Essling Capital change de mains

CF NEWS – Par Houda El Boudrari, Publié le 13 avr. 2021 à 16:05, mis à jour le 14 avr. 2021 à 18:01

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Quatre ans après son spin-off de Massena et un an après le départ de son président Michele Mezzarobba, la société de gestion aux 450 M€ sous gestion dans le LBO majoritaire et le co-investissement, est cédée par son actionnaire à 100% Frank Noël-Vanderberghe à un duo : l’ex-CVC Domnin de Kerdaniel et l’ancien dirigeant de Ramsay, Filippo Monteleone.

 

Frank Noël-Vandenberghe, Essling Capital

Frank Noël-Vandenberghe, Essling Capital

 

Dans sa courte vie, Essling Capital aura déjà connu bien des rebondissements. Son émancipation en 2017 de Massena (lire ci-dessous), préambule à la cession de cette dernière à Natixis Wealth Management en 2018 (lire ci-dessous), n’a pas coupé le cordon avec son principal actionnaire Frank Noël-Vanderberghe. Ce dernier avait même repris 100 % du capital après le départ, au printemps dernier, de son président Michele Mezzarobba (lire ci-dessous), et mandaté DDA&Company pour trouver une solution d’adossement aux équipes des stratégies co-investissement et LBO majoritaire qui représentent quelque 450 M€ sous gestion. « Malgré un process très resserré, Essling Capital a suscité énormément de marques d’intérêts aussi bien de la part de plateformes cherchant une brique complémentaire que de family offices souhaitant structurer leur stratégie d’investissement pour compte de tiers », commente Didier Choix, associé-fondateur de DDA&Company. «  L’offre de Domnin de Kerdaniel et Filippo Monteleone s’est vite imposée du fait de la complémentarité avec les savoir-faire des équipes d’Essling et d’une longue relation de confiance tissée au préalable », confie Frank Noël-Vandenberghe, qui cède donc 100 % de la société de gestion pour une valeur confidentielle à ce duo composé de l’ex-CVC et de l’ancien cadre dirigeant de la Générale de Santé (Ramsay) qui se sont associés depuis quelques années dans des co-investissements deal by deal dans le secteur de la santé. Le fondateur de Massena compte désormais se consacrer à son mono-family office Chestone Investment group, actif dans l’immobilier et les investissements dans l’Oil & Gas et les matières premières.

 

Un fonds sectoriel santé dans les tuyaux

 

Domnin de Kerdaniel, Careit Investment Advisory

 

Domnin de Kerdaniel, Careit Investment Advisory

 

« Nous nous apprêtions à lancer notre propre fonds sectoriel santé et nous connaissions très bien l’équipe d’Essling avec laquelle nous avons travaillé sur plusieurs process dans le secteur de la santé. Nous avons donc saisi l’opportunité de ce changement de gouvernance pour nous positionner sur cette société de gestion déjà structurée et performante », complète de son côté Domnin de Kerdaniel, le tout nouveau président d’Essling Capital, tandis que son associé Filippo Monteleone prend la présidence du conseil de surveillance de la société de gestion. Le duo avait ainsi co-investi avec Essling dans le LBO du groupe de cliniques C2S au côté d’Eurazeo Patrimoine en 2018 (cédé en 2020 à Elsan), et intermédié le premier LBO des laboratoires Biofutur qui a accueilli également Essling en co-invest. Cette stratégie de co-investissement d’Essling a d’ailleurs été couronnée de succès avec un véhicule levé tous les dix-huit mois, le quatrième millésime étant prévu dans le courant 2021. Un succès qui contraste avec la stratégie fonds de fonds, abandonnée il y a dix-huit mois en raison de l’incapacité à lever de l’équipe sous la houlette de l’ex-Amundi Jean-Pierre Lagache, parti depuis chez Capital Dynamics (lire ci-dessous). L’autre stratégie pérenne de la société de gestion, à savoir le LBO majoritaire sous le nom d’Essling Expansion lancée en 2018 par l’ancien binôme de CM-CIC LBO, Bertrand Fesneau et Rémi Matuchansky, dispose d’un premier véhicule de 117 M€ pour un objectif final de 200 M€ (lire ci-dessous et voir leur fiche annuaire). Ces deux stratégies devraient être complétées très prochainement par le lancement d’un fonds santé pour lequel le duo de nouveaux repreneurs dispose d’une expertise certaine.

 

Les intervenants de l’opération ESSLING CAPITAL

 

Hull synchronise sa cession à un néerlandais

 

L’éditeur américain d’un logiciel centralisant et synchronisant les données clients, au portefeuille d’Alven, Point Nine, Newfund et Kima se vend à la licorne MessageBird.

 

Le métier de VC demandant de la proximité, les sorties de fonds français dans des start-up étrangères ne sont pas légions. Hull est l’une d’elles. L’éditeur, basé à Atlanta mais disposant d’équipes à Paris, d’un logiciel centralisant et synchronisant les données clients, est racheté non par un acteur américain mais par le néerlandais MessageBird. Outre les fondateurs Romain Dardour, Stéphane Bellity et Matthieu Chéreau, non opérationnel, l’actionnariat avait une forte coloration tricolore avec plusieurs business angels dont  Newfund comme premier investisseur, Alven Capital et Kima Ventures, en plus de l’allemand Point Nine. Sans compter les business angels Solomon Hykes (Docker), Thibaud Elzière (eFounders), Matthieu Vaxelaire (Mention) et Fabien Penso (Stuart). Les cédants étaient accompagnés par la banque d’affaires Inflexion Points Partners. Hull et ses quatorze salariés, a développé une technologie d’intelligence artificielle permettant de suivre les interactions des clients sur différents canaux de messagerie. L’entreprise rejoint une licorne ayant levé 200 M$ lors de son dernier tour il y a six mois et multipliant les acquisitions. Sa plateforme de communication omnicanale par SMS, chat ou WhatsApp entre autres est utilisée par 15 000 clients dans le monde.

 

Les intervenants de l’opération HULL GROUP (HULL.IO)

 

Société cible : HULL GROUP (HULL.IO)
Acquéreur ou Investisseur : MESSAGE BIRD , Robert Vis
Cédant : ALVEN CAPITAL , POINT NINE CAPITAL (POINT9) , KIMA VENTURES , NEWFUND , 50 PARTNERS CAPITAL , BUSINESS ANGEL(S)
Acquéreur Avocat Corporate : POLSINELLI, JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Virginie Davion, Paddy Pascot
Acq. DD Juridique et Fiscale : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Virginie Davion, Paddy Pascot
Société Banquier d’Affaires / Conseil M&A : INFLEXION POINTS TECHNOLOGY PARTNERS (IPTP) , Frederic Aries , Hubert Catanese , Flavian Girard
Société Avocat d’Affaires Fiscalité : CMS FRANCIS LEFEBVRE AVOCATS , Jean-Charles Benois , Thomas Louvel
Société Avocat d’Affaires Autre : CMS FRANCIS LEFEBVRE AVOCATS , Xavier Cambier , Camille Allouchery
Société DD Financière : 2C FINANCE , Aline Leparmentier

Lignes directrices SFDR et Taxonomy

Par Olivier DUMAS (co-auteur : Nicolas DESMATS)

 

L’objectif du présent document est de fournir une synthèse sur les modalités de mise en conformité avec les Règlements (UE) 2019/2088 du 27 novembre 2019 et (UE) 2020/852 du 18 juin 2020 (ci-après défini les « Règlements SFDR et Taxonomy »).  Par ailleurs, ce document souhaite également mettre en lumière les principales conséquences de cette mise en conformité pour les acteurs des marchés financiers en Europe au sens entendu par le Règlement SFDR.

 

Lignes directrices SFDR Taxonomy

 

Cubyn stocke un quatuor de nouveaux investisseurs

CFNEWS
– 10 conseils

 

Le logisticien dédié au e-commerce, en passe de se doter de nouveaux entrepôts en région parisienne et à Madrid, ouvre son capital contre 35 M€ à Eurazeo (Idinvest), Bpifrance Large Venture, First Bridge et Fuse Venture.

 

Alors que la crise sanitaire a dopé les ventes en ligne de produits, en hausse de 32 % en France en 2020 selon la Fevad (fédération e-commerce et vente à distance), Cubyn triple pratiquement la taille de sa levée de 12M€ de l’été 2019 (lire ci-dessous). Le logisticien dédié au e-commerce accueille Eurazeo (Idinvest) et Large Venture de Bpifrance en chefs de file d’un tour de 35 M€. Le fonds parisien First Bridge Ventures, porté par le milliardaire hong-kongais Adrian Cheng, les suit avec un ticket inférieur, confirmant son activité dans l’Hexagone après avoir misé sur Tiller l’été dernier, vendu depuis, et sur Chefclub il y a deux mois (lire ci-dessous). Le britannique Fuse Venture, dirigé par Spyro Korsanos, ancien de Rocket Internet / Global Founders Capital, fait lui aussi son entrée, tandis que les historiques DN Capital360 CapitalVille de Demain, autre véhicule de Bpifrance, et BNP Paribas Développement remettent au pot. Seul Partech, impliqué lors de l’amorçage et du premier tour, ne suit pas.

 

Grosses levées américaines

 

Adrien Fernandez Baca, Cubyn

Adrien Fernandez Baca, Cubyn

 

« Nous cherchions entre 15 et 20 M€ seulement et des fonds capables à la fois de nous accompagner à l’international et de réinvestir aux tours suivants », explique le président Adrien Fernandez-Barca, co-fondateur avec le directeur technique Mathieu Lemaire, accompagnés dans leur recherche par la banque d’affaires Clipperton. L’intérêt des investisseurs pour Cubyn fait écho aux levées des américains ShipMonk, financé par Summit Partners et Periphas Capital (growth et LBO) à hauteur de 255 M$ depuis trois mois, et ShipBob, à qui Softbank Vision Fund a consacré 68 M$ il y a six mois.

 

Nouvel entrepôt à Madrid

 

Le repositionnement l’été 2019 vers une activité de logisticien à part entière semble avoir porté ses fruits puisque le volume d’affaires traité atteint 250 M€ en 2020, soit un chiffre d’affaires de l’ordre de 25 M€ selon nos informations. Dans ce modèle, Cubyn stocke dans son entrepôt les articles des e-commerçants comme BackmarketRakutenFnacFittrach et Chefclub, et prend en charge la préparation, l’emballage et l’expédition des commandes. À chacune de ces étapes, la technologie optimise le processus via des algorithmes ou des robots. « Un changement structurel s’opère dans les habitudes de consommation profitant au e-commerce et donc mécaniquement aux e-logisiticiens. D’autant plus que les acteurs traditionnels ont eu du mal à gérer cette hausse des volumes en raison en particulier d’un gros manque de capacité », avance l’entrepreneur. Le spécialiste de la logistique à la demande remplacera dans les prochains mois son entrepôt actuel de Gennevilliers par un nouveau centre de 25 000 m² en région parisienne, et s’apprête à en ouvrir un à Madrid destiné à couvrir l’Espagne et le Portugal. Un premier pas en Europe qui devrait précéder des lancements en ItalieRoyaume-Uni et Allemagne dans les 18 mois. La start-up parisienne espère pratiquement doubler son effectif à 165 personnes cette année.

 

Les intervenants de l’opération CUBYN

 

RED Horticulture éclaire son premier tour

Le créateur d’un système d’éclairage intelligent pour les serres lève environ 2 M€ auprès de Demeter, lead, pour accélérer sa commercialisation.

 

Dans la culture en serre, beaucoup de paramètres comme l’irrigation, l’humidité ou encore la concentration en CO2 sont contrôlés par le maraîcher, mais selon RED Horticulture le contrôle de la luminosité n’est pas encore assez maîtrisé. C’est donc sur ce secteur que la jeune pousse s’est positionnée en mettant au point un système d’éclairage intelligent. Pour accélérer sa commercialisation, elle lève 2,5 M€ auprès de Demeter et d’investisseurs historiques, le montant contient une part de non-dilutif mais les fondateurs ont tenu à rester discret sur le détail. Une première levée de 100 K€ avait eu lieu en décembre 2018, auprès de deux business angels. Ce sont deux ingénieurs issus de l’INSA Lyon, Yassine El Qomri et Louis Golaz après un avoir travaillé respectivement chez Mitsubishi et Poma, un spécialiste de l’ingénierie mécanique, qui ont fondé en 2018 la start-up.

 

Éclairage intelligent

 

Yassine El Qomri, Red Horticulture

Yassine El Qomri, Red Horticulture

 

La phase de commercialisation a débuté en 2019. Les fondateurs ont élaboré leur solution auprès d’agriculteurs, notamment Yassine El Qomri, président de RED Horticulture qui développe la R&D depuis près de cinq ans. « En maitrisant correctement la lumière, sa couleur et son intensité : on peut augmenter la plus-value de la production d’une serre, affirme Yassine El Qomri. La photobiologie nous renseigne sur l’impact de la lumière sur les plantes, on peut ainsi contrôler la croissance, le rendement, le goût, le taux de sucre et même la concentration de certaines molécules d’intérêt spécifiques à certaines plantes. » Un éclairage précis pouvant provoquer une réponse déterminée, la jeune pousse a déjà préprogrammé, via un logiciel propriétaire, l’illumination de certains végétaux. Le modèle de commercialisation comprend donc la vente des luminaires mais aussi un abonnement à leur plateforme « Solstice », sur lequel le maraîcher peut suivre et contrôler les paramètres de luminosités. De plus, un service d’accompagnement est proposé pour faire correspondre la stratégie photo-biologique aux objectifs du cultivateur. RED Horticulture compte désormais près d’une cinquantaine de clients dont de gros producteurs comme Thomas Plants, mais souhaite garder son chiffre d’affaires confidentiel. La levée va lui permettre d’accélérer sa commercialisation par du recrutement, la start-up comptant actuellement douze salariés, mais aussi de développer de nouveaux algorithmes de pilotage.

 

Les intervenants de l’opération RED HORTICULTURE

 

Le groupe Piscines Magiline réorganise son capital autour de son dirigeant

Lire le Communiqué de Presse

 

Le groupe Piscines Magiline procède à une réorganisation de son capital autour de son dirigeant, Mr Hervé Ricard qui devient majoritaire, des membres de son comité de direction, de la société d’investissement GENEO Capital Entrepreneur, nouvel entrant et de Bpifrance déjà actionnaire depuis 2016. Cette opération permet à l’entreprise de poursuivre son projet de développement avec une vraie vision sur le moyen terme, fondée sur l’innovation et la responsabilité sociétale.  

 

La stratégie d’Hervé Ricard et de son équipe, soutenue par GENEO Capital Entrepreneur et Bpifrance, consiste à poursuivre la politique d’innovation, de différenciation et de service de la société Piscines Magiline tout en accélérant le développement de son activité.

 

Avec le soutien de ses actionnaires historiques, UI Investissement (via l’Irpac depuis 2007), Bpifrance, ESFIN et BTP Capital (depuis 2016), et Demeter (via le FEM depuis 2018), le groupe Piscines Magiline a déployé un plan stratégique ambitieux autour de 5 axes principaux :

 

  • Investir en Recherche & Développement pour élargir ses gammes et imaginer la piscine nouvelle génération : connectée et responsable.
  • Investir dans son outil industriel pour moderniser son usine et augmenter ses capacités de production.
  • Développer des partenariats avec les équipementiers clés du marché.
  • Augmenter la visibilité de la marque en investissant dans les médias (TV, presse, Internet).
  • Optimiser son organisation commerciale pour être en ligne avec ses objectifs de développement et d’accompagnement du réseau.

 

Les fondations de cette société, qui a fêté ses 25 ans en 2019, sont solides avec un outil industriel performant, une proposition de création de valeur avec une offre produits exclusive, un positionnement Premium clair, un réseau de concessionnaires de qualité, la caution unique sur son marché du Label Origine France Garantie.

 

La société est prête pour affronter les challenges de demain et anticiper les évolutions et besoins des clients. Les nouveaux enjeux sont passionnants pour cette PME troyenne toujours en mouvement et qui aime bousculer son marché : imposer sa vision de la piscine nouvelle génération, intelligente, automatique et connectée, s’engager dans une ambitieuse démarche RSE, imaginer de nouveaux services pour ses clients.

 

Dans un marché porteur avec des perspectives de développement importantes à moyen terme, les leviers de croissance propres à Magiline sont clairement définis : un meilleur maillage du territoire français au niveau de son réseau de revendeurs, des opportunités de développement à l’export, le marché de la rénovation de piscine à fort potentiel avec une nouvelle offre produits adaptée.

 

Hervé Ricard, PDG du groupe Piscines Magiline, déclare : « Cette opération vise à consolider notre stratégie de développement autour d’un actionnariat resserré et pleinement engagé à mes côtés pour porter ce projet sur le moyen terme. La belle aventure humaine de Piscines Magiline va pouvoir se poursuivre autour du Comité de Direction avec l’ensemble du personnel de l’entreprise grâce à la confiance accordée par nos deux investisseurs, GENEO Capital Entrepreneur et Bpifrance. C’est autour de nos objectifs partagés que nous construirons tous ensemble un modèle ambitieux et créateur de valeur. »

 

François Picarle, directeur associé GENEO Capital Entrepreneur, ajoute : « Nous sommes convaincus chez GENEO que la France compte au sein de ses territoires de nombreuses PME capables de s’imposer parmi les leaders internationaux de leurs marchés : c’est l’ambition de GENEO de les accompagner et c’est l’histoire que le groupe Piscines Magiline est en train d’écrire ! Nous sommes donc extrêmement fiers d’accompagner Hervé Ricard et toute son équipe dans la poursuite de leurs ambitions de croissance durable, Nous aurons notamment à cœur, grâce au Carnet de Croissance, d’appuyer l’entreprise dans sa démarche d’innovation à impact positif, permettant à Magiline d’offrir à ses clients toujours plus de bien-être en étant toujours plus respectueux de l’environnement ».

 

Olivier Fosse, directeur d’Investissement de Bpifrance, ajoute : « Nous sommes ravis de continuer à soutenir Hervé Ricard et ses managers et d’accompagner ainsi Piscines Magiline dans cette nouvelle étape de son développement. Le savoir-faire historique du groupe et sa forte capacité d’innovation en font un emblème de la French Fab, l’excellence industrielle française ».

 

Piscines Magiline, c’est…

 

Créée en 1994, cette société́ troyenne s’est imposée comme l’un des leaders sur le marché́ de la construction et de la rénovation de piscines en France et à l’étranger avec une solution globale et intégrée, un savoir-faire industriel reconnu et des arguments forts : le meilleur de la technologie pour des piscines de qualité́ et performantes, de nombreuses innovations pour mieux se différencier, une identité́ “France” très affirmée avec le label Origine France Garantie. Hervé Ricard en est le Président depuis 2012.

 

Piscines Magiline en chiffres :

 

  • N°3 sur le marché de la construction de piscines en France
  • Un réseau de 150 distributeurs exclusifs dans le monde
  • Présence dans 33 pays avec des positions fortes en Europe et en Asie
  • Un CA supérieur à 30 millions d’euros
  • Plus de 45 000 bassins réalisés depuis 26 ans
  • 87 brevets internationaux
  • Un effectif total supérieur à 100 salariés

 

Intervenants de l’opération :

 

Investisseurs : GENEO Capital Entrepreneur (François Picarle, Marie Kirch), Bpifrance (Olivier Fosse)

Banques : Arrangeur et agent CIC EST (Olivier Tochon), Co arrangeur Crédit Lyonnais (Dirk Weinand), Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Champagne Bourgogne, Caisse d’Epargne Grand Est Europe.

Société conseil : SODICA Corporate Finance (Didier Lenz, Guillaume Queyrat, Antoine Emery)

Conseil juridique : Thémis (Charlotte Lagrange, Xavier Roguet)

Due diligence (VDD) :

  • KPMG (Yoann Lefort, Olivier Jauze)
  • HPML (Thomas Hermetet, Virginie Florance)

Acquéreur Avocat Corporate : Joffe & Associés (Romain Soiron, Aymeric Dégremont, Paddy Pascot)

Acquéreur due diligence stratégique : Neovian Partners (Patrick Richer, Théo Petitjean)

Acquéreur due diligence financière : Next ! Financial Advisors (Hervé Krissi, Laura Guérin, Dan Jeannin)

 

Cédants : UI Investissement (Fabien Patillaud, Elisa Le Tallec), Demeter (Guillaume Laffineur), ESFIN Gestion (Patrice Baticle) et BTP Capital Investissement (Charles-Henri Dolle)

 

Contacts presse :

 

Piscines Magiline

Dentsu Consulting – Stéphanie Laurent

Tél. : 33 6 60 25 43 06 – stephanie.laurent@dentsuconsulting.fr

 

GENEO Capital Entrepreneur

François Picarle

Tel. : +33 6 17 71 69 07 – francois.picarle@geneocapitalentrepreneur.com

 

Bpifrance

Sarah Madani

Tel. : + 33 1 42 47 96 89 – sarah.madani@bpifrance.fr

 

A propos de GENEO Capital Entrepreneur

 

GENEO Capital Entrepreneur est une société d’investissement et d’accompagnement qui appuie les PME et ETI dans leurs projets de capital développement et de transmission. Elle prend des participations minoritaires au capital d’entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 10M€ et un résultat opérationnel supérieur à 1M€. Sa raison d’être, inscrite dans ses statuts, est de donner aux PME et ETI investies les moyens de leurs ambitions, dans une approche durable et à impact positif. La forme de société d’investissement (plutôt que fonds) permet de maîtriser le temps et mettre en œuvre des stratégies de long terme. Chaque entreprise investie bénéficie d’un parcours d’accompagnement personnalisé, établi avec l’équipe dirigeante, qui prend la forme d’un Carnet de Croissance. La Communauté GENEO, composée de 130 entrepreneurs et familles, permet également du partage d’expérience et de réseaux business.

Plus d’information sur : https://geneocapitalentrepreneur.com/

 

A propos de Bpifrance

Les investissements en fonds propres de Bpifrance sont opérés par Bpifrance Investissement. Bpifrance finance les entreprises – à chaque étape de leur développement – en crédit, en garantie et en fonds propres. Bpifrance les accompagne dans leurs projets d’innovation et à l’international. Bpifrance assure aussi leur activité export à travers une large gamme de produits. Conseil, université, mise en réseau et programme d’accélération à destination des startups, des PME et des ETI font également partie de l’offre proposée aux entrepreneurs. Grâce à Bpifrance et ses 50 implantations régionales, les entrepreneurs bénéficient d’un interlocuteur proche, unique et efficace pour les accompagner à faire face à leurs défis.

Plus d’information sur : www.bpifrance.fr/presse.bpifrance.fr

Suivez Bpifrance sur Twitter : @Bpifrance – @BpifrancePresse

Vestiaire Collective s’habille en licorne

Lire l’article original : https://www.cfnews.net/L-actualite/Capital-innovation-developpement/Operations/8eme-tour/Vestiaire-Collective-s-habille-en-licorne-357179

Par 

 

La place de marché de vêtements haut de gamme d’occasion signe un troisième tour en moins de deux ans, de 178 M€, mené par Kering et Tiger Global.

 

Si Vestiaire Collective s’était distingué au printemps dernier en bouclant une levée de 59 M€ pendant le confinement (lire ci-dessous), le site marchand se fait remarquer aujourd’hui en atteignant le statut de licorne. Il réunit un huitième tour, le troisième en moins de deux ans, de 178 M€, mené par Kering et par l’investisseur américain Tiger Global, dont le portefeuille comprend notamment Ivalua et Dataiku. Plusieurs actionnaires existants, le pdg Maximilian BittnerLarge Venture de Bpifrance, Condé NastEurazeo GrowthIdinvestFidelity InternationalKorelya CapitalLuxury Tech Fund et Cuir Invest, et Vitruvian Partners, réinvestissent. Korelya procède via un véhicule ad hoc souscrit par son sponsor sud-coréen Naver, comme il l’a fait récemment dans le dossier Wallapop (lire ci-dessous). L’opération, organisée par Goldman Sachs, comprend une part de cash-out, selon le dirigeant, d’un montant confidentiel, tout comme la valorisation exacte. L’investisseur historique Ventech, présent depuis 2010 via son fonds III levé en 2007, n’allège pas sa participation, pas plus que les britanniques Balderton et Vaultier7. De son côté, le groupe de luxe français s’adjuge environ 5 % du capital seulement.

 

Volume de transaction doublé en 2020 à 400 M€

 

Maximilian Bittner, Vestiaire Collective

Maximilian Bittner, Vestiaire Collective

 

Le volume de transactions sur la place de marché a plus que doublé en 2020, porté par la croissance du secteur de la mode d’occasion, accélérée depuis trois ans et plus encore depuis le début de la pandémie. « Le doublement de notre activité l’année dernière a confirmé l’attractivité de notre modèle. C’est sur cette base que nous avons lancé le processus de levée de fonds, qui fut très rapide et facilité par nos contacts réguliers avec des investisseurs très divers », assure Clara Chappaz, en charge de la croissance (chief of growth officer) chez Vestiaire Collective. Plus de 2,5 millions d’articles de marques sont disponibles et le panier moyen atteint 300 €. En 2019, les ventes s’élevaient à 200 M€, sur lesquelles est prélevée une commission, en moyenne de 20 % aujourd’hui mais variable selon les pays depuis l’année dernière. L’essor de la plateforme aux 400 salariés – dont 300 en France notamment dans l’entrepôt de Tourcoing – et onze millions de membres, visant une certification B Corp pour la fin du printemps, profiterait de l’engagement écologique grandissant des plus jeunes consommateurs.

 

Intégrer l’industrie de la mode

Clara Chappaz, Vestiaire Collective

Clara Chappaz, Vestiaire Collective

 

L’investissement de Kering traduit la volonté de Vestiaire Collective de ne pas exclure les marques, à qui est proposé un nouveau service. Les vendeurs des boutiques traditionnelles peuvent ainsi proposer aux clients qu’ils revendent sur la plateforme leurs articles, en échange d’un bon d’achat. Un pilote a débuté il y a dix jours avec Alexander McQueen, première marque de Kering à intégrer cette démarche circulaire. Générant la moitié de ses revenus en Europe, le site veut continuer à grandir au-delà, visant particulièrement l’Asie et les États-Unis. Ses implantations asiatiques, pilotées à ce stade depuis Hong Kong mais comprenant aussi Singapour et l’Australie, doivent être complétées au Japon et dès le mois prochain en Corée du Sud, où Korelya et Naver l’aideront à se lancer. L’effort d’innovation technologique se traduit par l’ouverture de 150 postes entre Paris et le bureau de Berlin en cours d’installation.

Les intervenants de l’opération VESTIAIRE COLLECTIVE (EX VESTIAIRE DE COPINES)

 

 

Supli commande un premier tour

CF NEWS – Par 

 

L’application qui facilite la prise de commande et la communication entre les fournisseurs et les restaurateurs lève 1,2 M€ auprès d’Axeleo Capital, Kima Ventures et de business angels.

 

Parmi les acteurs de la gestion des commandes entre restaurateurs et fournisseur, le parisien Supli a levé, discrètement, en avril dernier 1,2 M€ auprès du VC lyonnais Axeleo, qui a mobilisé Axeleo Capital 1 pour un ticket d’environ 300 K€ ainsi que trois fonds de Hi Inov (FPCI SNCF DV 2, Hi Inov 2 et Hi Inov Evergreen) pour 175 K€ dont il a obtenu la gestion de la poche d’amorçage (lire aussi..). Kima (Kima Ventures II) a apporté 150 K€ et des business angels  le solde 10 K€ à 50 K€. 800 K€ sont apportés par Bpifrance. Fondé en 2017 par Antoine Gutierrez, un banquier de formation, Glenn Allogho un ingénieur polytechnicien qui a codé pour BeNext ou Bazarchic et Romain Rousselet fort d’une expérience dans le groupe Bocuse, le développement initial a été financé par leur ressource propre.

 

Simplifier la gestion des commandes

 

Romain Rousselet, Supli

 

« Je suis parti travailler pour le groupe Bocuse en Chine il y a déjà cinq ans, explique Romain Rousselet. Parmi mes missions il y avait l’approvisionnement et je passais de 20 à 30 minutes tous les soirs à faire les commandes alors qu’on avait une carte bloquée sur six mois et qu’on commandait toujours les mêmes produits dans les mêmes quantités. En regardant le marché français qui compte 250 000 restaurants et plus de trente milliards d’achats alimentaires par an, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire. » Comme son concurrent allemand Choco, Supli simplifie la gestion des commandes pour les restaurateurs en les centralisant sur sa plateforme et en leur permettant d’avoir un contact direct avec les fournisseurs via un chat. Il compte désormais plus de 10 000 entreprises et 250 fournisseurs mais garde son chiffre d’affaires confidentiel. L’application est gratuite pour les restaurateurs et les fournisseurs paient un abonnement mensuel de quelques centaines d’euros, pouvant évoluer en fonction du volume des commandes passées via l’application. Afin de séduire les fournisseurs, Supli leur fournit un annuaire de restaurateurs leur permettant de les démarcher.

 

Les intervenants de l’opération SUPLI

 

 

Aura Aero boucle une levée de fonds pour industrialiser son avion éco-responsable

LE JOURNAL DES ENTREPRISES

 

Le constructeur aéronautique Aura Aero (40 salariés, CA: non communiqué) vient de réaliser une levée de fonds, dont le montant n’a pas été dévoilé.

 

L’opération inclut une prise de participation d’Innovacom, société de capital-innovation spécialisée dans les technologies du numérique. Elle permet à Aura Aero de boucler le financement de son programme d’avions éco-responsables Integral. La société créée en 2018 va pouvoir lancer la mise en place de la chaîne d’assemblage et de ses outils industriels. Aura Aero indique avoir déjà reçu 100 commandes dont 4 fermes de son avion Integral R (propulsion thermique), actuellement en phase de certification, et programme les premières livraisons pour la fin 2021. La version S, destinée à équiper les écoles de pilotage verra décoller son prototype l’été prochain. La levée de fonds va aussi permettre le développement d’une version électrique, Integral E, avec la mise en place d’un banc d’intégration de la chaîne de propulsion électrique.

 

LA LETTRE M

 

Aura Aero fait entrer Innovacom à son capital

 

La société aéronautique toulousaine Aura Aero, qui a effectué avec succès mi-2020 le premier vol public de l’Integral R, son avion biplace de voltige, lève des fonds.

 

L’entreprise de quarante salariés, basée à Francazal, intègre à son tour de table – pour un montant non communiqué – Innovacom (1 Md€ investi depuis 1988), société de capital-innovation indépendante spécialisée dans les technologies du numérique. L’opération doit lui permettre de financer son programme Integral ainsi que la mise en place de sa chaîne d’assemblage et de ses outils industriels. Les premières livraisons d’Integral R (propulsion thermique), actuellement en phase de certification, doivent avoir lieu fin 2021. Cent appareils ont d’ores et déjà été commandés. La version S de l’avion, destinée à équiper les écoles de pilotage, pourrait voir son prototype certifié en fin d’année. Le tour de table permettra par ailleurs de financer le développement d’une version électrique, baptisée Integral E.

Un programme sécurisé

« Avec l’arrivée au capital d’Innovacom, le programme Integral est maintenant totalement lancé, se réjouit Jérémy Caussade, président d’Aura Aero et cofondateur avec Wilfried Dufaud et Fabien Raison. Cette nouvelle étape nous permettra de sécuriser le financement de l’avion jusqu’au lancement de sa version électrique. » De son côté, Jérôme Faul, Managing Partner d’Innovacom, vante la mise en place d’un « processus de conception/fabrication entièrement numérique, ce qu’aucun constructeur d’avions au monde n’a fait pour l’instant, au service de la transition environnementale de l’industrie aéronautique ».

 

LES ECHOS

 

Innovacom mise dans le « Tesla » des airs

 

Fondée en 2018 par trois ex-Airbus, la société Aura Aero ambitionne de mettre sur pied toute une gamme d’avions électriques.

 

Se basant sur un développement de ses appareils 100 % numérique de l’idée jusqu’au premier exemplaire (offrant économie et rapidité de conception), elle a ainsi créé deux premiers biplaces thermiques, l’Integral S (voltige) et l’Integral R (formation). Ces derniers ont effectué leurs premières heures de vol et sont en cours de certification, alors que 100 commandes ont déjà été passées. Ces deux avions, vendus 315 000 euros HT hors option, ont été conçus pour ac-cueillir une motorisation électrique qui devrait elle-même être opérationnelle d’ici 18 mois. Innovacom participe à ce programme de développement de plusieurs millions d’euros afin de permettre à Aura Aero de pérenniser ses projets jusqu’à l’obtention de la certification auprès de la DGAC et de l’AESA – ce qui ouvrira la voie de l’industrialisation. Cette étape industrielle, prévue pour le courant de 2021 sur l’ancienne base militaire de Toulouse-Francazal, nécessitera une nouvelle levée bien plus importante et de nombreux recrutements, alors que l’entreprise emploie aujourd’hui déjà 40 collaborateurs. A terme, Aura Aero ambitionne de fabriquer des avions électriques de transport régional d’une capacité maximum de 19 passagers (seuil nécessitant une certification différente).

 

Innovacom : Jérôme Faul • Conseil juridique investisseur : Joffe & Associés (Thomas Saltiel)

 

Scalinx convertit un premier tour

CF NEWS, Par

Le concepteur francilien de circuits intégrés pour la conversion analogique-numérique réunit près de 5 M€ auprès de Waterstart, Normandie Participations, BNP Paribas Développement, CEN et Unexo, avec, en vue les marchés du radar et des communications à adresser avant 2023.

 

Hussein Fakhoury, Scalinx

 

Scalinx est né, en 2015, avec l’ambition de créer une boîte européenne qui s’affirme comme un leader dans le domaine des semi-conducteurs, marché actuellement dominé par les États-Unis et la Chine, selon son fondateur Hussein Fakhoury. De formation ingénieur en électronique, ce dernier a constitué progressivement une équipe d’une cinquantaine de personnes, afin de développer un convertisseur analogique-numérique, capable de consommer moins d’énergie pour adresser les marchés des radars et des communications. Pour boucler son premier tour de table, la PME parisiano-normande a choisi de s’appuyer sur la boutique SE13 Advisors, et ainsi récolté près de 5 M€ en equity ; un tour mené par Waterstart Capital, pour rappel géré par la société d’investissement NCI, dans lequel figurent également Normandie ParticipationsBNP Paribas DéveloppementCEN Innovation (Caisse d’Épargne de Normandie) et Unexo, pour mémoire, fonds d’investissement des neuf caisses du Crédit Agricole du Grand Ouest. Le montant du financement global est porté à 10,5 M€, en tenant compte du soutien de l’État à travers son plan de relance des Industries stratégiques, ainsi qu’un peu de dette bancaire.

 

Un nouveau tour d’ici 18 mois ?

Jean-Marc Soustre, SE13advisors

 

Basé à Paris, Scalinx s’est développé comme une PME capable de fabriquer un type de composants particuliers, à savoir des circuits intégrés pour la conversion du signal. « Ils sont très importants, dans un cadre technique, puisqu’ils se retrouvent derrière chaque capteur, et derrière chaque capteur, il y a un convertisseur analogique-numérique, explique Hussein Fakhoury. Ce dernier va convertir l’information du capteur, pour qu’elle puisse être traitée par un micro-processeur, puis pour qu’elle soit ensuite stockée, puis exploitée. » La société fournit cette technologie aujourd’hui à quelques clients, dans des domaines tels que la défense, avec Thales, ou encore celui des tests & mesures. La première ambition de Scalinx est de parvenir à attirer d’autres grands noms de ces marchés, pour ensuite se développer sur ceux des radars et des communications, plus ambitieux, en terme de revenus. « Ils ont commencé à travailler sur des marchés de niche, ils ont construit une stratégie pays extrêmement solide, résume Jean-Marc Soustregeneral partner au sein de SE13 Advisors. Ils se retrouvent désormais aux portes de la 5G, de la 6G et du WI-FI 6. » Scalinx, qui devrait recruter une vingtaine de profils d’ici les prochains mois, pourrait relever d’ici à dix-huit mois, en fonction du niveau de maturité de ses prototypes pour appuyer son déploiement sur les deux marchés visés.

 

Les intervenants de l’opération SCALINX