, accueille demain ses trois premiers salariés. Les fonds vont notamment permettre d’accélérer le recrutement, principalement sur des profils tech et produits. Babbar espère doubler ses effectifs d’ici septembre. Aussi, la société veut investir rapidement dans son infrastructure informatique pour se permettre de traiter une plus grande quantité de donnée à des fins de recherche et développement.

 

Les intervenants de l’opération BABBAR

 

Société cible : BABBAR
Acquéreur ou Investisseur : GO CAPITAL , Bruno Guicheux , David Leray , Arthur Mustiere , BPIFRANCE INVESTISSEMENT , Jean-Patrice Anciaux , Claire Castel , NORMANDIE PARTICIPATIONS , NORMANDIE BUSINESS ANGELS (NBA)
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Charlotte Viandaz
Acq. DD Financière : 2C FINANCE , Benjamin Bitton , Gatien Bruneau
Société Avocat d’Affaires Corporate : ALLIUM (EX BERTHEZENE NEVOUET RIVET) , Julien Proffit

 

Elaia s’invite dans le pré-amorçage

CF NEWS

Le VC vient d’atteindre 55 M€ pour Alpha II et investit désormais, parallèlement à sa stratégie principale, des tickets de 300 K€ en OC ou BSA afin de se positionner très tôt sur des dossiers à fort potentiel.

 

Alpha II, le fonds d’amorçage d’Elaia, poursuit sa levée, mise sur les rails l’été dernier avec un premier closing à 30 M€ annoncé en septembre dernier (lire ci-dessous). Le FPCI dispose désormais 55 M€ grâce à la contribution notamment de Malakoff Humanis, d’une nouvelle tranche du Fonds National d’Amorçage 2 de Bpifrance, et de personnes fortunées. La société de gestion compte atteindre son objectif de 65 M€ en juillet, mais n’est pas encore certaine de déclencher la prolongation de six mois de sa levée afin d’aller chercher le plafond du véhicule fixé à 90 M€.

 

300 K€ en OC ou BSA dans des très jeunes pousses

 

Anne-Sophie Carrese, Elaia Partners

 

Anne-Sophie Carrese, Elaia Partners

 

Le portefeuille comprend huit lignes à ce jour, dont trois relevant d’une stratégie parallèle visant à entrer encore plus tôt dans la vie des sociétés. Alpha II dispose en effet d’une poche de 3/4 M€ dédiée à investir, via des outils non dilutifs immédiatement comme les obligations convertibles ou les bons de souscription d’actions, dans dix à quinze très jeunes pousses. « Il s’agit d’outils faciles et rapides à mettre en place, adaptés au stade du pré-amorçage, explique Anne-Sophie Carrese, associée d’Elaia. Cela nous permet de nous positionner très tôt sur des dossiers à fort potentiel ou portés par une équipe ayant fait ses preuves. »

 

Blindnet, Code Is Law et Flaps

 

Les trois premiers bénéficiaires sont le franco-américain Blindnet, solution proposant aux développeurs d’intégrer dans leurs applications des outils de protection de la vie privée, le français Code Is Law, suite Saas basée sur des API pour la mise en œuvre de la conformité RGPD, et l’espagnol Flaps, moteur d’analyse sémantique des données d’entreprises. Elaia contribue systématiquement à hauteur de 300 K€, ticket semblable à celui d’IT-Translation, investisseur sponsorisé par l’Inria repris par Elaia. Ces investissements initiaux, qualifiés par l’investisseur d’accelerating bridge, ne se limiteront pas cependant aux start-up sortant de l’incubateur de l’Inria lancé il y a deux ans.

 

Les intervenants de l’opération