SportEasy passe le premier tour

CFNEWS – Par Baptiste Rubat du Mérac 

 

SportEasy fait partie des start-up contraintes de reporter leur levée de fonds lors du début de la pandémie début 2020. Ses clients, les associations de sport amateur, furent en effet particulièrement touchés par les confinements et les mesures prises pour lutter contre la propagation du virus. L’éditeur parisien d’une application web et mobile de gestion des compétitions sportives et des clubs a fait le dos rond et travaillé sur son produit, avant de renouer avec les investisseurs. « J’ai recontacté les trois ou quatre fonds s’étant montrés particulièrement intéressés l’année dernière, en leur parlant de ce que nous avions fait et du dynamise de l’activité dans un contexte pourtant difficile », raconte Nizar Melki, co-fondateur avec Albin Egasse. Finalement, Seventure mène cette série A de 5 M€ via son véhicule Sport & Performance Capital, suivi par Macif Innovation. Les nouveaux entrants injectent environ 60 % du montant. Déjà impliqué lors du tour initial d’1,3 M€ fin 2016 (lire ci-dessous), le Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) avait en réalité remis au pot début 2020, à nouveau en OC, à hauteur d’1,1 M€. Les autres investisseurs historiques, les business angels comme Cyril Vermeulen et Didier Kuhn, et des family office dont GTCC Wealth (George Khouri) à Dubaï, renouvellent leur confiance.

 

1,5 M€ de chiffre d’affaires attendu cette année

 

Nizar Melki, SportEasy

 

Nizar Melki, SportEasy

 

Âgé d’une dizaine d’années, SportEasy, valorisé entre 15 et 20 M€ par ce dernier tour, entend dépasser cette année le cap du million d’euros de chiffre d’affaires. L’éditeur vise 1,5 M€, près du double du précédent exercice. « Le sport amateur constitue un marché très gros mais aussi très fragmenté avec de nombreux clubs de taille modeste. Nous sommes donc dans un business de volume qui prend du temps à se développer et nécessite de relever », explique l’entrepreneur. Depuis l’annonce de la dernière levée, le nombre de personnes utilisatrices est passé de 600 000 à 1,5 million, et l’effectif de sept à quinze salariés. Paradoxalement, la pandémie et ses conséquences pour le sport amateur n’ont pas empêché les revenus, issus pour moitié des abonnements et pour l’autre de la publicité et d’autres relations avec les marques, de gagner 30 % en 2020. Si la formule d’abonnement centré sur la gestion d’équipes et des rencontres sportives (60 € par an) a connu un peu de perte, celle plus large s’adressant aux associations et comprenant en plus la gestion administrative et sportive et la communication du club fut à l’inverse dynamisée par l’envie de maintenir les contacts entre les membres. Au total, 75 000 équipes utilisent SportEasy, dont 10 000 via les abonnements de gestion de club.

 

Objectif : leader européen dans quatre ans

 

La levée financera la poursuite de l’enrichissement de l’offre, tant dans la gestion d’équipes que de clubs, en essayant par ailleurs d’aller au-delà des seuls sports collectifs. Le travail entrepris avec des partenaires sera poursuivi, dont les marques dans une logique de sponsoring ou encore des centres sportifs comme les salles de foot qui peuvent proposer à leurs clients le système de gestion d’équipes de SportEasy. L’éditeur, dont l’effectif doit doubler en un an, compte également consacrer davantage de moyens à la partie commerciale et marketing afin d’accélérer en France et en Europe. Si l’application existe déjà en anglais, allemand, italien, espagnol, portugais, néerlandais et lituanien, un effort particulier sera fait en Espagne et en Italie où existerait peu de concurrence. Avec l’objectif de devenir leader européen dans quatre ans. En France, l’univers concurrentiel comprend Spacefoot, même si son service Clubeo ressemble avant tout à un site web de club, MyCoach, dont la stratégie repose en partie sur des contrats avec les fédérations, ainsi que les outils de gestion des associations tels Joinly (ex E-Cotiz racheté par BPCE).

 

Les intervenants de l’opération SPORTEASY

 

Société cible : SPORTEASY
Acquéreur ou Investisseur : SEVENTURE PARTNERS, Isabelle de Cremoux, MACIF INNOVATION, Erwann Berthélemé, BUSINESS ANGEL(S), Didier Kuhn, Cyril Vermeulen, FAMILY OFFICES
Acquéreur Avocat Corporate : JONES DAY, Anne Kerneur
Acq. DD Financière : PENTHIEVRE FINANCE, Thierry Dutartre
Société Avocat d’Affaires Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Thomas Saltiel, Charlotte Viandaz, Catherine DIRIL

Cyb Stores lève le voile sur son LBO primaire

CN NEWS –

 

Né en 1994, CybStores ouvre son capital pour la première fois en vue de s’inscrire dans une nouvelle phase de croissance. Au terme d’un process mené par Blue Side, l’entreprise de fabrication et installation de stores fait entrer Socadif Capital Investissement à son capital, lequel était jusqu’à présent intégralement détenu par ses co-fondateurs Christophe Besson (président) et Frédéric Sarah (DAF) et trois managers « très minoritaires ». Le nouvel actionnaire financier a, selon nos informations, injecté un ticket de 3 M€, en l’échange d’une part minoritaire du capital. Cette opération, à l’issue de laquelle le dirigeant conserve plus de 50 % des titres permet également l’entrée de dix managers clés. Le tout est soutenu par une dette apportée par BNP Paribas et Caisse d’Epargne Ile-de-France.

 

Une réglementation favorable

 

Samya Glangetas, Socadif Capital Investissement

Samya Glangetas, Socadif Capital Investissement

 

Etabli à Gennevilliers, CybStores est spécialisé dans le secteur des occultants solaires (stores intérieurs, extérieurs) pour les acteurs du tertiaire en Île-de-France, Bretagne, Pays de la Loire, mais aussi en région bordelaise et niçoise où le groupe s’est implanté plus récemment. Affichant 20 M€ de revenus et une centaine de collaborateurs dont une quarantaine de poseurs, l’entreprise est engagés depuis une dizaine d’années dans l’intégration de sa chaîne de valeur depuis la confection jusqu’à la pose réalisée par des moyens propres. Elle s’inscrit dans un marché porté par le souci croissant des entreprises de la gestion et la maîtrise des dépenses énergétiques dans les bureaux. « La RT2020 impose aux bâtiments tertiaires de plus de 1 000 m2 de baisser de 40 % leur consommation d’énergie d’ici 2030. Cela ouvre des perspectives intéressantes pour CybStores sur le marché de la rénovation, notamment dans le Triangle d’or, à la Défense et dans les grandes métropoles », explique Samya Glangetas, directrice d’investissement chez Socadif Capital Investissement.

 

Développer son maillage territorial

 

En ce sens, le groupe vient de se doter d’une première implantation à Bordeaux, mais s’apprête aussi à ouvrir une agence BtoC à Paris. Depuis le rachat de Technostor en 2015 dans l’Ouest, CybStores a en effet renforcé son activité à destination des particuliers – laquelle représente désormais environ un tiers de son chiffre d’affaires – mais aussi son maillage, initialement concentré en Île-de-France. Son activité est désormais déployée à travers un réseau de douze agences, parmi lesquelles huit sont implantées en région Ouest. Des bases que le groupe entend renforcer en se développant sur de nouvelles géographies, mais aussi en proposant des services BtoC au sein de ses agences BtoB. Des opérations de croissance externe pourront être envisagées pour alimenter ces projets, avec de potentiels réinvestissements de Socadif. A moyen terme, les actionnaires affichent l’ambition d’atteindre 35 M€ de chiffre d’affaires.

 

Les intervenants de l’opération CYB STORES

Société cible : CYB STORES
Acquéreur ou Investisseur : SOCADIF CAPITAL INVESTISSEMENT, Samya Glangetas, Pierre Cottin, MANAGERS, FONDATEUR(S) , Christophe Besson , Frédéric Sarah
Cédant : FONDATEUR(S), Christophe Besson, Frédéric Sarah
Acquéreur Banquier d’Affaires / Conseil M&A : BLUE SIDE / CLEARWATER INTERNATIONAL, Emmanuel Xerri, Jérémy Zeller
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES, Virginie Belle, Paddy Pascot
Acq. DD Financière : MAZARS FINANCIAL ADVISORY SERVICES, Sébastien Voisin, Isabelle Tristan
Managers Avocat d’Affaires : TCJ COTET, Pierre-Jacques Labarde, Aline Léal
Dette : BNP PARIBAS (FINANCEMENT),Brendan Gianoncelli,Eric Marant,CAISSE D’EPARGNE ILE-DE-FRANCE (CEIDF), Brice Hatton

Alentis Therapeutics mène son second tour

CF NEWS –

Démarrage en trombe pour la biotech franco-suisse en quête de molécules anti-fibrotiques qui, après avoir collecté 11 M€ pour se lancer en 2019, réunit 55 M€ pour mener ses études cliniques auprès de Morningside Venture Investments, secondé par Jeito Capital avec le concours des investisseurs de la série A.

 

Alentis Therapeutics se rapproche des essais cliniques et suscite l’enthousiasme des investisseurs. Spin-off de l’Inserm, la biotech créée en 2019 qui avait levé dans la foulée 12,5 MCHF (11,1 M€) vient de réunir cette fois 60 MCHF, soit 55 M€, dans le cadre d’un tour de série B. Mené par le sino-américain Morningside Venture Investments avec le concours de Jeito Capital, ainsi que des investisseurs de la série A, à savoir les suisses BioMed Partners et BB Pureos Bioventures, Bpifrance à travers InnoBio 2, l’allemand High-Tech Gründerfonds et Schroders Capital, ce tour permettra de financer les essais cliniques de phase 1 sur les molécules anti-fibrotiques  d’Alentis Therapeutics.

 

Empêcher, voire inverser le développement de la fibrose

 

Thomas Baumert, Alentis

 

Thomas Baumert, Alentis

 

Développé sur la base des travaux de recherche de Thomas Baumert, médecin et professeur strasbourgeois renommé mondialement dans les maladies du foie, directeur de l’institut des maladies virales et hépatiques de l’Inserm de Strasbourg, Alentis Therapeutics est basé à Bâle. Mais c’est dans son centre son centre de R&D alsacien qu’ont été mises au point des molécules qui pourraient non seulement empêcher mais aussi inverser la croissance du tissu fibrotique dans le foie, les reins… Pour rappel, on parle de fibrose lorsque certains tissus de notre corps, constitués de mailles souples, deviennent fibreux, rigides et obèrent la fonctionnalité des organes. Des troubles fibrotiques responsables, selon Thomas Baumert, de 45 % des décès aux États-Unis et en Europe. Et constitue un facteur de risque important en oncologie. Pour combattre ce mal,  son équipe s’est focalisée sur l’inhibition de la fonction de la protéine Claudin-1 via des anticorps hautement sélectifs.

 

La fibrose du foie, un marché de 17 Md$

 

Rafaèle Tordjman, Jeito Capital

Rafaèle Tordjman, Jeito Capital

 

« Alentis Therapeutics est la seule équipe à s’attaquer directement à la maladie et les premiers résultats obtenus permettent d’envisager de premiers essais sur l’homme fin 2021 – début 2022 », explique Rafaele Tordjman, présidente fondatrice de Jeito Capital qui signe ici son cinquième investissement tout en poursuivant sa levée de fonds (lire ci-dessous). Une perspective alléchante dans la mesure où « le marché mondial de la fibrose du foie est énorme, estimé à 17 Md$ en 2026 », étant intimement lié aux problématiques d’alcool, de diabète, de Nash, d’obésité,… et où les molécules d’Alentis Therapeutics pourraient à terme intéresser vivement des groupes pharmaceutiques. En parallèle, les travaux menés pour combattre la fibrose des reins sont aux-aussi excitants dans la mesure où les cas sont plus rares… ce qui pourrait justifier un accès accéléré au marché. De quoi remplir toutes les cases pour Jeito Capital qui cible les sociétés en fonction de leurs possibilités de croissance et d’accélération en fonction du temps estimé d’accès au marché.

Quantique: 10 millions d’euros pour la startup C12 Quantum Electronics

FRENCHWEB : https://www.frenchweb.fr/quantique-10-millions-deuros-pour-la-startup-c12-quantum-electronics/423738

 

Nous avions longuement échangé avec Matthieu et Pierre Desjardins, les co fondateurs de C12 Quantum Electronics dans notre émission Decode Quantum avec Fanny Bouton et Olivier Ezratty. La startup annonce un tour de table de 10 millions d’euros, auprès du fonds 360 Capital, de Bpifrance, via son fonds Digital Venture, d’Airbus Ventures, de BNP Paribas Développement ainsi que de business angels comme notamment Octave Klaba (OVHcloud). Un financement de Bpifrance et de la Région Ile-de-France complète cette levée.

 

Nous vous proposons de découvrir C12 Quantum Electronics que nous présentent en détail Matthieu et Pierre Desjardins : https://www.spreaker.com/user/decodemedia/decode-quantum-c12?utm_medium=widget&utm_source=user%3A11018906&utm_term=episode_title

 

Conseil Juridique : Thomas Saltiel et Charlotte Viandaz

Beanstock lève 2.5 millions pour relancer l’investissement locatif

Beanstock est une marketplace digitale d’investissements locatifs en Europe qui permet d’acheter, de vendre et de gérer des biens immobiliers d’investissement depuis chez soi.

 

DERNIER(S) FINANCEMENT(S)

#PROPTECH 06.2021

2,5M€

Axeleo Capital, Realty Corporation et business angels

 

CONSEIL JURIDIQUE

Thomas SALIEL & Charlotte VIANDAZ

 

Les Echos – ENTREPRENEUR – Par BRUNO ASKENAZI Le 02/06 à 15:00

Beanstock propose aux particuliers une méthode pour acheter des biens destinés à la location. Un an après sa création, elle lève 2,5 millions d’euros et se revendique rentable.

Si la pandémie a freiné les projets d’investissement locatif, l’attrait de ce type de placement ne se dément pas pour qui veut se constituer un patrimoine, préparer sa retraite ou se garantir des revenus complémentaires.

 

Mieux encore, « le Covid-19 a propulsé l’investissement locatif au sommet des priorités des Français, l’immobilier paraissant en période d’incertitudes le meilleur moyen de se prémunir contre les aléas de la vie », affirme Alexandre Fitussi, cofondateur avec Emma Malha de Beanstock.

 

Acheter et gérer

Les résultats de cette place de marché qui permet d’acheter et de gérer des biens d’investissement reflètent cette tendance. Depuis sa création il y a tout juste un an, elle a accompagné plus d’une centaine de clients pour un volume de transactions de 12 millions d’euros. Déjà rentable, la plateforme affiche une croissance mensuelle à deux chiffres.

 

Des résultats prometteurs qui ont convaincu le fonds Axeleo Capital de miser sur la start-up. Déjà très active dans le secteur des proptechs, la structure d’investissement lyonnaise mène un premier tour de table de 2,5 millions d’euros auquel prennent également part les business angels Oscar Pierre (Glovo) et Jean-Charles Samuelian (Alan).

 

Un modèle de commission

D’ici à la fin de l’année, la jeune pousse promet de couvrir une trentaine de villes. Sur le modèle d’une plateforme B to C, elle permet à des particuliers d’accéder à une sélection de biens à vendre grâce à environ 500 agences immobilières partenaires. Les investisseurs sont ensuite accompagnés à chaque étape de leur parcours, depuis le choix du bien jusqu’à sa gestion locative en passant par le financement et la signature chez le notaire. En contrepartie du service, 100 % en ligne, la start-up prélève une commission de 7,2 %.

 

Sur un marché des biens locatifs qui pèse un quart des transactions, Beanstock veut s’imposer comme l’acteur digital de référence en multipliant par dix son volume d’affaires d’ici fin 2022. Deux priorités sont fixées. D’abord investir dans la collecte et l’analyse de données immobilières afin de démultiplier l’accès à l’offre, quels que soient les critères de l’acheteur. L’autre axe de travail porte sur l’expérience utilisateur, qui doit être la plus fluide et efficace possible tout en couvrant le processus d’investissement. Parmi la cinquantaine de recrutements en CDI ouverts actuellement figurent en bonne place des développeurs Web et des spécialistes de la donnée.

Babbar se référence auprès de fonds normands

CFNEWS –
– 8 conseils

 

Pour agrandir ses équipes, le spécialiste rouennais de l’optimisation du référencement des sites internet lève 2,1 M€ auprès de Go Capital et du fonds Digital Venture de Bpifrance qui mènent le tour, ainsi que de Normandie Participation et du réseau Normandie Business Angels.

 

Quand deux docteurs en science de l’informatique issus de la même promotion de l’Université Paris-Sud s’associent, cela ne donne pas un livre pour enfants mais Babbar, une société experte dans le référencement web. En effet, Guillaume Pitel, créateur de eXenSa, une entreprise de machine learning pour l’analyse de grandes quantités de données a débuté une collaboration en 2019 avec Sylvain Peyronnet, le fondateur du laboratoire privé ix-labs, spécialisé dans les technologies autour des moteurs de recherche, et ayant été à la tête du développement scientifique du moteur de recherche Qwant. Le laboratoire reste en activité tandis qu’eXenSa est en sommeil. Désormais ils lèvent 2,1 M€ auprès de Go Capital et de Bpifrance via son fonds Digital Venture, qui mènent ce tour. Investissent aussi Normandie Participation et du réseau Normandie Business Angels. Par ailleurs, la levée signe la migration de Babbar de Paris à Rouen.

 

Des algorithmes conçus par des universitaires

 

Sylvain Peyronnet, Babbar

 

Sylvain Peyronnet, Babbar

 

Babbar commercialise une suite de logiciels comprenant deux outils. Le premier, babbar.tech est un simulateur de moteur de recherche permettant de prédire la capacité d’un site web à se référencer dans les résultats de recherche. Il a été lancé en novembre dernier. Le second est yourtexte.guru, un gestionnaire des aspects sémantiques d’un site web, issu du ix-labs. Déjà commercialisée par ce dernier, et reprise depuis par Babbar pour lui permettre de proposer une gamme complète d’optimisation SEO (Search Engine Optimisation), la solution compte déjà 1500 utilisateurs et a permis à cette jeune société de générer quelques dizaines de milliers d’euros de revenus. « L’avantage de Babbar est d’être composé de profils universitaires. Tous nos algorithmes sont réalisés maison, ainsi nos coûts opérationnels sont beaucoup plus bas que nos concurrents. Nous sommes aussi les seuls à simuler des algorithmes de popularités thématiques, ce qui est très différenciant pour la communauté du référencement web », explique Sylvain Peyronnet, son présidentBabbar vient donc concurrencer des acteurs comme OnCrawl, qui levait 3,5 M€ en 2018 (lire ci-dessous).

 

Début du recrutement

La jeune société, pour l’instant composée que de ses seuls fondateurs, soient les deux dirigeants, le frère de Sylvain Peyronnet, Guillaume Peyronnet et des trois anciens salariés de la société eXenSa, accueille demain ses trois premiers salariés. Les fonds vont notamment permettre d’accélérer le recrutement, principalement sur des profils tech et produits. Babbar espère doubler ses effectifs d’ici septembre. Aussi, la société veut investir rapidement dans son infrastructure informatique pour se permettre de traiter une plus grande quantité de donnée à des fins de recherche et développement.

 

Les intervenants de l’opération BABBAR

 

Société cible : BABBAR
Acquéreur ou Investisseur : GO CAPITAL , Bruno Guicheux , David Leray , Arthur Mustiere , BPIFRANCE INVESTISSEMENT , Jean-Patrice Anciaux , Claire Castel , NORMANDIE PARTICIPATIONS , NORMANDIE BUSINESS ANGELS (NBA)
Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Charlotte Viandaz
Acq. DD Financière : 2C FINANCE , Benjamin Bitton , Gatien Bruneau
Société Avocat d’Affaires Corporate : ALLIUM (EX BERTHEZENE NEVOUET RIVET) , Julien Proffit

 

Elaia s’invite dans le pré-amorçage

CF NEWS

Le VC vient d’atteindre 55 M€ pour Alpha II et investit désormais, parallèlement à sa stratégie principale, des tickets de 300 K€ en OC ou BSA afin de se positionner très tôt sur des dossiers à fort potentiel.

 

Alpha II, le fonds d’amorçage d’Elaia, poursuit sa levée, mise sur les rails l’été dernier avec un premier closing à 30 M€ annoncé en septembre dernier (lire ci-dessous). Le FPCI dispose désormais 55 M€ grâce à la contribution notamment de Malakoff Humanis, d’une nouvelle tranche du Fonds National d’Amorçage 2 de Bpifrance, et de personnes fortunées. La société de gestion compte atteindre son objectif de 65 M€ en juillet, mais n’est pas encore certaine de déclencher la prolongation de six mois de sa levée afin d’aller chercher le plafond du véhicule fixé à 90 M€.

 

300 K€ en OC ou BSA dans des très jeunes pousses

 

Anne-Sophie Carrese, Elaia Partners

 

Anne-Sophie Carrese, Elaia Partners

 

Le portefeuille comprend huit lignes à ce jour, dont trois relevant d’une stratégie parallèle visant à entrer encore plus tôt dans la vie des sociétés. Alpha II dispose en effet d’une poche de 3/4 M€ dédiée à investir, via des outils non dilutifs immédiatement comme les obligations convertibles ou les bons de souscription d’actions, dans dix à quinze très jeunes pousses. « Il s’agit d’outils faciles et rapides à mettre en place, adaptés au stade du pré-amorçage, explique Anne-Sophie Carrese, associée d’Elaia. Cela nous permet de nous positionner très tôt sur des dossiers à fort potentiel ou portés par une équipe ayant fait ses preuves. »

 

Blindnet, Code Is Law et Flaps

 

Les trois premiers bénéficiaires sont le franco-américain Blindnet, solution proposant aux développeurs d’intégrer dans leurs applications des outils de protection de la vie privée, le français Code Is Law, suite Saas basée sur des API pour la mise en œuvre de la conformité RGPD, et l’espagnol Flaps, moteur d’analyse sémantique des données d’entreprises. Elaia contribue systématiquement à hauteur de 300 K€, ticket semblable à celui d’IT-Translation, investisseur sponsorisé par l’Inria repris par Elaia. Ces investissements initiaux, qualifiés par l’investisseur d’accelerating bridge, ne se limiteront pas cependant aux start-up sortant de l’incubateur de l’Inria lancé il y a deux ans.

 

Les intervenants de l’opération 

 

Essling Capital change de mains

CF NEWS – Par Houda El Boudrari, Publié le 13 avr. 2021 à 16:05, mis à jour le 14 avr. 2021 à 18:01

Télécharger le Communiqué de Presse de CF NEWS

Télécharger le Communiqué de Presse de DDA

 

Quatre ans après son spin-off de Massena et un an après le départ de son président Michele Mezzarobba, la société de gestion aux 450 M€ sous gestion dans le LBO majoritaire et le co-investissement, est cédée par son actionnaire à 100% Frank Noël-Vanderberghe à un duo : l’ex-CVC Domnin de Kerdaniel et l’ancien dirigeant de Ramsay, Filippo Monteleone.

 

Frank Noël-Vandenberghe, Essling Capital

Frank Noël-Vandenberghe, Essling Capital

 

Dans sa courte vie, Essling Capital aura déjà connu bien des rebondissements. Son émancipation en 2017 de Massena (lire ci-dessous), préambule à la cession de cette dernière à Natixis Wealth Management en 2018 (lire ci-dessous), n’a pas coupé le cordon avec son principal actionnaire Frank Noël-Vanderberghe. Ce dernier avait même repris 100 % du capital après le départ, au printemps dernier, de son président Michele Mezzarobba (lire ci-dessous), et mandaté DDA&Company pour trouver une solution d’adossement aux équipes des stratégies co-investissement et LBO majoritaire qui représentent quelque 450 M€ sous gestion. « Malgré un process très resserré, Essling Capital a suscité énormément de marques d’intérêts aussi bien de la part de plateformes cherchant une brique complémentaire que de family offices souhaitant structurer leur stratégie d’investissement pour compte de tiers », commente Didier Choix, associé-fondateur de DDA&Company. «  L’offre de Domnin de Kerdaniel et Filippo Monteleone s’est vite imposée du fait de la complémentarité avec les savoir-faire des équipes d’Essling et d’une longue relation de confiance tissée au préalable », confie Frank Noël-Vandenberghe, qui cède donc 100 % de la société de gestion pour une valeur confidentielle à ce duo composé de l’ex-CVC et de l’ancien cadre dirigeant de la Générale de Santé (Ramsay) qui se sont associés depuis quelques années dans des co-investissements deal by deal dans le secteur de la santé. Le fondateur de Massena compte désormais se consacrer à son mono-family office Chestone Investment group, actif dans l’immobilier et les investissements dans l’Oil & Gas et les matières premières.

 

Un fonds sectoriel santé dans les tuyaux

 

Domnin de Kerdaniel, Careit Investment Advisory

 

Domnin de Kerdaniel, Careit Investment Advisory

 

« Nous nous apprêtions à lancer notre propre fonds sectoriel santé et nous connaissions très bien l’équipe d’Essling avec laquelle nous avons travaillé sur plusieurs process dans le secteur de la santé. Nous avons donc saisi l’opportunité de ce changement de gouvernance pour nous positionner sur cette société de gestion déjà structurée et performante », complète de son côté Domnin de Kerdaniel, le tout nouveau président d’Essling Capital, tandis que son associé Filippo Monteleone prend la présidence du conseil de surveillance de la société de gestion. Le duo avait ainsi co-investi avec Essling dans le LBO du groupe de cliniques C2S au côté d’Eurazeo Patrimoine en 2018 (cédé en 2020 à Elsan), et intermédié le premier LBO des laboratoires Biofutur qui a accueilli également Essling en co-invest. Cette stratégie de co-investissement d’Essling a d’ailleurs été couronnée de succès avec un véhicule levé tous les dix-huit mois, le quatrième millésime étant prévu dans le courant 2021. Un succès qui contraste avec la stratégie fonds de fonds, abandonnée il y a dix-huit mois en raison de l’incapacité à lever de l’équipe sous la houlette de l’ex-Amundi Jean-Pierre Lagache, parti depuis chez Capital Dynamics (lire ci-dessous). L’autre stratégie pérenne de la société de gestion, à savoir le LBO majoritaire sous le nom d’Essling Expansion lancée en 2018 par l’ancien binôme de CM-CIC LBO, Bertrand Fesneau et Rémi Matuchansky, dispose d’un premier véhicule de 117 M€ pour un objectif final de 200 M€ (lire ci-dessous et voir leur fiche annuaire). Ces deux stratégies devraient être complétées très prochainement par le lancement d’un fonds santé pour lequel le duo de nouveaux repreneurs dispose d’une expertise certaine.

 

Les intervenants de l’opération ESSLING CAPITAL

 

Hull synchronise sa cession à un néerlandais

 

L’éditeur américain d’un logiciel centralisant et synchronisant les données clients, au portefeuille d’Alven, Point Nine, Newfund et Kima se vend à la licorne MessageBird.

 

Le métier de VC demandant de la proximité, les sorties de fonds français dans des start-up étrangères ne sont pas légions. Hull est l’une d’elles. L’éditeur, basé à Atlanta mais disposant d’équipes à Paris, d’un logiciel centralisant et synchronisant les données clients, est racheté non par un acteur américain mais par le néerlandais MessageBird. Outre les fondateurs Romain Dardour, Stéphane Bellity et Matthieu Chéreau, non opérationnel, l’actionnariat avait une forte coloration tricolore avec plusieurs business angels dont  Newfund comme premier investisseur, Alven Capital et Kima Ventures, en plus de l’allemand Point Nine. Sans compter les business angels Solomon Hykes (Docker), Thibaud Elzière (eFounders), Matthieu Vaxelaire (Mention) et Fabien Penso (Stuart). Les cédants étaient accompagnés par la banque d’affaires Inflexion Points Partners. Hull et ses quatorze salariés, a développé une technologie d’intelligence artificielle permettant de suivre les interactions des clients sur différents canaux de messagerie. L’entreprise rejoint une licorne ayant levé 200 M$ lors de son dernier tour il y a six mois et multipliant les acquisitions. Sa plateforme de communication omnicanale par SMS, chat ou WhatsApp entre autres est utilisée par 15 000 clients dans le monde.

 

Les intervenants de l’opération HULL GROUP (HULL.IO)

 

Société cible : HULL GROUP (HULL.IO)
Acquéreur ou Investisseur : MESSAGE BIRD , Robert Vis
Cédant : ALVEN CAPITAL , POINT NINE CAPITAL (POINT9) , KIMA VENTURES , NEWFUND , 50 PARTNERS CAPITAL , BUSINESS ANGEL(S)
Acquéreur Avocat Corporate : POLSINELLI, JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Virginie Davion, Paddy Pascot
Acq. DD Juridique et Fiscale : JOFFE & ASSOCIES , Thomas Saltiel , Virginie Davion, Paddy Pascot
Société Banquier d’Affaires / Conseil M&A : INFLEXION POINTS TECHNOLOGY PARTNERS (IPTP) , Frederic Aries , Hubert Catanese , Flavian Girard
Société Avocat d’Affaires Fiscalité : CMS FRANCIS LEFEBVRE AVOCATS , Jean-Charles Benois , Thomas Louvel
Société Avocat d’Affaires Autre : CMS FRANCIS LEFEBVRE AVOCATS , Xavier Cambier , Camille Allouchery
Société DD Financière : 2C FINANCE , Aline Leparmentier

Lignes directrices SFDR et Taxonomy

Par Olivier DUMAS (co-auteur : Nicolas DESMATS)

 

L’objectif du présent document est de fournir une synthèse sur les modalités de mise en conformité avec les Règlements (UE) 2019/2088 du 27 novembre 2019 et (UE) 2020/852 du 18 juin 2020 (ci-après défini les « Règlements SFDR et Taxonomy »).  Par ailleurs, ce document souhaite également mettre en lumière les principales conséquences de cette mise en conformité pour les acteurs des marchés financiers en Europe au sens entendu par le Règlement SFDR.

 

Lignes directrices SFDR Taxonomy