Cubyn stocke un quatuor de nouveaux investisseurs

CFNEWS
– 10 conseils

 

Le logisticien dédié au e-commerce, en passe de se doter de nouveaux entrepôts en région parisienne et à Madrid, ouvre son capital contre 35 M€ à Eurazeo (Idinvest), Bpifrance Large Venture, First Bridge et Fuse Venture.

 

Alors que la crise sanitaire a dopé les ventes en ligne de produits, en hausse de 32 % en France en 2020 selon la Fevad (fédération e-commerce et vente à distance), Cubyn triple pratiquement la taille de sa levée de 12M€ de l’été 2019 (lire ci-dessous). Le logisticien dédié au e-commerce accueille Eurazeo (Idinvest) et Large Venture de Bpifrance en chefs de file d’un tour de 35 M€. Le fonds parisien First Bridge Ventures, porté par le milliardaire hong-kongais Adrian Cheng, les suit avec un ticket inférieur, confirmant son activité dans l’Hexagone après avoir misé sur Tiller l’été dernier, vendu depuis, et sur Chefclub il y a deux mois (lire ci-dessous). Le britannique Fuse Venture, dirigé par Spyro Korsanos, ancien de Rocket Internet / Global Founders Capital, fait lui aussi son entrée, tandis que les historiques DN Capital360 CapitalVille de Demain, autre véhicule de Bpifrance, et BNP Paribas Développement remettent au pot. Seul Partech, impliqué lors de l’amorçage et du premier tour, ne suit pas.

 

Grosses levées américaines

 

Adrien Fernandez Baca, Cubyn

Adrien Fernandez Baca, Cubyn

 

« Nous cherchions entre 15 et 20 M€ seulement et des fonds capables à la fois de nous accompagner à l’international et de réinvestir aux tours suivants », explique le président Adrien Fernandez-Barca, co-fondateur avec le directeur technique Mathieu Lemaire, accompagnés dans leur recherche par la banque d’affaires Clipperton. L’intérêt des investisseurs pour Cubyn fait écho aux levées des américains ShipMonk, financé par Summit Partners et Periphas Capital (growth et LBO) à hauteur de 255 M$ depuis trois mois, et ShipBob, à qui Softbank Vision Fund a consacré 68 M$ il y a six mois.

 

Nouvel entrepôt à Madrid

 

Le repositionnement l’été 2019 vers une activité de logisticien à part entière semble avoir porté ses fruits puisque le volume d’affaires traité atteint 250 M€ en 2020, soit un chiffre d’affaires de l’ordre de 25 M€ selon nos informations. Dans ce modèle, Cubyn stocke dans son entrepôt les articles des e-commerçants comme BackmarketRakutenFnacFittrach et Chefclub, et prend en charge la préparation, l’emballage et l’expédition des commandes. À chacune de ces étapes, la technologie optimise le processus via des algorithmes ou des robots. « Un changement structurel s’opère dans les habitudes de consommation profitant au e-commerce et donc mécaniquement aux e-logisiticiens. D’autant plus que les acteurs traditionnels ont eu du mal à gérer cette hausse des volumes en raison en particulier d’un gros manque de capacité », avance l’entrepreneur. Le spécialiste de la logistique à la demande remplacera dans les prochains mois son entrepôt actuel de Gennevilliers par un nouveau centre de 25 000 m² en région parisienne, et s’apprête à en ouvrir un à Madrid destiné à couvrir l’Espagne et le Portugal. Un premier pas en Europe qui devrait précéder des lancements en ItalieRoyaume-Uni et Allemagne dans les 18 mois. La start-up parisienne espère pratiquement doubler son effectif à 165 personnes cette année.

 

Les intervenants de l’opération CUBYN

 

RED Horticulture éclaire son premier tour

Le créateur d’un système d’éclairage intelligent pour les serres lève environ 2 M€ auprès de Demeter, lead, pour accélérer sa commercialisation.

 

Dans la culture en serre, beaucoup de paramètres comme l’irrigation, l’humidité ou encore la concentration en CO2 sont contrôlés par le maraîcher, mais selon RED Horticulture le contrôle de la luminosité n’est pas encore assez maîtrisé. C’est donc sur ce secteur que la jeune pousse s’est positionnée en mettant au point un système d’éclairage intelligent. Pour accélérer sa commercialisation, elle lève 2,5 M€ auprès de Demeter et d’investisseurs historiques, le montant contient une part de non-dilutif mais les fondateurs ont tenu à rester discret sur le détail. Une première levée de 100 K€ avait eu lieu en décembre 2018, auprès de deux business angels. Ce sont deux ingénieurs issus de l’INSA Lyon, Yassine El Qomri et Louis Golaz après un avoir travaillé respectivement chez Mitsubishi et Poma, un spécialiste de l’ingénierie mécanique, qui ont fondé en 2018 la start-up.

 

Éclairage intelligent

 

Yassine El Qomri, Red Horticulture

Yassine El Qomri, Red Horticulture

 

La phase de commercialisation a débuté en 2019. Les fondateurs ont élaboré leur solution auprès d’agriculteurs, notamment Yassine El Qomri, président de RED Horticulture qui développe la R&D depuis près de cinq ans. « En maitrisant correctement la lumière, sa couleur et son intensité : on peut augmenter la plus-value de la production d’une serre, affirme Yassine El Qomri. La photobiologie nous renseigne sur l’impact de la lumière sur les plantes, on peut ainsi contrôler la croissance, le rendement, le goût, le taux de sucre et même la concentration de certaines molécules d’intérêt spécifiques à certaines plantes. » Un éclairage précis pouvant provoquer une réponse déterminée, la jeune pousse a déjà préprogrammé, via un logiciel propriétaire, l’illumination de certains végétaux. Le modèle de commercialisation comprend donc la vente des luminaires mais aussi un abonnement à leur plateforme « Solstice », sur lequel le maraîcher peut suivre et contrôler les paramètres de luminosités. De plus, un service d’accompagnement est proposé pour faire correspondre la stratégie photo-biologique aux objectifs du cultivateur. RED Horticulture compte désormais près d’une cinquantaine de clients dont de gros producteurs comme Thomas Plants, mais souhaite garder son chiffre d’affaires confidentiel. La levée va lui permettre d’accélérer sa commercialisation par du recrutement, la start-up comptant actuellement douze salariés, mais aussi de développer de nouveaux algorithmes de pilotage.

 

Les intervenants de l’opération RED HORTICULTURE

 

Le groupe Piscines Magiline réorganise son capital autour de son dirigeant

Lire le Communiqué de Presse

 

Le groupe Piscines Magiline procède à une réorganisation de son capital autour de son dirigeant, Mr Hervé Ricard qui devient majoritaire, des membres de son comité de direction, de la société d’investissement GENEO Capital Entrepreneur, nouvel entrant et de Bpifrance déjà actionnaire depuis 2016. Cette opération permet à l’entreprise de poursuivre son projet de développement avec une vraie vision sur le moyen terme, fondée sur l’innovation et la responsabilité sociétale.  

 

La stratégie d’Hervé Ricard et de son équipe, soutenue par GENEO Capital Entrepreneur et Bpifrance, consiste à poursuivre la politique d’innovation, de différenciation et de service de la société Piscines Magiline tout en accélérant le développement de son activité.

 

Avec le soutien de ses actionnaires historiques, UI Investissement (via l’Irpac depuis 2007), Bpifrance, ESFIN et BTP Capital (depuis 2016), et Demeter (via le FEM depuis 2018), le groupe Piscines Magiline a déployé un plan stratégique ambitieux autour de 5 axes principaux :

 

  • Investir en Recherche & Développement pour élargir ses gammes et imaginer la piscine nouvelle génération : connectée et responsable.
  • Investir dans son outil industriel pour moderniser son usine et augmenter ses capacités de production.
  • Développer des partenariats avec les équipementiers clés du marché.
  • Augmenter la visibilité de la marque en investissant dans les médias (TV, presse, Internet).
  • Optimiser son organisation commerciale pour être en ligne avec ses objectifs de développement et d’accompagnement du réseau.

 

Les fondations de cette société, qui a fêté ses 25 ans en 2019, sont solides avec un outil industriel performant, une proposition de création de valeur avec une offre produits exclusive, un positionnement Premium clair, un réseau de concessionnaires de qualité, la caution unique sur son marché du Label Origine France Garantie.

 

La société est prête pour affronter les challenges de demain et anticiper les évolutions et besoins des clients. Les nouveaux enjeux sont passionnants pour cette PME troyenne toujours en mouvement et qui aime bousculer son marché : imposer sa vision de la piscine nouvelle génération, intelligente, automatique et connectée, s’engager dans une ambitieuse démarche RSE, imaginer de nouveaux services pour ses clients.

 

Dans un marché porteur avec des perspectives de développement importantes à moyen terme, les leviers de croissance propres à Magiline sont clairement définis : un meilleur maillage du territoire français au niveau de son réseau de revendeurs, des opportunités de développement à l’export, le marché de la rénovation de piscine à fort potentiel avec une nouvelle offre produits adaptée.

 

Hervé Ricard, PDG du groupe Piscines Magiline, déclare : « Cette opération vise à consolider notre stratégie de développement autour d’un actionnariat resserré et pleinement engagé à mes côtés pour porter ce projet sur le moyen terme. La belle aventure humaine de Piscines Magiline va pouvoir se poursuivre autour du Comité de Direction avec l’ensemble du personnel de l’entreprise grâce à la confiance accordée par nos deux investisseurs, GENEO Capital Entrepreneur et Bpifrance. C’est autour de nos objectifs partagés que nous construirons tous ensemble un modèle ambitieux et créateur de valeur. »

 

François Picarle, directeur associé GENEO Capital Entrepreneur, ajoute : « Nous sommes convaincus chez GENEO que la France compte au sein de ses territoires de nombreuses PME capables de s’imposer parmi les leaders internationaux de leurs marchés : c’est l’ambition de GENEO de les accompagner et c’est l’histoire que le groupe Piscines Magiline est en train d’écrire ! Nous sommes donc extrêmement fiers d’accompagner Hervé Ricard et toute son équipe dans la poursuite de leurs ambitions de croissance durable, Nous aurons notamment à cœur, grâce au Carnet de Croissance, d’appuyer l’entreprise dans sa démarche d’innovation à impact positif, permettant à Magiline d’offrir à ses clients toujours plus de bien-être en étant toujours plus respectueux de l’environnement ».

 

Olivier Fosse, directeur d’Investissement de Bpifrance, ajoute : « Nous sommes ravis de continuer à soutenir Hervé Ricard et ses managers et d’accompagner ainsi Piscines Magiline dans cette nouvelle étape de son développement. Le savoir-faire historique du groupe et sa forte capacité d’innovation en font un emblème de la French Fab, l’excellence industrielle française ».

 

Piscines Magiline, c’est…

 

Créée en 1994, cette société́ troyenne s’est imposée comme l’un des leaders sur le marché́ de la construction et de la rénovation de piscines en France et à l’étranger avec une solution globale et intégrée, un savoir-faire industriel reconnu et des arguments forts : le meilleur de la technologie pour des piscines de qualité́ et performantes, de nombreuses innovations pour mieux se différencier, une identité́ “France” très affirmée avec le label Origine France Garantie. Hervé Ricard en est le Président depuis 2012.

 

Piscines Magiline en chiffres :

 

  • N°3 sur le marché de la construction de piscines en France
  • Un réseau de 150 distributeurs exclusifs dans le monde
  • Présence dans 33 pays avec des positions fortes en Europe et en Asie
  • Un CA supérieur à 30 millions d’euros
  • Plus de 45 000 bassins réalisés depuis 26 ans
  • 87 brevets internationaux
  • Un effectif total supérieur à 100 salariés

 

Intervenants de l’opération :

 

Investisseurs : GENEO Capital Entrepreneur (François Picarle, Marie Kirch), Bpifrance (Olivier Fosse)

Banques : Arrangeur et agent CIC EST (Olivier Tochon), Co arrangeur Crédit Lyonnais (Dirk Weinand), Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Champagne Bourgogne, Caisse d’Epargne Grand Est Europe.

Société conseil : SODICA Corporate Finance (Didier Lenz, Guillaume Queyrat, Antoine Emery)

Conseil juridique : Thémis (Charlotte Lagrange, Xavier Roguet)

Due diligence (VDD) :

  • KPMG (Yoann Lefort, Olivier Jauze)
  • HPML (Thomas Hermetet, Virginie Florance)

Acquéreur Avocat Corporate : Joffe & Associés (Romain Soiron, Aymeric Dégremont, Paddy Pascot)

Acquéreur due diligence stratégique : Neovian Partners (Patrick Richer, Théo Petitjean)

Acquéreur due diligence financière : Next ! Financial Advisors (Hervé Krissi, Laura Guérin, Dan Jeannin)

 

Cédants : UI Investissement (Fabien Patillaud, Elisa Le Tallec), Demeter (Guillaume Laffineur), ESFIN Gestion (Patrice Baticle) et BTP Capital Investissement (Charles-Henri Dolle)

 

Contacts presse :

 

Piscines Magiline

Dentsu Consulting – Stéphanie Laurent

Tél. : 33 6 60 25 43 06 – stephanie.laurent@dentsuconsulting.fr

 

GENEO Capital Entrepreneur

François Picarle

Tel. : +33 6 17 71 69 07 – francois.picarle@geneocapitalentrepreneur.com

 

Bpifrance

Sarah Madani

Tel. : + 33 1 42 47 96 89 – sarah.madani@bpifrance.fr

 

A propos de GENEO Capital Entrepreneur

 

GENEO Capital Entrepreneur est une société d’investissement et d’accompagnement qui appuie les PME et ETI dans leurs projets de capital développement et de transmission. Elle prend des participations minoritaires au capital d’entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 10M€ et un résultat opérationnel supérieur à 1M€. Sa raison d’être, inscrite dans ses statuts, est de donner aux PME et ETI investies les moyens de leurs ambitions, dans une approche durable et à impact positif. La forme de société d’investissement (plutôt que fonds) permet de maîtriser le temps et mettre en œuvre des stratégies de long terme. Chaque entreprise investie bénéficie d’un parcours d’accompagnement personnalisé, établi avec l’équipe dirigeante, qui prend la forme d’un Carnet de Croissance. La Communauté GENEO, composée de 130 entrepreneurs et familles, permet également du partage d’expérience et de réseaux business.

Plus d’information sur : https://geneocapitalentrepreneur.com/

 

A propos de Bpifrance

Les investissements en fonds propres de Bpifrance sont opérés par Bpifrance Investissement. Bpifrance finance les entreprises – à chaque étape de leur développement – en crédit, en garantie et en fonds propres. Bpifrance les accompagne dans leurs projets d’innovation et à l’international. Bpifrance assure aussi leur activité export à travers une large gamme de produits. Conseil, université, mise en réseau et programme d’accélération à destination des startups, des PME et des ETI font également partie de l’offre proposée aux entrepreneurs. Grâce à Bpifrance et ses 50 implantations régionales, les entrepreneurs bénéficient d’un interlocuteur proche, unique et efficace pour les accompagner à faire face à leurs défis.

Plus d’information sur : www.bpifrance.fr/presse.bpifrance.fr

Suivez Bpifrance sur Twitter : @Bpifrance – @BpifrancePresse

Vestiaire Collective s’habille en licorne

Lire l’article original : https://www.cfnews.net/L-actualite/Capital-innovation-developpement/Operations/8eme-tour/Vestiaire-Collective-s-habille-en-licorne-357179

Par 

 

La place de marché de vêtements haut de gamme d’occasion signe un troisième tour en moins de deux ans, de 178 M€, mené par Kering et Tiger Global.

 

Si Vestiaire Collective s’était distingué au printemps dernier en bouclant une levée de 59 M€ pendant le confinement (lire ci-dessous), le site marchand se fait remarquer aujourd’hui en atteignant le statut de licorne. Il réunit un huitième tour, le troisième en moins de deux ans, de 178 M€, mené par Kering et par l’investisseur américain Tiger Global, dont le portefeuille comprend notamment Ivalua et Dataiku. Plusieurs actionnaires existants, le pdg Maximilian BittnerLarge Venture de Bpifrance, Condé NastEurazeo GrowthIdinvestFidelity InternationalKorelya CapitalLuxury Tech Fund et Cuir Invest, et Vitruvian Partners, réinvestissent. Korelya procède via un véhicule ad hoc souscrit par son sponsor sud-coréen Naver, comme il l’a fait récemment dans le dossier Wallapop (lire ci-dessous). L’opération, organisée par Goldman Sachs, comprend une part de cash-out, selon le dirigeant, d’un montant confidentiel, tout comme la valorisation exacte. L’investisseur historique Ventech, présent depuis 2010 via son fonds III levé en 2007, n’allège pas sa participation, pas plus que les britanniques Balderton et Vaultier7. De son côté, le groupe de luxe français s’adjuge environ 5 % du capital seulement.

 

Volume de transaction doublé en 2020 à 400 M€

 

Maximilian Bittner, Vestiaire Collective

Maximilian Bittner, Vestiaire Collective

 

Le volume de transactions sur la place de marché a plus que doublé en 2020, porté par la croissance du secteur de la mode d’occasion, accélérée depuis trois ans et plus encore depuis le début de la pandémie. « Le doublement de notre activité l’année dernière a confirmé l’attractivité de notre modèle. C’est sur cette base que nous avons lancé le processus de levée de fonds, qui fut très rapide et facilité par nos contacts réguliers avec des investisseurs très divers », assure Clara Chappaz, en charge de la croissance (chief of growth officer) chez Vestiaire Collective. Plus de 2,5 millions d’articles de marques sont disponibles et le panier moyen atteint 300 €. En 2019, les ventes s’élevaient à 200 M€, sur lesquelles est prélevée une commission, en moyenne de 20 % aujourd’hui mais variable selon les pays depuis l’année dernière. L’essor de la plateforme aux 400 salariés – dont 300 en France notamment dans l’entrepôt de Tourcoing – et onze millions de membres, visant une certification B Corp pour la fin du printemps, profiterait de l’engagement écologique grandissant des plus jeunes consommateurs.

 

Intégrer l’industrie de la mode

Clara Chappaz, Vestiaire Collective

Clara Chappaz, Vestiaire Collective

 

L’investissement de Kering traduit la volonté de Vestiaire Collective de ne pas exclure les marques, à qui est proposé un nouveau service. Les vendeurs des boutiques traditionnelles peuvent ainsi proposer aux clients qu’ils revendent sur la plateforme leurs articles, en échange d’un bon d’achat. Un pilote a débuté il y a dix jours avec Alexander McQueen, première marque de Kering à intégrer cette démarche circulaire. Générant la moitié de ses revenus en Europe, le site veut continuer à grandir au-delà, visant particulièrement l’Asie et les États-Unis. Ses implantations asiatiques, pilotées à ce stade depuis Hong Kong mais comprenant aussi Singapour et l’Australie, doivent être complétées au Japon et dès le mois prochain en Corée du Sud, où Korelya et Naver l’aideront à se lancer. L’effort d’innovation technologique se traduit par l’ouverture de 150 postes entre Paris et le bureau de Berlin en cours d’installation.

Les intervenants de l’opération VESTIAIRE COLLECTIVE (EX VESTIAIRE DE COPINES)

 

 

Supli commande un premier tour

CF NEWS – Par 

 

L’application qui facilite la prise de commande et la communication entre les fournisseurs et les restaurateurs lève 1,2 M€ auprès d’Axeleo Capital, Kima Ventures et de business angels.

 

Parmi les acteurs de la gestion des commandes entre restaurateurs et fournisseur, le parisien Supli a levé, discrètement, en avril dernier 1,2 M€ auprès du VC lyonnais Axeleo, qui a mobilisé Axeleo Capital 1 pour un ticket d’environ 300 K€ ainsi que trois fonds de Hi Inov (FPCI SNCF DV 2, Hi Inov 2 et Hi Inov Evergreen) pour 175 K€ dont il a obtenu la gestion de la poche d’amorçage (lire aussi..). Kima (Kima Ventures II) a apporté 150 K€ et des business angels  le solde 10 K€ à 50 K€. 800 K€ sont apportés par Bpifrance. Fondé en 2017 par Antoine Gutierrez, un banquier de formation, Glenn Allogho un ingénieur polytechnicien qui a codé pour BeNext ou Bazarchic et Romain Rousselet fort d’une expérience dans le groupe Bocuse, le développement initial a été financé par leur ressource propre.

 

Simplifier la gestion des commandes

 

Romain Rousselet, Supli

 

« Je suis parti travailler pour le groupe Bocuse en Chine il y a déjà cinq ans, explique Romain Rousselet. Parmi mes missions il y avait l’approvisionnement et je passais de 20 à 30 minutes tous les soirs à faire les commandes alors qu’on avait une carte bloquée sur six mois et qu’on commandait toujours les mêmes produits dans les mêmes quantités. En regardant le marché français qui compte 250 000 restaurants et plus de trente milliards d’achats alimentaires par an, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire. » Comme son concurrent allemand Choco, Supli simplifie la gestion des commandes pour les restaurateurs en les centralisant sur sa plateforme et en leur permettant d’avoir un contact direct avec les fournisseurs via un chat. Il compte désormais plus de 10 000 entreprises et 250 fournisseurs mais garde son chiffre d’affaires confidentiel. L’application est gratuite pour les restaurateurs et les fournisseurs paient un abonnement mensuel de quelques centaines d’euros, pouvant évoluer en fonction du volume des commandes passées via l’application. Afin de séduire les fournisseurs, Supli leur fournit un annuaire de restaurateurs leur permettant de les démarcher.

 

Les intervenants de l’opération SUPLI

 

 

Aura Aero boucle une levée de fonds pour industrialiser son avion éco-responsable

LE JOURNAL DES ENTREPRISES

 

Le constructeur aéronautique Aura Aero (40 salariés, CA: non communiqué) vient de réaliser une levée de fonds, dont le montant n’a pas été dévoilé.

 

L’opération inclut une prise de participation d’Innovacom, société de capital-innovation spécialisée dans les technologies du numérique. Elle permet à Aura Aero de boucler le financement de son programme d’avions éco-responsables Integral. La société créée en 2018 va pouvoir lancer la mise en place de la chaîne d’assemblage et de ses outils industriels. Aura Aero indique avoir déjà reçu 100 commandes dont 4 fermes de son avion Integral R (propulsion thermique), actuellement en phase de certification, et programme les premières livraisons pour la fin 2021. La version S, destinée à équiper les écoles de pilotage verra décoller son prototype l’été prochain. La levée de fonds va aussi permettre le développement d’une version électrique, Integral E, avec la mise en place d’un banc d’intégration de la chaîne de propulsion électrique.

 

LA LETTRE M

 

Aura Aero fait entrer Innovacom à son capital

 

La société aéronautique toulousaine Aura Aero, qui a effectué avec succès mi-2020 le premier vol public de l’Integral R, son avion biplace de voltige, lève des fonds.

 

L’entreprise de quarante salariés, basée à Francazal, intègre à son tour de table – pour un montant non communiqué – Innovacom (1 Md€ investi depuis 1988), société de capital-innovation indépendante spécialisée dans les technologies du numérique. L’opération doit lui permettre de financer son programme Integral ainsi que la mise en place de sa chaîne d’assemblage et de ses outils industriels. Les premières livraisons d’Integral R (propulsion thermique), actuellement en phase de certification, doivent avoir lieu fin 2021. Cent appareils ont d’ores et déjà été commandés. La version S de l’avion, destinée à équiper les écoles de pilotage, pourrait voir son prototype certifié en fin d’année. Le tour de table permettra par ailleurs de financer le développement d’une version électrique, baptisée Integral E.

Un programme sécurisé

« Avec l’arrivée au capital d’Innovacom, le programme Integral est maintenant totalement lancé, se réjouit Jérémy Caussade, président d’Aura Aero et cofondateur avec Wilfried Dufaud et Fabien Raison. Cette nouvelle étape nous permettra de sécuriser le financement de l’avion jusqu’au lancement de sa version électrique. » De son côté, Jérôme Faul, Managing Partner d’Innovacom, vante la mise en place d’un « processus de conception/fabrication entièrement numérique, ce qu’aucun constructeur d’avions au monde n’a fait pour l’instant, au service de la transition environnementale de l’industrie aéronautique ».

 

LES ECHOS

 

Innovacom mise dans le « Tesla » des airs

 

Fondée en 2018 par trois ex-Airbus, la société Aura Aero ambitionne de mettre sur pied toute une gamme d’avions électriques.

 

Se basant sur un développement de ses appareils 100 % numérique de l’idée jusqu’au premier exemplaire (offrant économie et rapidité de conception), elle a ainsi créé deux premiers biplaces thermiques, l’Integral S (voltige) et l’Integral R (formation). Ces derniers ont effectué leurs premières heures de vol et sont en cours de certification, alors que 100 commandes ont déjà été passées. Ces deux avions, vendus 315 000 euros HT hors option, ont été conçus pour ac-cueillir une motorisation électrique qui devrait elle-même être opérationnelle d’ici 18 mois. Innovacom participe à ce programme de développement de plusieurs millions d’euros afin de permettre à Aura Aero de pérenniser ses projets jusqu’à l’obtention de la certification auprès de la DGAC et de l’AESA – ce qui ouvrira la voie de l’industrialisation. Cette étape industrielle, prévue pour le courant de 2021 sur l’ancienne base militaire de Toulouse-Francazal, nécessitera une nouvelle levée bien plus importante et de nombreux recrutements, alors que l’entreprise emploie aujourd’hui déjà 40 collaborateurs. A terme, Aura Aero ambitionne de fabriquer des avions électriques de transport régional d’une capacité maximum de 19 passagers (seuil nécessitant une certification différente).

 

Innovacom : Jérôme Faul • Conseil juridique investisseur : Joffe & Associés (Thomas Saltiel)

 

Scalinx convertit un premier tour

CF NEWS, Par

Le concepteur francilien de circuits intégrés pour la conversion analogique-numérique réunit près de 5 M€ auprès de Waterstart, Normandie Participations, BNP Paribas Développement, CEN et Unexo, avec, en vue les marchés du radar et des communications à adresser avant 2023.

 

Hussein Fakhoury, Scalinx

 

Scalinx est né, en 2015, avec l’ambition de créer une boîte européenne qui s’affirme comme un leader dans le domaine des semi-conducteurs, marché actuellement dominé par les États-Unis et la Chine, selon son fondateur Hussein Fakhoury. De formation ingénieur en électronique, ce dernier a constitué progressivement une équipe d’une cinquantaine de personnes, afin de développer un convertisseur analogique-numérique, capable de consommer moins d’énergie pour adresser les marchés des radars et des communications. Pour boucler son premier tour de table, la PME parisiano-normande a choisi de s’appuyer sur la boutique SE13 Advisors, et ainsi récolté près de 5 M€ en equity ; un tour mené par Waterstart Capital, pour rappel géré par la société d’investissement NCI, dans lequel figurent également Normandie ParticipationsBNP Paribas DéveloppementCEN Innovation (Caisse d’Épargne de Normandie) et Unexo, pour mémoire, fonds d’investissement des neuf caisses du Crédit Agricole du Grand Ouest. Le montant du financement global est porté à 10,5 M€, en tenant compte du soutien de l’État à travers son plan de relance des Industries stratégiques, ainsi qu’un peu de dette bancaire.

 

Un nouveau tour d’ici 18 mois ?

Jean-Marc Soustre, SE13advisors

 

Basé à Paris, Scalinx s’est développé comme une PME capable de fabriquer un type de composants particuliers, à savoir des circuits intégrés pour la conversion du signal. « Ils sont très importants, dans un cadre technique, puisqu’ils se retrouvent derrière chaque capteur, et derrière chaque capteur, il y a un convertisseur analogique-numérique, explique Hussein Fakhoury. Ce dernier va convertir l’information du capteur, pour qu’elle puisse être traitée par un micro-processeur, puis pour qu’elle soit ensuite stockée, puis exploitée. » La société fournit cette technologie aujourd’hui à quelques clients, dans des domaines tels que la défense, avec Thales, ou encore celui des tests & mesures. La première ambition de Scalinx est de parvenir à attirer d’autres grands noms de ces marchés, pour ensuite se développer sur ceux des radars et des communications, plus ambitieux, en terme de revenus. « Ils ont commencé à travailler sur des marchés de niche, ils ont construit une stratégie pays extrêmement solide, résume Jean-Marc Soustregeneral partner au sein de SE13 Advisors. Ils se retrouvent désormais aux portes de la 5G, de la 6G et du WI-FI 6. » Scalinx, qui devrait recruter une vingtaine de profils d’ici les prochains mois, pourrait relever d’ici à dix-huit mois, en fonction du niveau de maturité de ses prototypes pour appuyer son déploiement sur les deux marchés visés.

 

Les intervenants de l’opération SCALINX

 

 

J&A conseille Gleeph

Lire l’article des Echos

Lire le communiqué de presse :

Gleeph, la Banque des Territoires, via les Investissements d’Avenir et des co-investisseurs privés annoncent un financement de 2 millions d’euros pour Gleeph : l’application sociale du livre

 

Un double objectif : accélérer son développement à l’international et étoffer son offre grand public

 

 

Paris, le 26 novembre 2020 – Dans un contexte social et économique délicat pour le monde de l’édition, Gleeph, lancée en 2019 par Guillaume Debaig et Khalil Mouna, la Banque des Territoires, pour le compte des Investissements d’Avenir dont elle est opérateur, et des co-investisseurs privés de banques et d’institutions, annoncent avoir finalisé un financement de 2 millions d’euros pour soutenir les prochaines étapes du développement de la Start-up française. Avec son concept numérique communautaire et mondial autour du livre, Gleeph permet de gérer sa bibliothèque, de découvrir des livres, d’échanger entre lecteurs et de partager ses avis. Elle donne également la possibilité de trouver un livre chez un libraire indépendant, un libraire en ligne ou une bibliothèque. La Banque des Territoires réalise un investissement d’un million d’euros pour le compte du Fond National de la Société Numérique au titre du Programme d’Investissement d’Avenir (PIA) mis en place par l’État pour financer des investissements innovants et prometteurs sur le territoire. Les actionnaires historiques (Business Angels) de la jeune entreprise ont également participé au tour de table. Ce financement en capital est complété par du financement bancaire et des aides de la Région Nouvelle-Aquitaine et de Bpifrance.

 

Un objectif ambitieux : le passage à l’échelle d’ici les 24 prochains mois

 

La somme nouvellement levée va permettre à Gleeph d’accélérer son développement et d’étoffer son offre grand public en proposant de nouvelles fonctionnalités et des services premium. Une montée en charge progressive de la plateforme devrait s’opérer pour atteindre environ 1,8 millions d’utilisateurs à fin 2021 et 5,4 millions en 2023. La source principale de revenus de Gleeph provient aujourd’hui de la mise en place de services spécifiques à destination des éditeurs tels que JC Lattes, Calmann Levy, Hachette Livres, Rivka, HC Editions, l’Alchimiste ou encore Audiolib. Ces services comprennent une offre de publicité ciblée, la réalisation d’études ‘test & learn’ pour le choix de couvertures de livres ou encore l’accès à des technologies permettant une meilleure connaissance du lectorat. Gleeph développe également des services pour les distributeurs (libraires, grandes surfaces spécialisées et sites de e-commerce). Outre des services de click & collect, Gleeph a développé des outils de recommandations de livres, comme par exemple avec le site lalibrairie.com.

 

 

« Avec l’un des réseaux de libraires les plus denses au monde, la lecture est parmi les activités culturelles préférées des Français. En 2019, il s’est vendu en France 435 millions de livres pour un chiffre d’affaires de 4 Mds€. Avec notre application, nous proposons un modèle porteur d’avenir pour le secteur de l’édition face aux défis de l’ère numérique et aux mutations du marché de l’édition. Cette nouvelle levée de fonds va nous permettre d’atteindre nos objectifs ambitieux et de perfectionner notre concept pour fournir à nos utilisateurs et partenaires une application et des services de qualité ainsi répondre à leurs envies et besoins. » Guillaume Debaig, Président co-fondateur, Gleeph

 

L’application Gleeph compte à ce jour environ 250 000 utilisateurs dont plus de 50 % ont moins de 24 ans et un réseau de partenaires constitué de 700 librairies indépendantes, de bibliothèques et de grands groupes de distribution. Près de 10 millions de livres ont d’ores et déjà été enregistrés sur l’application par ses utilisateurs.

Un soutien à la filière du livre en période de crise sanitaire

 

Le soutien de la Banque des Territoires et des co-investisseurs privés dans le projet s’inscrit dans le contexte d’une crise sans précédent que traverse le secteur du livre depuis ces derniers mois. Il vient dans la lignée des nouvelles mesures de soutien financier annoncées par le gouvernement en juin dernier en direction des acteurs de la filière. Les deux objectifs principaux étant le soutien aux librairies indépendantes, qui sont le poumon économique de la chaine du livre et l’accompagnement des maisons d’éditions qui sont les garantes de la vitalité et de la diversité éditoriale française.

 

« Les secteurs du livre et de l’édition connaissent de profondes mutations avec le numérique. Gleeph vient répondre aux défis qui doivent être relevés collectivement en France pour apporter des offres alternatives aux grandes plateformes de vente en ligne et soutenir le réseau des librairies indépendantes, lieux apparus essentiels pendant la crise sanitaire et auquel nous sommes très attachés. Par ailleurs, nous sommes convaincus à la Banque des Territoires que le numérique peut être un fort levier d’opportunités pour nourrir la passion des livres mais aussi la transmettre aux jeunes générations, très adeptes des réseaux sociaux et des applications mobiles. Gleeph est le 10ème investissement de l’Appel à manifestations d’intérêt « Culture Patrimoine et Numérique », dans le cadre des Investissements d’Avenir. Il vient renforcer cette volonté collective de soutenir les talents au service de la culture pour la rendre plus forte dans un monde qui se réinvente avec les nouvelles technologies et qui nécessite de faire émerger nos acteurs et nos modèles dans cette nouvelle économie » Maud Franca, Directrice adjointe Programme Mandats et Investissements d’Avenir, Banque des Territoires

 

 

Qui est Gleeph ?

 

  • Basée à Paris et à La Rochelle
  • Co-fondateurs : Guillaume Debaig (Président) et Khalil Mouna (Directeur général)
  • Lancée en 2019 en France après 4 ans de R&D
  • Accompagnée par Réseau Entreprendre
  • Promotion 2020 de l’accélérateur Up Grade Nouvelle-Aquitaine
  • Lauréate du concours Start you up 2020 du cabinet d’avocat August-Debouzy
  • Nombre d’utilisateurs à date : 250 000 dont plus de 50% ont entre 18 et 24 ans
  • Objectifs : 1,8 millions d’utilisateurs à fin 2021 et 5,4 millions en 2023
  • 10 millions de livres déjà enregistrés, entre 15 et 20.000 ajoutés chaque jour
  • Actionnaires : CDC, Business Angels, Dynalim (Fonds de co-investissement)
  • Principaux partenaires et soutiens  : Place des libraires, Tite-Live, Electre, Groupe Sud-Ouest, Bibliothèques Municipales de Lyon, Région Nouvelle-Aquitaine, Ville de La Rochelle, BPI France
  • Conseil de surveillance  : Priscilla de Moustier, Lisa Charlajian-Mecattaf, Philippe Vayssettes, Frédéric Morel, Christian Donnefort, Emmanuel Rodriguez-Maroto, Guillaume Debaig.

 

A propos de Gleeph

 

Gleeph est l’application qui transforme chaque bibliothèque en réseau social. Les lecteurs constituent leur bibliothèque personnelle, donnent leur avis, échangent avec d’autres lecteurs, et découvrent de nouveaux livres grâce aux suggestions de lecture proposées chaque jour. Gleeph, c’est aussi la possibilité de connaître en temps réel la disponibilité d’un livre chez le libraire plus proche. En mettant la technologie au service de tous les acteurs de la chaîne du livre, Gleeph propose un modèle porteur d’avenir pour la chaîne de valeur du livre face à la pression des grandes plateformes digitales et lui apporte une réponse vertueuse et innovante aux défis de l’ère numérique.

 

Contacts Presse
Profile – gleeph@agence-profile.com – 01 56 26 72 00
Jean-Philippe Lecocq (213) – Jennifer Loison (212) – Lauriane Perrigault (203)

 

À propos du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA)

 

Engagé depuis 10 ans et piloté par le Secrétariat général pour l’investissement auprès du Premier ministre, le PIA finance des projets innovants, contribuant à la transformation du pays, à une croissance durable et à la création des emplois de demain. De l’émergence d’une idée jusqu’à la diffusion d’un produit ou service nouveau, le PIA soutient tout le cycle de vie de l’innovation, entre secteurs publics et privés, aux côtés de partenaires économiques, académiques, territoriaux et européens. Ces investissements reposent sur une doctrine exigeante, des procédures sélectives ouvertes, et des principes de cofinancement ou de retours sur investissement pour l’Etat. Le quatrième PIA, dit PIA4, doté de 20 Md€ d’engagements sur la période 2021-2025, soutiendra dans la durée l’innovation sous toutes ses formes, pour que notre pays renforce ses positions dans des secteurs d’avenir, au service de la compétitivité, de la transition écologique, et de l’indépendance de notre économie et de nos organisations.
Plus d’informations sur : https://www.gouvernement.fr/secretariat-general-pour-l-investissement-sgpi

 

À propos de la Banque des Territoires

 

Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Elle rassemble dans une même structure les expertises internes à destination des territoires. Porte d’entrée client unique, elle propose des solutions sur mesure de conseil et de financement en prêts et en investissement pour répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques. Elle s’adresse à tous les territoires, depuis les zones rurales jusqu’aux métropoles, avec l’ambition de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales. La Banque des Territoires est déployée dans les 16 directions régionales et les 35 implantations territoriales de la Caisse des Dépôts afin d’être mieux identifiée auprès de ses clients et au plus près d’eux.
Depuis 2010, la Banque des Territoires est un des opérateurs majeurs du Programme d’Investissements d’Avenir mettant ses expertises aux services des grands enjeux nationaux. La participation financière dans la société F-451 s’inscrit dans ce cadre
avec l’AMI (Appel à manifestations d’intérêt) « Culture, patrimoine et numérique », géré par la Banque des Territoires. 100 M€ de fonds propres sont consacrés à la création de sociétés de projets valorisant la culture et le patrimoine à l’ère du digital.
Pour des territoires plus attractifs, inclusifs, durables et connectés.
www.banquedesterritoires.fr ⏐ @BanqueDesTerr
Contact presse : paul.danielzik@caissedesdepots.fr 06 45 85 91 59

LCS Group s’adosse

CF NEWS – Par 

 

Via une opération majoritaire, l’intégrateur francilien de solutions Cegid apporte ses 8 M€ de chiffre d’affaires à plenITude, groupe de sept ESN spécialisées dans l’infogérance.

 

LCS Group devient la septième filiale opérationnelle de plenITude, groupe de services informatiques construit par croissance externe à partir de Plenium. L’intégrateur de Clichy spécialisé dans les progiciels de gestion de l’éditeur Cegid cède une participation majoritaire d’un montant non précisé. Les deux fondateurs et uniques actionnaires, Manuel Sampaio et Jean-Daniel Castella, restent impliqués. Ils avaient mandaté la boutique de fusions-acquisitions CCMR Conseils, qui a piloté l’ensemble de l’opération. Fondé il y a plus de vingt ans, LCS Group apporte 8,1 M€ de chiffre d’affaires en 2019, en nette augmentation sur deux ans (7,1 M€ en 2017) mais après un recul marqué de l’activité puisque les ventes atteignaient 8,3 M€ en 2015.

 

Poursuivre la croissance externe en visant 40 M€ de revenus en 2021

 

Comme plenITude, LCS Group a joué un rôle, à son échelle, de consolidateur de marché. Issu de la fusion entre LCS Informatique et R&D consulting, l’intégrateur Cegid avait racheté, en titres, Mconcept, Igop puis Ysentia il y a six ans, s’implantant grâce à cette dernière opération en dehors de région parisienne pour la première fois. L’ESN d’une cinquantaine de personnes dispose d’agences régionales à Aubagne, Rennes et Abbeville dans les Hauts de France. Son nouveau propriétaire, affichant de son côté 18 M€ de revenus, propose des offres d’infogérance d’infrastructures informatiques (postes de travail, serveurs et réseaux), mais aussi de plus en plus de systèmes applicatifs (progiciels de gestion, bases de données…). Il a par ailleurs entamé une stratégie de spécialisation sectorielle, en commençant il y a quatre ans par le commerce/distribution. Avant l’intégration de LCS Group, le groupe parisien, emmené par Pedro Sousa, avait pris des participations majoritaires au cours des dernières années dans VIP-IT, le lillois NRC (70 %) et le savoyard Folder (58 %). Il compte poursuivre sa croissance externe dès l’année prochaine avec l’ambition de porter ses revenus à 40 M€.

 

Les intervenants de l’opération LCS GROUP