microDON rachetée par KissKissBankBank & CO

Par Carenews PRO – Publié le 16 juillet 2020

 

Filiale de La Banque Postale, l’entreprise pionnière du financement participatif KissKissBankBank & Co vient d’annoncer le rachat de microDON, entreprise sociale à l’origine de l’ARRONDI sur paiement et sur salaire.

 

Lancée par Adrien Aumont, Ombline le Lasseur et Vincent Ricordeau en septembre 2009, KissKissBankBank & Co a popularisé le crowdfunding en France. Elle revendique le financement de 22 000 projets associatifs, créatifs ou entrepreneuriaux grâce à la collecte de 110 millions d’euros auprès de 1,9 million de personnes.

 

KKBB a lancé en 2015 Lendopolis, une plateforme qui permet d’investir son épargne dans le financement des énergies renouvelables, avant d’être rachetée en 2017 par la Banque Postale et de prendre une participation majoritaire dans la régie solidaire Goodeed en 2018.

 

KISSKISSBANKBANK & CO RENFORCE SA STRATÉGIE BTOB

C’est dans une logique de renforcement de sa stratégie BtoB que KissKissBankBank & Co a annoncé aujourd’hui le rachat de microDON, sans toutefois révéler le montant de la transaction. L’entreprise agréée ESUS est réputée pour avoir mis en place L’ARRONDI solidaire (sur paiement et salaire) et le don de temps permettant à chacun de soutenir au quotidien des associations d’intérêt général. Plus de 20 millions d’euros ont été collectés et intégralement reversés à plus de 1 200 associations depuis la création de microDON.


> À lire aussi : [CHIFFRE] L’ARRONDI solidaire : microDON a récolté 7,4 millions d’euros de dons en 2019


« Nous sommes très heureux de rejoindre KissKissBanKBank & Co, avec un projet collectif, construit avec tous les salariés et mûri depuis plus d’un an. Il s’inscrit parfaitement dans notre vision d’entreprise solidaire, nos valeurs et notre volonté à tous de démultiplier l’impact de nos entreprises partenaires au service du monde associatif, qui fait face à des besoins croissants dans un contexte de crise sociétale et environnementale sans précédent », s’est félicité le fondateur de microDON Pierre-Emmanuel Grange dans un communiqué.

La rédaction

Axium package son LBO

PAR | 26 juin 2020 – CF NEWS

Fort de 60 M€ de revenus, le fabricant ligérien d’emballages en plastique, remplace ses minoritaires par Cerea Partners, majoritaire, et Bpifrance Investissement. Le management en profite pour réinvestir. 

 

Axium recompose son actionnariat via sa toute première opération à effet de levier. Jusqu’à présent, le fabricant d’emballage en plastique misait sur des financiers minoritaires, dont Garibaldi Participations, Siparex, ou encore Crédit Mutuel Equity, qui était entré en 2016 avec 10 % des parts. Cette fois, c’est un actionnaire majoritaire qui se fraie une place à son capital, Cerea Partners (par le biais de Cerea Capital II), en injectant entre 10 et 20 M€. Le management et le dirigeant, qui constituent le deuxième bloc de l’actionnariat, réinvestissent. Bpifrance Investissement s’immisce quant à lui comme actionnaire minoritaire. Une partie de la famille du dirigeant, qui souhaitait réaliser son patrimoine, en profite pour quitter le capital, de même que Crédit Mutuel Equity. L’opération a été initiée en septembre, dans un contexte de « plastic bashing » à son apogée en France, avec un process orchestré par Mazars CF ciblant plusieurs fonds connaisseurs du monde du packaging en plastique. Elle valoriserait l’entreprise entre 50 et 75 M€.

 

Un closing décalé

Antoine Peyronnet, Cerea Partners

Antoine Peyronnet, Cerea Partners

 

Initialement prévu pour fin mars, le closing s’est finalement tenu le 25 juin. Un report induit par la nécessité de trouver un remplaçant à l’arrangeur initial, ayant fait faux bond au moment du confinement malgré les offres fermes reçues. Caisse d’Epargne a finalement été retenue pour arranger une dette légèrement supérieure à 3 fois l’Ebitda, aux côtés deLa Banque Postale, le CIC, la Banque Populaire et le Crédit Agricole. Mais en dépit des craintes, l’entreprise n’a pas connu la crise. « L’activité agro-alimentaire du groupe s’est montrée très résiliente. Le segment hygiène /santé a quant à lui bénéficié d’un effet covid positif, notamment du fait de l’augmentation des ventes de gels hydro-alcooliques », indiquent Antoine Peyronnet et Michel Chabanel, respectivement associé et CEO de Cerea Partners. L’entreprise aurait, d’ailleurs, dépassé le chiffre d’affaires et la marge de son budget prévisionnel.

 

De l’appétit pour l’Europe

Matthieu Boyé, Mazars Corporate Finance

Matthieu Boyé, Mazars Corporate Finance

 

Installé près de Saint-Étienne, Axium est né en 1999, avec le rapprochement de la société historique du groupe Loire Plastic Industries, fabricant de bouchons et boites via injection plastique, et d’Actipack, spécialisée dans les emballages en PET (un type de plastique). L’ensemble, placé sous la présidence d’Yves Cury, fils du fondateur, rassemble aujourd’hui cinq entreprises. Il concentre plus de 400 collaborateurs, et opère sur 5 sites en France (3), Allemagne (1) et République Tchèque (1) pour un chiffre d’affaires de 60 M€ fin 2019, en croissance annuelle de plus de 20 % ces cinq dernières années. Ses produits s’adressent à l’industrie agro-alimentaire et de la grande consommation, mais pourraient trouver d’autres domaines d’application. « Face à la forte concurrence entre consolidateurs du secteur, poussant les valorisations à la hausse, ce groupe majoritairement familial rencontrait des difficultés à mettre en œuvre sa stratégie de croissance externe sans risque patrimonial démesuré pour ses actionnaires, explique Matthieu Boyé, associé chez Mazars CF. Cette opération lui donnera les moyens de ses ambitions, lesquelles visent à accélérer sa couverture pan-européenne, son développement sur de nouveaux marchés finaux et offrir à ses clients un panel de services et de technologies plus large ». Pour ce faire, une ligne capex a été mise en place par le pool bancaire. Des entreprises aux revenus compris entre 10 et 50 M€ seront ciblées, uniquement dans les pays européens. « Ces métiers nécessitent une forte proximité géographique avec les clients », justifient en effet les responsables de Cerea. Le groupe, dont l’activité internationale représente environ 50 % du chiffre d’affaires, pourrait commencer par jeter son dévolu sur des entreprise d’Europe du Nord. Par le passé, il a déjà fait l’acquisition de Lapac en France, et de KKT en Allemagne.

 

Les intervenants de l’opération

Société cible ou acteur : AXIUM

Acquéreur ou Investisseur : CEREA PARTNERS (EX CEREA PARTENAIRE), Antoine Peyronnet, Paul de Castries, Alban Douady, BPIFRANCE INVESTISSEMENT, Denis Talaron, Vincent Groeber, MANAGERS, Yves Cury

Cédant : ACTIONNAIRES FAMILIAUX, CREDIT MUTUEL EQUITY (EX CM-CIC INVESTISSEMENT), Blandine Roche

Acquéreur Avocat Corporate – Structuration Fiscale : JOFFE & ASSOCIES, Christophe Joffe, Charlotte Viandaz, Virginie Davion, Océane Christmann, Clémentine Lemasson

Acq. DD Juridique et Fiscale : JOFFE & ASSOCIES, Christophe Joffe, Charlotte Viandaz

Acq. DD Sociale : JOFFE & ASSOCIES, Christophe Joffe, Charlotte Viandaz

Acq. DD Financière : ADVANCE CAPITAL, Olivier Poncin, Guillaume Philippot, Marine Vernay

Acq. Conseil Stratégique : ALCIMED, Vincent Pessey, Guillaume Passard, Caroline Deshayes

Acq. DD Assurances : MARSH, Jean-Marie Dargaignaratz, Betül Ekici

Acq. Conseil Environnement : DD ESGERM GROUP, Julien Famy , Stella Viot

Cédant Banquier d’Affaires / Conseil M&A : MAZARS CF, Matthieu Boyé, Olivier Schantz, Mathieu Bickel

Cédant Avocat Corporate – Structuration Fiscale : JAKUBOWICZ MALLET GUY & ASSOCIES (JMGA), Loïc Jeambrun, Tétyana Butko, DUTEIL AVOCATS, Benoît Lespinasse

VDD Juridique et Fiscale : EY SOCIETE D’AVOCATS, Lionel Benant, Laure Tatin Gignoux, Béatrice Delabre

VDD Sociale : EY SOCIETE D’AVOCATS, Clotilde Carecchio

VDD Financière : EY TS, Marc-André Audisio, Emmanuel Picard, Olivier Deloire

Managers Conseil Autres : NG FINANCE, Jacques-Henri Hacquin, Christophe Lam, Alexia Hintzy

Dette : CAISSE D’EPARGNE AUVERGNE LIMOUSIN (CEPAL), Damien Reverdiau, CAISSE D’EPARGNE LOIRE DRÔME-ARDÈCHE (CELDA), LA BANQUE POSTALE FINANCEMENT ET INVESTISSEMENT, CRÉDIT AGRICOLE LOIRE HAUTE-LOIRE, CIC LYONNAISE DE BANQUE, BANQUE POPULAIRE AUVERGNE RHÔNE ALPES (BPAURA)

Dette Avocat : DE GAULLE FLEURANCE & ASSOCIES (DGFLA), May Jarjour, Charlotte de Sercey

Opération liée : Capital Développement AXIUM vendredi 01 juillet 2016

Satellites : la startup Exotrail lève 11 millions d’euros

PAR AFP – 16 JUILLET 2020 / 08H41 – Maddyness 

La startup Exotrail, qui fournit des systèmes de propulsion électrique pour petits satellites, a annoncé avoir réalisé une levée de fonds de 11 millions d’euros.

 

La startup Exotrail, fondée en 2017, vient de boucler une levée de fonds auprès d’Innovacom, Karista, via le fonds Paris Region Venture Fund.IXO Private Equity, NCI-Waterstart, Turenne Capital et de ses investisseurs initiaux 360 Capital, Irdi Soridec Gestion et Bpifrance.

 

« Avec cette levée de fonds, nous renforçons notre mission principale : permettre des constellations durables de petits satellites en gardant comme priorité des coûts de lancement optimisés, de meilleures performances et bien sûr en toile de fond un environnement spatial responsable pour le bien de notre planète »

 

David Henri, l’un des quatre cofondateurs et PDG d’Exotrail

 

Exotrail développe des systèmes de propulseurs pour les satellites et des logiciels de conception et d’opération des missions spatiales. Ils « permettent aux petits satellites d’optimiser leur déploiement autour de la Terre, de
choisir leur orbite et de prévenir les collisions afin de réduire la pollution spatiale », explique l’entreprise.

 

L’entreprise de 27 salariés, implantée à Massy (Essonne) et Toulouse avait jusque-là levé 6 millions d’euros. Elle entend passer à 50 personnes en 2022 afin de pouvoir produire une centaine de moteurs par an. Elle a conclu en début d’année un contrat pour fournir les systèmes de propulsion de deux satellites de la future constellation en orbite basse de l’opérateur européen Eutelsat.

JEI Ingénierie bâtit son spin-off

Par Aurore BARLIER, CF NEWS

 

 

Générant un peu plus de 20 M€ de chiffre d’affaires, ce pôle, renommé Gengis, s’affranchit avec ses managers et le concours de Caisse d’épargne Ile de France Capital Investissement et de Bpifrance Investissement, en actionnaires minoritaires.

 

 

Après 27 ans de consolidation, le groupe JEI se sépare de son pôle dédié à l’ingénierie des sols : JEI Ingénierie. En vue de leur départ pour de nouveaux projets, les co-fondateurs du groupe de BTP et anciens actionnaires majoritaires de l’entité cédée, Jacques Ergand et Rémi Lanzenberg, avaient confié il y a près d’un an un process à Invest CF. Malgré l’intérêt porté au dossier par plusieurs industriels français et européens, une reprise par les managers a été privilégiée. Le pôle constitué de quatre filiales opérationnelles, GeotherIddeaTechnosol et IPC, se retrouve ainsi entre les mains des dirigeants respectifs de ces dernières : Xavier du ChaylaStéphane Sabatier (tous deux étaient déjà actionnaires ultra-minoritaires), Michaël Reboul et Denis Courcoux. Ceux-ci profitent de l’opération pour faire entrer 25 salariés clés et confient une grande minorité du capital à Caisse d’Épargne Ile de France Capital Investissement et Bpifrance Investissement. Reposant principalement sur des fonds propres, le montage est complété par une dette apportée par Caisse d’Epargne et BNP Paribas englobant le refinancement de la dette existante ainsi que la dette d’acquisition pour un levier inférieur à 3 fois l’Ebitda.

 

Compléter son maillage territorial

 

Stanislas Mamez Philippe Hottinguer Finance

 

Stanislas Mamez, Philippe Hottinguer Finance

 

Comme de nombreuses opérations devant être finalisées en mars, ce MBO a pâti d’un retard dû aux incertitudes liées à la crise. « Nous avons insisté pour maintenir les comités hebdomadaires avec les investisseurs, afin que ces derniers puissent suivre les mesures prises par le management pendant le confinement », explique Stanislas MamezM&A director chez Philippe Hottinguer Finance, mandaté par les actionnaires minoritaires pour travailler à un projet de reprise cohérent. Aux premières semaines d’inquiétudes sur l’avenir du BTP, a succédé mi-avril la reprise des commandes liées aux chantiers publics – notamment pour le Grand Paris. Générant un peu plus de 20 M€ de chiffre d’affaires, JEI Ingénierie est né en 2007 afin de se distinguer des activités de travaux du groupe, placée sous la bannière JEI Entreprises. Ce dernier devrait, selon nos informations, faire l’objet d’une transmission familiale imminente. Fraîchement renommé Gengis et placée sous la responsabilité de Stéphane Sabatier, le pôle d’ingénierie des sols compte 140 collaborateurs dédiés à une clientèle privée et publique, et dispose d’un réseau de huit agences lui assurant une couverture principalement en Ile-de-France, en Normandie, mais également dans les régions nantaise et lyonnaise. Des positions que les dirigeants aimeraient renforcer, mais aussi compléter avec des ouvertures dans l’Est du pays. La croissance externe est également envisagée, notamment sur des activités de niche pour compléter son savoir-faire. « Très peu d’acteurs ont la capacité de Gengis pour proposer une offre multi-services basée sur les études de sols, l’audit environnemental et l’ingénierie de la structure des bâtiments », souligne Stanislas Mamez. Bien qu’aucune ligne de capex n’a été structurée, JEI Ingénierie peut compter sur une capacité d’endettement supplémentaire et la volonté des actionnaires de les accompagner sur ces projets.

 

Les intervenants de l’opération

 

Société cible ou acteur GENGIS (EX JEI INGENIERIE)

Acquéreur ou Investisseur CAISSE D’EPARGNE ILE DE FRANCE CAPITAL INVESTISSEMENT, Guillaume Guin, Ghislain Garnier, BPIFRANCE INVESTISSEMENT, Luc Doyennel, MANAGERS, Stéphane Sabatier., Xavier du Chayla, Michaël Reboul, Denis Courcoux

Cédant GROUPE JEI, Jacques Ergand, Rémi Lanzenberg

Acquéreur Banquier d’Affaires / Conseil M&A PHILIPPE HOTTINGUER FINANCE, Stanislas Mamez, Amish Boodhoo

Acquéreur Avocat Corporate – Structuration Fiscale PIOTRAUT GINE AVOCATS (PGA), Raphaël Piotraut, Suzanne de Carvalho, Carole Fouldrin, JOFFE & ASSOCIES, Romain Soiron, Aymeric Dégremont, Paddy Pascot

Acq. DD Financière ODERIS, Aurélien Vion, Nicolas Boucher, Augustin Dupont, Noëlline Lemois

Cédant Banquier d’Affaires / Conseil M&A INVEST CORPORATE FINANCE, Raphael Rossello, Stéphane du Périer

Cédant Avocat Corporate – Structuration Fiscale SPARK AVOCATS, Ariane Olive

Dette CAISSE D’EPARGNE ILE-DE-FRANCE (CEIDF), Amer Assi, Kevin Macabrey, BNP PARIBAS (FINANCEMENT)

 

SheeldMarket déploie sa plateforme de trading de cryptomonnaies

Par Déborah Loye – Les Echos

 

La toute jeune start-up a bouclé un tour de table de 1 million d’euros auprès d’investisseurs français et américains. Elle développe une plateforme qui permet de passer des ordres sans que les montants ne soient dévoilés à l’avance.

 

Les infrastructures liées au trading des cryptomonnaies continuent à se structurer. Après l’acteur de la tenue de marché Woorton , et celui des solutions de gestion de cryptomonnaies pour les banques privées Taurus , c’est au tour de Sheeldmarket d’annoncer sa levée de fonds. L’entreprise a bouclé un tour de table de 1 million d’euros auprès d’Axeleo Capital et du fonds américain Draper Dragon, suivis par Kima Ventures, Acequia Capital et le business angel Charlie Songhurst.

 

Les trois cofondateurs de la start-up, Oliver Yates, Simon Douyer et Arnaud Carrere, tous ingénieurs, ont été rejoints par Jacques Lolieux, qui compte à son actif vingt-cinq ans d’expérience dans la banque (Société Générale, Lehman Brothers et Credit Suisse). Ce dernier a notamment créé et dirigé le dark pool du Crédit Suisse, et s’il a rejoint l’aventure, c’est que SheeldMarket s’attelle au développement d’un « dark pool chiffré ». Les dark pools sont des Bourses privées sur lesquelles les ordres sont passés sans que les montants ne soient dévoilés en avance. « Les  échanges y sont souvent biaisés par des fuites d’information, indique Olivier Yates. Notre système permet d’éviter ces fuites. » La start-up revendique ainsi pouvoir faire économiser à ces clients « plus de 5 % de la valeur de leurs transactions grâce à une meilleure qualité d’exécution ».

 

Deux clients

 

L’entreprise, immatriculée en novembre 2019, n’en est qu’à ses débuts. Son dossier pour devenir « Entreprise prestataire de service numérique » est en cours d’examen auprès de l’AMF. SheeldMarket revendique cependant déjà deux clients, à savoir « d’importants acteurs du trading aux Etats-Unis et en Asie ».

 

Sa plateforme, qui vient d’être lancée, ne sert pour le moment qu’à l’échange de cryptomonnaies, mais pourrait s’étendre à de nouvelles classes d’actifs dans les années à venir. « La technologie de SheeldMarket est de 800 à 1.000 fois plus rapides que les systèmes chiffrés de ses compétiteurs, en faisant la seule technologie apte à opérer sur des classes d’actifs matures, comme les actions », revendique le cofondateur de l’entreprise.

 

La jeune fintech, qui avait remporté le premier prix du concours organisé par l’incubateur fintech La Place, emploie actuellement sept personnes, et profitera de cette levée pour en embaucher trois de plus.

 

Déborah Loye

 

Conseil d’Innovacom dans le cadre de la levée de fonds de Wingly

PAR GERALDINE RUSSELL – 16 JUIN 2020 / 08H30 – MaddynessCFNews

Wingly lève 3 millions d’euros pour démocratiser le co-avionnage auprès des particuliers

Après avoir séduit les pilotes privés, Wingly s’ouvre désormais aux sociétés professionnelles d’aviation d’affaires afin de faire du co-avionnage un véritable moyen de transport pour les particuliers.

 

C’est un petit pas pour l’Homme pour un grand pas – ou devrait-on dire un grand vol ? – pour le co-avionnage. Longtemps brimé dans l’Hexagone, il a finalement gagné ses lettres de noblesse. Et le pionnier en la matière, Wingly, entend bien pousser un peu plus loin encore son développement et celui du secteur. La startup annonce ce mardi avoir bouclé un nouveau tour de table de 3 millions d’euros après une précédente opération de 2 millions réalisée en 2018 et un premier tour d’amorçage en 2016. Les investisseurs historiques, parmi lesquels Thibault Elzière, ont tous remis au pot tandis que la jeune pousse accueille également à son capital le fonds Innovacom.

 

Avec 300 000 utilisateurs passagers et plus de 20 000 pilotes, la plateforme Wingly, destinée à partager les frais de l’entretien des avions, a su trouver son public. Les prestations se réalisaient souvent sur la journée, pour des prestations de loisirs. « Cela nous a permis d’éduquer le marché, de créer une véritable communauté dans le monde de l’aviation privée, reconnaît Emeric de Waziers, cofondateur de Wingly. Désormais, nous souhaitons miser sur l’effet volume. »

 

Faire coïncider l’offre et la demande

 

Pour cela, la startup intègre désormais sur sa plateforme les sociétés professionnelles d’aviation d’affaires. Ces sociétés qui opèrent de petites flottes de trois à cinq avions, disposant au maximum d’une vingtaine de places, ont ainsi la possibilité de poster des vols pour que des passagers puissent s’inscrire et occuper les places libres. Le modèle économique hybride d’un côté un abonnement payé par les sociétés pour pouvoir lister leurs vols et une commission, dont le montant varie selon la durée des vols, prélevée sur les places réservées. Le prix affiché sur le site inclut cette commission.

 

Une sorte de BlaBlaCar des airs qui présente le même argument écologique : en dopant le taux de remplissage des avions et surtout en évitant les retours à vide – qui représentent environ 40% des vols du segment – la startup participe à réduire les émissions carbone inutiles. Un pari audacieux alors que l’avion est de plus en plus décrié comme moyen de transport, notamment pour des raisons écologiques. Mais qui ne fait pas peur à Emeric de Waziers : « le co-avionnage permet de se rendre d’un point A à un point B, y compris dans des zones peu couvertes par les transports en commun, puisqu’il existe des terrains d’atterrissage presque partout » .

 

Mais l’argument massue de Wingly est économique. Avec 2000 sociétés d’aviation d’affaires en Europe, qui opèrent de faibles volumes de passagers mais présentent des marges très importantes, optimiser le remplissage des avions et toucher ainsi un public plus large peut constituer une opération très rentable pour ces sociétés comme pour Wingly. « Nous sommes très bons en marketing et nous pouvons donc permettre à ces sociétés de gagner en effet volume en rognant faiblement sur leurs marges. » Les calculs sont vite réalisés : cela s’avèrerait juteux pour ces opérateurs privés mais aussi pour les voyageurs, promet l’entrepreneur. « Notre objectif est de faire baisser drastiquement les prix de l’aviation d’affaires pour qu’un particulier mais aussi les entreprises puissent la considérer comme une option de mobilité. »

 

Doper la transformation numérique du secteur

 

La crise et le confinement n’ont pas entamé les ambitions de Wingly… bien au contraire ! « Pendant le confinement, avec l’arrêt des vols commerciaux, les vols d’affaires ont augmenté » , précise ainsi Jérôme Faul, partner d’Innovacom qui a mené la levée. Et l’investisseur est très confiant dans le développement de l’activité de Wingly. « C’est un secteur qui n’a pas encore été touché par la transformation numérique et qui dispose donc d’une source de création de valeur incroyable. Il y a des places vides d’un côté et la demande de passagers de l’autre, une plateforme numérique comme celle de Wingly est le meilleur outil pour les mettre en relation et remplir ainsi son rôle pour amener de la souplesse dans ce milieu. »

 

Pour tenir ses promesses, Wingly va profiter de cette opération financière pour étoffer son équipe technique et peaufiner ses algorithmes essentiels à des mises en relation pertinentes. Les équipes opérationnelles et communication ne seront pas oubliées, puisqu’il faudra également que la startup monte en puissance en matière de marketing côté passagers et de démarchage commercial côté sociétés d’aviation. Il ne lui restera alors qu’à continuer sur sa lancée. « L’équipe de Wingly nous a déjà prouvé qu’elle est capable d’exécuter sa vision à court terme, tranche Jérôme Faul. Et quand une startup arrive à surmonter tant d’obstacles, cela inspire confiance. »

 

Les intervenants de l’opération : 

 

Conseil de ConvictionsRH pour l’entrée de Geneo Capital

PAR JEAN-PHILIPPE MAS | 11 juin 2020 | 519 mots – 18 conseil(s) – CF News

 

Déja soutenu par Bpifrance et Rives Croissance, le cabinet de conseil RH et SIRH élargit son pool de financiers avec l’entrée de Geneo Capital Entrepreneur en minoritaire qui intervient via son véhicule evergreen désormais doté de plus de 200 M€.

 

ConvictionsRH accueille un troisième actionnaire financier pour l’aider à profiter au mieux des opportunités post-crise sanitaire. Le cabinet de conseil spécialisé dans le SIRH (Système d’information de gestion des ressources humaines) et la transformation RH et digitale avait ouvert, en janvier 2018, une minorité de son capital à Bpifrance et Rives Croissance (lire ci-dessous). L’an dernier, son conseil financier historique G2 Invest avait sondé quelques fonds de la place. Finalement, Geneo Capital Entrepreneur a su tirer son épingle du jeu et fait son entrée en qualité d’actionnaire minoritaire. Le nouveau partenaire intervient via sa SCR doté désormais de plus de 200 M€ (lire ci-dessous). Cet OBO bis permet l’entrée d’une dizaine de nouveaux managers. Ces derniers seront présents aux cotés des 5 co-fondateurs associés (Jean-Marc Froment, Jean-Pierre Beylat, Thomas Estadieu et Matthieu Laudereau et Loic Jouenne) détenant la majorité des titres et de 4 autres associés, actionnaires depuis l’opération de 2018. Le montage est financé par une dette senior apportée par Banque Populaire Rives de Paris et Caisse d’Epargne Ile-de-France avec un levier très faible.

 

Une croissance rapide et continue

 

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

 

Fondé en 2007 et employant plus de 180 collaborateurs, ConvictionsRH intervient dans le conseil en management et en organisation. Son portefeuille de clients comprend des grands comptes et des ETI dans le public et le privé. Présent à Paris, Lyon, Bordeaux, Lisbonne et Bâle, le groupe compte 4 pôles, Politiques & Organisation RH, SIRH & Digital RH, Transformation & Management et Accompagnement au changement. Le conseil en SIRH représente environ 75 % de l’activité. Il a généré, l’an dernier, un chiffre d’affaires de 24 M€. Depuis sa création, sa croissance annuelle s’élève à environ 20 %. « Le savoir-faire de ConvictionsRH est extrêmement porteur car il répond parfaitement aux besoins croissants des entreprises d’harmoniser leurs organisations humaines et digitales. D’ailleurs, ConvictionsRH saura accompagner la démocratisation progressive des nouvelles formes de travail. En parallèle de sa croissance organique, le groupe prévoit d’initier une stratégie de consolidation principalement en France », estime François Picarle, directeur associé de Geneo Capital Entrepreneur. Des recrutements sont, également, envisagés à court et moyen terme. Cette dimension pourra être facilitée car la structure a été très peu impactée par cette crise sanitaire. A l’horizon 2024, Conviction RH souhaite être le premier cabinet de conseil indépendant en RH et Transformation en doublant de taille soit des revenus d’environ 50 M€.

 

Les intervenants de l’opération

 

  • Société cible ou acteur CONVICTIONS RH (CONVICTIONSRH)
  • Acquéreur ou Investisseur GENEO CAPITAL ENTREPRENEUR, François Picarle, Louis Charrier, FONDATEUR(S), MANAGERS, BPIFRANCE INVESTISSEMENT, Fabrice Lemarchand, Constance Pauliac, RIVES CROISSANCE, Denis Couderchet , Bruno Warnet
  • Cédant BPIFRANCE INVESTISSEMENT, Fabrice Lemarchand, Constance Pauliac, RIVES CROISSANCE, Denis Couderchet , Bruno Warnet
  • Société Banquier d’Affaires / Conseil M&AG2 INVEST, Guillaume Somekh
  • Conseil Acquéreur et structuration du LBO : JOFFE & ASSOCIES, Romain Soiron, Aymeric Dégremont, Paddy Pascot
  • Dette BANQUE POPULAIRE RIVES DE PARIS, Olivier Grisard, Pierre. Bonnet, CAISSE D’EPARGNE ILE-DE-FRANCE (CEIDF), Philippe de Oliveira, Maxime Moysan
  • Dette Avocat AGILYS AVOCATS, David Kalfon., Samy Ayad
  • Conseil Investisseurs : CHAMMAS & MARCHETEAU, Nicolas Lecocq, Stéphanie Bréjaud

CONSEIL DE RIVES CROISSANCE POUR SON ENTRÉE AU CAPITAL DE PRESTAPRIM

Le groupe PRESTAPRIM s’associe à RIVES CROISSANCE, filiale captive de la Banque Populaire Rives de Paris et à un family office qui viennent en tant qu’associés minoritaires renforcer le capital du groupe aux côtés du fondateur et de l’équipe dirigeante pour financer son développement.

 

Le Groupe Prestaprim réorganise son capital pour permettre l’entrée de Rives Croissance aux côtés de Sébastien Marty, actionnaire majoritaire et de plusieurs managers qui profitent de l’opération pour entrer au capital du groupe. L’opération vise à accompagner cette réorganisation capitalistique et à accélérer le projet de développement du groupe, tant par croissance organique que par croissance externe sur ses activités de maintenance et d’exploitation de chauffages, de climatisations et d’ascenseurs.

 

Prestaprim est l’un des leaders indépendants de la maintenance et l’exploitation de chauffage et de climatisation en Ile-de-France

 

La société Ceprim, première entité du groupe Prestaprim, a été créée en 1966 par le grand-père de Sébastien Marty, qui a rejoint le groupe en 2005 avant d’en devenir le président et actionnaire majoritaire. Ceprim est un des acteurs de référence dans la maintenance et l’exploitation de chauffages collectifs en Ile-de-France.

 

Sous l’impulsion de Sébastien Marty, le groupe a triplé de taille entre 2005 et 2020, à travers une croissance organique soutenue et une politique de croissance externe active entamée à partir de 2015. Le groupe a ainsi racheté successivement ADM Energie, Equitec et Scopei (maintenance et exploitation de chauffages collectifs et individuels), Viking (maintenance et exploitation de climatisations) et France Lift (maintenance d’assensceurs) permettant à Prestaprim de dépasser les 20 millions d’euros de chiffre d’affaires en assurant la maintenance d’installations de chauffage, de climatisation et d’assensceurs dans plus de 2.500 copropriétés et entreprises.

 

Le groupe entend poursuivre son développement à la fois par croissance organique et en intensifiant sa stratégie de croissance extrene avec l’appui des nouveaux actionnaires qui viennent renforcer le capital du groupe.

 

Denis Couderchet, (Directeur, Rives Croissance) commente : « Nous sommes ravis et fiers d’avoir été choisis par Sébastien Marty et son équipe pour accompagner la recomposition capitalistique et les développements futurs du groupe PRESTAPRIM. Cette opération traduit l’accompagnement en fonds propres par la Banque Populaire Rives de Paris des PME et PMI du territoire francilien dans le respect de ses valeurs fondatrices que sont la proximité et l’engagement. Combinant depuis plusieurs années une croissance organique régulière et une politique active de croissance externe, le groupe PRESTAPRIM va poursuivre sur cette stratégie duale sous l’impulsion de Sébastien et de ses principaux managers.»

 

Sébastien Marty, président du groupe Prestaptim précise : « C’est une nouvelle page qui s’ouvre pour Prestaprim avec l’entrée au capital de Rives Croissance en tant qu’actionnaire minoritaire pour la première fois de son histoire. Nous nourrissons de fortes ambitions pour ces prochaines années et sommes ravis de pouvoir compter sur le soutien de Rives Croissance dans la réalisation de celles-ci. »

 

Intervenants

Investisseurs :
– Rives Croissance : Denis Couderchet, Bruno Warnet
Conseil Financier :
– Shibumi Corporate Finance : François Kittel, Jean-Michel Lebouvier
Vendor Due Diligence :
– Squareness : Antoine Fléchais, Maxime Thonnat, Enzo Albizzati
Conseil Société :
– Charles Russell Speechlys : Renaud Ferry, Raphael Bagdassarian, Guillaume Ferrand
Dette Senior :
– Banque Populaire Rives de Paris : Eric Lacassagne
– LCL : Erik Pebreuil, Lucile Hellot
Conseil Banques :
– Agylis : Frédérique Milotic, Samy Ayad, David Kalfon, Perrine Labrusse

Conseils Investisseurs :
– Cofigex : Jean-Charles Norris

Joffe & Associés : Romain Soiron, Paddy Pascot, Virginie Belle

AGTECH: FARMITOO RÉCOLTE 1,5 MILLION D’EUROS POUR SA MARKETPLACE DE VENTE D’ÉQUIPEMENTS

https://www.frenchweb.fr/agtech-farmitoo-recolte-15-million-deuros-pour-sa-marketplace-de-vente-dequipements/400839

Farmitoo, plateforme de vente d’équipements agricoles, lève 1,5 million d’euros auprès de Bpifrance via son fonds Ambition Amorçage Angles (F3A) et de business angels dont Denis Fayolle, co-fondateur de LaFourchette et de Farmitoo. La startup parisienne avait déjà levé 1 million d’euros en 2018 lors de son lancement. 

Lancé en 2018 par Mathilde Lefrançois, Grégoire Casoetto, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle, Farmitoo développe une plateforme d’e-commerce proposant des équipements à destination des professionnels de l’agriculture, vendus par des fabricants agricoles en ligne. La startup propose près de 70 000 produits et un comparatif avec plus de 250 fabricants. Farmitoo, qui agit sur le marché européen, s’emploi également à ouvrir l’accès à des nouveaux marchés aux fabricants qui peinent parfois à trouver des importateurs. 

La startup qui revendique 2 millions de visiteurs uniques sur sa plateforme depuis l’année dernière a pu ainsi proposer une alternative digitale aux agriculteurs à la recherche d’équipements pendant la crise du Covid-19. Par ailleurs, Farmitoo revendique une croissance de 450% de son volume de ventes par rapport à 2019.

Dans le cadre de cette levée de fonds, Farmitoo ambitionne d’accélérer son développement en Europe, notamment en investissant les marchés autrichien et belges, qui s’ajouteront à la France, l’Allemagne et l’Italie, pour démocratiser l’achat d’équipements en ligne dans le monde agricole. En 2016, le rapport Axema annonçait que huit agriculteurs français sur dix ont une utilisation quotidienne d’Internet, et que six sur dix ont déjà réalisé un achat professionnel en ligne.

Farmitoo: les données clés

Fondateurs: Grégoire Casoetto, Mathilde Lefrançois, Pierre Ducoudray et Denis Fayolle
Création: Janvier 2018
Siège social: Paris
Activité: marketplace de ventes d’équipements agricoles
Effectifs: 25


Financement: 1,5 million d’euros en mai 2020 auprès de Bpifrance via son fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) et de business angels dont Denis Fayolle, co-fondateur de LaFourchette et de Farmitoo.

 


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