HUMAN & WORK POURSUIT SA CONSOLIDATION

https://www.cfnews.net/L-actualite/LBO/Operations/Build-Up/Human-Work-poursuit-sa-consolidation-329527

PAR | 06 mai 2020

 

Le groupe de ressources humaines réunissant Stimulus, Nexmove et Equilibres et 17 M€ de revenus acquiert le reliquat des activités de Psya, dont il s’était déjà arrogé les filiales italienne et espagnole l’an passé. 

 

Human & Work continue de fédérer autour du capital humain au travail. Fondé en 2016 par David Mahé, ce groupe de ressources humaines coiffant le cabinet de conseil spécialisé dans la santé psychologique au travail Stimulus, le spécialiste des trajectoires professionnelles Nexmove et le pionnier de l’égalité homme-femme Equilibres, met la main sur les activités françaises de Psya, dont il avait déjà acquis en 2019 les filiales espagnole et italienne (lire ci-dessous). Si le chiffre d’affaires de la cible reste confidentiel, l’objectif serait pour Human & Work d’atteindre 25 M€ de revenus à la fin de l’année (contre 17 M€ l’an passé), en tablant sur une croissance majoritairement apportée par les activités de Psya. GeneoBpifrance et NCI, au capital du groupe depuis son MBO bis l’année dernière (lire ci-dessous), réinvestissent en obligations convertibles pour financer près de la moitié de cette acquisition. Les grands équilibres du capital restent toutefois inchangés puisque le président du groupe David Mahé et 23 managers, qui détenaient 60 % avant l’opération, restent majoritaires.

 

De fortes synergies

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

François Picarle, GENEO Capital Entrepreneur

 

De son côté, l’actionnariat de Psya était intégralement entre les mains de Jean-Marie Gobbi, qui profite de l’opération pour laisser les rênes de l’entreprise qu’il avait créée en 1997. La société basée à La Défense et disposant de 7 bureaux régionaux est intégrée à Stimulus, qui en reprend la direction et devrait faire disparaître la marque. « Psya et Stimulus affichaient des synergies évidentes en termes de savoir-faire, d’implantations géographiques et de portefeuilles clients », indique David Mahé. Constituée d’environ 70 collaborateurs assurant des prestations de soutien psychologique et social, la cible offre en effet de fortes complémentarités à Stimulus, pionnier dans l’évaluation des risques de la santé au travail. Le groupe Human & Work affiche dorénavant une expertise globale sur le conseil en amont et en aval des crises grâce à 200 salariés (sociologues, psychologues, ergologues, etc.) chargés d’accompagner plus de 1000 entreprises clientes. « Cette acquisition constitue une étape supplémentaire dans le plan de développement international de Human & Work et permet au groupe de devenir le leader européen sur le marché en croissance du capital humain au travail », souligne François Picarle, associé chez Geneo Capital Entrepreneur.

 

Direction l’Allemagne

David Mahé, Human & Work

David Mahé, Human & Work

 

L’intérêt du groupe se porte dorénavant vers le marché allemand, sur lequel il entend se mettre en quête d’acquisitions dès le deuxième semestre. « Pour continuer à accompagner nos clients, nous avons besoin à la fois d’une expertise de haut niveau et d’une capacité de déploiement significative à l’échelle européenne », justifie David Mahé. Celui-ci garde en ligne de mire un chiffre d’affaires de 50 M€ en 2023, en misant sur de nouvelles niches comme celles du coaching d’entreprises ou de l’optimisation du travail, adressé depuis fin 2019 par sa nouvelle entité LightFeet. Un objectif qui pourrait même être atteint plus rapidement que prévu, en raison de l’accélération de son activité ces dernières semaines. Après avoir aidé ses clients à lutter contre les effets du Coronavirus en organisant des webinars et du soutien psychologique et social aux salariés confrontés au confinement, le groupe s’attache en effet à proposer une nouvelle offre permettant de traiter les conditions de déconfinement, de mettre en place des diagnostics pour évaluer la santé des salariés et de les aider à recréer du lien social.

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés |Romain SOIRON et Paddy PASCOT sur les aspects corporate M&A ; Virginie DAVION et Clémentine LEMASSON sur les aspects fiscaux

LE GROUPE GÉNÉRALE DU SOLAIRE OUVRE SON CAPITAL À BPIFRANCE ET IRDI SORIDEC GESTION

12/05/2020 | ACTUFINANCEFRANCESTRATÉGIE | https://www.lechodusolaire.fr/le-groupe-generale-du-solaire-ouvre-son-capital-a-bpifrance-et-irdi-soridec-gestion/

 

Le groupe Générale du Solaire ouvre son capital avec une première levée de fonds souscrite par Bpifrance, via son fonds France Investissement Energie Environnement (FIEE), et Irdi Soridec Gestion.

 

Créé en 2008 à l’initiative de Daniel Bour, le groupe Générale du Solaire est un producteur indépendant d’énergie solaire. Acteur important sur le marché français des centrales au sol, le groupe pilote l’intégralité des projets de leur développement à leur exploitation.

 

Le groupe Générale du Solaire est présent en France, avec un nombre significatif de projets lauréats aux derniers appels d’offres de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), mais également à l’international avec une filiale dédiée (GDS International) et un pipeline important de projets sécurisés en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient.

 

Afin d’accélérer son développement, notamment à l’international, Générale du Solaire a souhaité être accompagné par Bpifrance (via son fonds dédié à l’énergie et l’environnement) et Irdi Soridec Gestion, qui ont pris une participation minoritaire au capital de Holding du Solaire (dont le périmètre comprend Générale du Solaire, GDS International et le portefeuille de nouvelles centrales du groupe).

 

« Dans le cadre du plan stratégique du groupe, nous avons lancé en 2019 des discussions avec Bpifrance, pour une prise de participation minoritaire. Bpifrance est un acteur financier, très sollicité actuellement dans la crise que nous traversons, mais il est aussi un acteur reconnu et respecté dans le secteur des énergies renouvelables. Il est accompagné par Irdi Soridec qui est un acteur financier important dans la région de Montpellier, où nous avons l’essentiel de nos équipes opérationnelles. L’arrivée au capital de ces deux acteurs est un choix stratégique qui va nous permettre d’accélérer notre développement, notamment à l’International. Nous sommes très heureux de les accueillir en tant que partenaires pour cette nouvelle étape de notre développement », commente Daniel Bour, président du groupe Générale du Solaire.

 

« Cette opération est au cœur de la stratégie du fonds FIEE et marque notre volonté d’accompagner dans son développement un acteur indépendant du marché photovoltaïque. Daniel Bour a une vision stratégique précise et ambitieuse pour accélérer la croissance de l’entreprise, aussi bien en France qu’à l’international. Nous nous réjouissons d’accompagner un acteur comme Générale du Solaire, reconnu pour son savoir-faire et la qualité de ses équipes », souligne Aurélien Hue, directeur de participations chez Bpifrance.

 

« Nous sommes fiers d’accompagner le développement de ce groupe et de ses équipes. Implanté en grande partie à proximité de Montpellier et disposant de nombreux projets dans la région Occitanie, cet accompagnement en fonds propres prend tout son sens dans le cadre de la transition énergétique de la France (et de la région Occitanie qui a pour objectif de devenir la première région Européenne à énergie positive en 2050) », ajoute Eric Candelier, directeur de participations chez Irdi Soridec Gestion.

 

Le groupe Générale du Solaire est un expert du développement, de l’ingénierie, de la construction, du financement et de l’exploitation de centrales solaire, ainsi qu’un producteur indépendant d’électricité, en France et à l’International. Il emploie environ 60 personnes, principalement en son siège à Paris et son agence de Montpellier, et a généré un chiffre d’affaires de 60 M€ en 2019 sur l’ensemble de ses activités. Depuis sa création, le groupe a développé plus de 250 centrales solaires représentant une puissance totale de plus de 200 MWc. Avec 200 MWc lauréats CRE et 400 MWc de projets en développement en France, il est un des acteurs leader du secteur. Très présent également à l’étranger, le groupe a aujourd’hui près de 1 GWc de projet en développement dans le monde.

 

Conseil Juridique : Joffe & Associés | Thomas Saltiel et Océane Christmann

SINGULART LÈVE 10 MILLIONS D’EUROS POUR ÉTENDRE SA GALERIE D’ART NUMÉRIQUE À L’INTERNATIONAL

Singulart tous droits réservés : https://www.singulart.com/fr/

 

Conseil de Bpifrance-F3A, pour la levée de fonds Série A de Singulart avec comme lead investor Ventech. Singulart est l’achat d’œuvre d’art simplifié : Singulart est une galerie d’art contemporain en ligne qui permet aux collectionneurs et amateurs d’art d’acheter des œuvres d’art en toute sécurité. Singulart aide également les artistes émergents du monde entier à vendre leurs œuvres.

 

https://www.frenchweb.fr/singulart-leve-10-millions-deuros-pour-etendre-sa-galerie-dart-numerique-a-linternational/399838

Singulart, une galerie d’art en ligne, lève 10 millions d’euros en série A auprès de Ventech, du Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, de Turenne Groupe et de FJ Labs. La startup parisienne avait déjà levé 1,5 million d’euros en 2019 et prévoit de poursuivre son expansion à l’international. « Réaliser notre Série A avec des fonds d’investissement résolument ouverts sur l’international et spécialisés dans le digital va nous aider à passer dans les meilleures conditions toutes les étapes de structuration de la start-up à la scale-up », commente Véra Kempf, co-fondatrice de Singulart.

 

Lancé en 2017 par Véra Kempf, Brice Lecompte et Denis Fayolle, Singulart développe une plateforme de vente d’oeuvres d’art en ligne. Elle s’adresse aussi bien aux peintres qu’aux photographes et aux sculpteurs qui souhaitent vendre leurs œuvres. La startup revendique 8 millions de visiteurs uniques sur sa plateforme depuis sa création. 

 

En période de confinement, les artistes peinent à exposer leurs oeuvres face aux annulations successives d’expositions et de foires. Singulart, qui leur propose donc une alternative, a depuis cette période vu son chiffre d’affaires augmenté de 86% sur une base mensuelle.  « Dans un contexte comme celui dans lequel nous vivons aujourd’hui, la plateforme Singulart apporte un nouvel air pour les artistes contemporains et collectionneurs », selon Edwige Kharoubi, directrice d’investissement chez Bpifrance.

 

Le marché asiatique en ligne de mire

La startup parisienne, qui compte 50 collaborateurs, ambitionne de recruter davantage notamment pour des postes de développeurs, en webmarkting et en service client. Elle souhaite en effet poursuivre son développement technologique tout en enrichissant sa base d’artistes. Singulart entend également poursuivre son expansion à l’international, avec l’appui de ses investisseurs. 

 

« La numérisation du marché de l’art contemporain est bien positionnée pour une accélération. Singulart a su trouver les outils pour les artistes et les features pour les collectionneurs nécessaires afin de jouer un rôle majeur dans la mise en œuvre de cette transformation globale », commente Audrey Soussan, General Partner chez Ventech. « A travers notre présence locale en Chine, l’équipe Ventech est impatiente d’aider Singulart à booster son expansion en Asie (qui représente déjà près de 15% des transactions réalisées sur la plateforme). »

 

Singulart : les données clés

Fondateurs : Véra Kempf, Brice Lecompte et Denis Fayolle
Création : 2017
Siège social : Paris, France
Secteur : Arts et Culture
Activité : plateforme de ventes d’oeuvres d’art en ligne


Financement : 10 millions d’euros en série A auprès de Ventech, du Fonds Ambition Amorçage Angels (F3A) du Programme d’investissements d’avenir (PIA) géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance, de Turenne Groupe et de FJ Labs.

 


Conseil Juridique : Joffe & Associés – Thomas SALTIEL & Charlotte VIANDAZ

J&A CONSEILLE KORELYA CAPITAL ET CERTAINS INVESTISSEURS HISTORIQUES DANS LE CADRE DE LA NOUVELLE LEVÉE DE FONDS DE VESTIAIRE COLLECTIVE

Joffe & Associés conseille Korelya Capital et certains investisseurs historiques (Balderton Capital, Bpifrance Participations, Eurazeo, IdInvest, CondeNast et Vitruvian) dans le cadre de la nouvelle levée de fonds de 59 MEUR de Vestiaire Collective, leader mondial de la mode d’occasion.

Vestiaire Collective lève 59 millions d’euros pour développer la mode d’après

Par Anais Richardin

Vestiaire Collective boucle une nouvelle levée de fonds auprès de trois nouveaux actionnaires et des investisseurs historiques. L’enveloppe de 59 millions d’euros permettra à la plateforme spécialisée dans le seconde main de luxe de s’attaquer à la Corée et au Japon et de doper sa croissance aux Etats-Unis.

La valse des méga levées serait-elle en train de reprendre ? Après la disette, les annonces d’investissements commencent à affluer de nouveau et Vestiaire Collective rejoint la danse. La société, qui a pour habitude de boucler de grosses levées à un rythme assez soutenu (15 millions d’euros en 2013, 33 millions d’euros en 2015, 58 millions d’euros en 2017, 40 millions d’euros en 2019) annonce une nouvelle opération à 59 millions d’euros. Trois nouveaux investisseurs (Korelya Capital, Vaultier7 et Cuir Invest) rejoignent les investisseurs historiques qui remettent également au pot. Le CEO Max Bittner, qui a pris la tête de l’entreprise fin 2018 en succédant au cofondateur Sébastien Fabre, participe également à ce tour de table.

Dans le contexte de crise actuel, où les porte-monnaies prennent la poussière, laissés à l’abandon dans des sacs que l’on n’utilise plus, beaucoup émettent le voeu que notre rapport à la consommation en ressorte changé, grandi. Alors que notre relation à notre CB pourrait s’en trouver bouleversée, la place de marché dédiée aux vêtements et accessoires de luxe entend bien tirer son épingle du jeu de la mode durable.

« Alors que nous prenons tous du recul et réfléchissons à notre mode de vie, nous sommes persuadés que les modes de consommation sont sur le point de connaître une profonde mutation, et les plateformes C2C ont un rôle important à jouer à cet égard. Nous voyons dans Vestiaire Collective un leader émergent et un catalyseur de cette évolution » , commente Paul Degueuse, General Partner de Korelya Capital.

Et si les frenchies de Vestiaire Collective bouclent un nouveau tour, c’est aussi parce que le plateau de jeu a bien changé depuis le lancement de l’entreprise en 2009. La mode du seconde main ayant poussé de nouveaux joueurs offensifs à rejoindre la partie. En bonne place : Vinted, la plateforme lituanienne qui a levé 128 millions d’euros en fin d’année dernière et qui se bat sur tous les fronts « grand public » de la déco à la beauté en passant par la mode à tous prix. La plateforme annonce 11 millions de membres, là où Vestiaire Collective, lancée quatre ans plus tôt, en annonce 9 millions.

De la mode jetable à la mode durable

Et pour séduire de nouveaux utilisateurs et utilisatrices, il faut les moyens de communiquer, de développer de nouvelles fonctionnalités er d’étoffer le catalogue de produits disponibles. Et c’est sur son nouvel actionnaire Vaultier7 que la plateforme française compte s’appuyer pour « débloquer davantage de produits de luxe sous-utilisés pour répondre à la demande des acheteurs du monde entier« , indique-t-elle dans un communiqué.

Déjà largement présente à l’international, avec une très large part de transactions transfrontalières (80%), l’entreprise entend ainsi séduire de nouveaux marchés comme la Corée et le Japon, et s’appuiera sur Korelya Capital pour y parvenir. Une stratégie qui cohabitera avec un déploiement ambitieux sur le marché américain. « Nous croyons fermement que Vestiaire Collective, une entreprise dotée d’une équipe de management remarquable et d’un immense potentiel de croissance, puisse devenir le leader mondial de son secteur » , estime Frank Boehly, président de Cuir Invest.

Conseil Juridique : Joffe & Associés (Thomas Saltiel, Oceane Christmann)

DELICATE BALANCE BETWEEN PREVENTION AND BUSINESS WHAT IS THE RISK FOR EMPLOYERS?

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Muriel Pénicaud, Minister of Labour, brushed aside the fear expressed by business leaders of being the target of criminal prosecution from their employees kept at work and contaminated by Covid 19 It would be a « false debate » and there would be no « need to transform the law ».

 

This statement may seem a little hasty when the employer can in fact be prosecuted for offences of
negligence or recklessness towards employees such as endangering the life of others or involuntary homicide or injury.

 

The criminal liability regime differs depending on whether it is the employing entity itself or the
individual legal representative that is targeted A duty of care is requested for the legal entity and a simple neglect could trigger its criminal liability whereas a gross misconduct is sought to hold the legal
representative of the entity criminally liable.

 

Hence while she seemed to evacuate the criminal risk for employers the Minister of Labor recalled the
general obligations of prevention and guarantee of the health and safety at work incumbent upon employers in these times of epidemy.

 

Against the coronavirus, the employer is called upon to implement any possible prevention measures,
although it is a new and still little known risk In this respect, the Ministry has recalled to employers a series of general recommendations update their internal document on occupational risk assessment in including the Covid 19 and even the epidemic risk along with the staff representatives and the occupational medical services, implement teleworking ensure reinforced cleanings and barrier gestures etc..

 

Beyond this general framework pursuant to which the employer can be held civilly and criminally liable, the Ministry of Labor has begun to publish supplemental recommendations by trade, in practical health
prevention sheets against the coronavirus that employers are urged to follow for the relevant sectors of
activity.

 

The first three recommendation sheets released last Friday, March 27 concern shop cashiers bakeries and delivery drivers Three new sheets published on March 31 concern work in car garages, agricultural activities and retail shops They discuss safety distances, cleaning instructions and possible alternative actions to avoid contamination (careful and reinforced cleaning organization of flows of customers or of loading unloading replacement of the customer’s signature upon delivery by a photo, contactless payment etc).

 

Nine other sheets are to be published and will cover the activities of monitoring and safety cleanliness
crematorium/ funeral homes, distribution of fuel and car garage, maintenance with health risk plumbing
ventilation, etc cooks home help and personal services, ambulances, logistics or banking and insurance
activities.

 

The aim is to allow the continuation of the concerned businesses by specifying to employers what they are expected to do The respect of these recommendations will be crucial in assessing employers’ compliance with their prevention and safety obligations towards their employees in case they were to face litigations in the future.

 

Our Firm is available for any advice on health and safety compliance especially in the current context.

 

Advise Joffe & Associés : Blaise DELTOMBE

NOUVELLES RECOMMANDATIONS CIBLÉES DU MINISTÈRE DU TRAVAIL EN MATIÈRE D’HYGIÈNE ET SÉCURITÉ

Lire l’article en PDF – Mémo mars 2020 – Social

 

Muriel Pénicaud, Ministre du travail, a récemment balayé d’un revers de la main la peur exprimée par des chefs d’entreprise d’être la cible de poursuites pénales de leurs salariés maintenus au travail et contaminés par le Covid 19 Il s’agirait d’un « faux débat » et il n’y aurait pas « besoin de transformer le droit ».

 

Cette affirmation apparaît un peu rapide alors que l’employeur peut effectivement être poursuivi pour des délits de négligence ou d’imprudence à l’encontre de salariés, comme la mise en danger de la vie d’autrui, l’homicide involontaire ou les blessures involontaires.

 

Le régime de mise en cause de la responsabilité pénale de l’employeur diffère selon qu’il s’agit de la société personne morale ou de son représentant légal personne physique Une obligation de prudence s’impose à la personne morale dont la simple négligence pourra entraîner la condamnation pénale, là où il faudra une faute caractérisée pour entraîner celle de la personne physique.

 

Ainsi, tout en semblant évacuer le risque pénal pour les chefs d’entreprise, la Ministre du travail a bien rappelé les obligations générales qui incombent aux employeurs en matière de prévention et de garantie de la santé et de la sécurité de leurs salariés en cette période de risque épidémique.

 

Contre le coronavirus, l’employeur doit ainsi mettre en oeuvre toutes les mesures de prévention nécessaires même s’il s’agit d’un risque nouveau et encore difficile à appréhender pleinement A ce titre, le Ministère a adressé aux employeurs une série de recommandations générales mettre à jour l’évaluation des risques en intégrant le Covid 19 et le risque épidémique dans leur document unique, en lien avec les représentants du personnel et la médecine du travail, mettre en place le télétravail, assurer des nettoyages renforcés, le respect des gestes barrières, etc.

 

Au delà de ce cadre général, au regard duquel la responsabilité civile et pénale de l’employeur pourrait bien être engagée, malgré ce qu’en a dit Muriel Pénicaud, le Ministère du travail a commencé à publier des recommandations supplémentaires, par métier, sous forme de fiches pratiques de prévention sanitaire contre le coronavirus que les employeurs sont instamment invités à suivre dans les secteurs d’activité concernés.

 

Les trois premières fiches, mises en ligne vendredi 27 mars, concernent le travail en caisse, en boulangerie et la profession de chauffeur livreur Trois nouvelles fiches publiées le 31 mars concernent le travail dans les garages automobiles, les activités agricoles et le travail dans les commerces de détail Il y est question des distances de sécurité, des consignes de nettoyage et des gestes de substitution possibles pour éviter la contamination (nettoyages soigneux et renforcés, organisation des flux de clients ou de chargement-déchargement, remplacement de la signature du client livré par une photo, paiement sans contact, etc.

 

Neuf autres fiches métier sont à paraître et concerneront les activités de la surveillance et sécurité, de la propreté, des crématorium/funérarium, la distribution de carburant et garage automobile, la maintenance avec risque sanitaire (ventilation, etc les cuisiniers, l’aide à domicile et les services à la personne, les ambulanciers, la logistique, ou encore les activités de banque et assurance.

 

Il s’agit de permettre la poursuite des activités concernées en précisant aux employeurs ce qui est attendu d’eux. L’application de ces recommandations sera cruciale pour l’appréciation du respect par les employeurs de leur obligation de prévention et de sécurité vis à vis de leurs salariés, en cas de procédures contentieuses futures.

 

Le Cabinet est à votre disposition pour tous conseils de mise en conformité en matière d’hygiène et de sécurité en particulier dans le contexte actuel.

 

Conseil Joffe & Associés : Blaise DELTOMBE

LES NOUVEAUX AFFINEURS FERMENTE SON CAPITAL

PAR | 18 février 2020

https://www.cfnews.net/L-actualite/Les-Confidentiels-de-CFNEWS/Les-Nouveaux-Affineurs-fermente-son-capital-322951

Les Nouveaux Affineurs

© Les Nouveaux Affineurs

 

Le concepteur francilien d’affinés végétaux, répliques de fromages composées sans lait ni additifs, parvient à réunir un peu plus de 2 M€ auprès de Demeter Ventures et de Newfund.

 

Ses produits, d’origine végétale, ne peuvent recevoir l’appellation fromage, réservés « au produit fermenté ou non, affiné ou non, obtenu à partir des matières d’origine exclusivement laitière », précise un décret de 2007. Nour Akbaraly, néo entrepreneur de formation ingénieur et fondateur de Les Nouveaux Affineurs en 2017, les a dès lors baptisés du nom d’affinés végétaux. Cette jeune pousse parisienne, dont le projet, portant sur la microbiologie alimentaire, a été incubée au sein de l’AgroParisTech et également soutenue par les équipes de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) a désormais bouclé sa première levée de fonds. Un tour de table finalisé l’an passé, dont le montant a légèrement dépassé les 2 M€, selon les informations de CFNEWS. Demeter Ventures, via son fonds Agrinnovation, qui ajoute ainsi une cinquième ligne après Foodvisor (lire ci-dessous) prend légèrement la tête de l’opération avec un ticket proche de 1 M€, devant le fonds early stage  Newfund.

Points de vente en France et en Belgique

Nour Akbaraly, Les Nouveaux Affineurs

Nour Akbaraly, Les Nouveaux Affineurs

 

L’équipe, constituée pour le moment d’une demi-dizaine de personnes, s’est appuyée également sur des maîtres fromagers-affineurs pour créer une gamme de produits, fabriqués à partir de noix de cajou et de soja. Une deuxième gamme est actuellement en test. Son catalogue est pour le moment constitué de trois affinés végétaux fermentés, ainsi que d’une spécialité végétale à tartiner. Des références qui visent principalement une clientèle végane, disponibles à la commande en ligne, mais également dans plus d’une vingtaine de points de vente spécialisés en France ainsi qu’en Belgique. Les Nouveaux Affineurs veut désormais se doter d’un nouveau site pilote de production. « Notre capacité de production a rapidement été saturée, explique Nour Akbaraly. Aussi, nous voulons assurer une distribution beaucoup plus large, en Europe et au-delà. »

 

CONSEIL JURIDIQUE JOFFE & ASSOCIES : Thomas Saltiel et Océane Christmann

LE GROUPE KARDHAM REORGANISE SON CAPITAL ET FAIT ENTRER GENEO, AUX CÔTES DE BPIFRANCE

Paris, le 11 février 2020

 

Le Groupe KARDHAM, premier acteur français indépendant et intégré de l’immobilier professionnel, annonce l’entrée à son capital de GENEO Capital Entrepreneur. A cette occasion, Amundi Private Equity, entré au capital du Groupe en 2016 aux côtés de Bpifrance sort définitivement du capital alors que Bpifrance poursuit l’aventure aux côtés de KARDHAM.

 

Fondé en 1992, le Groupe KARDHAM s’est progressivement diversifié ; de sa vocation d’origine d’aménageurs d’espaces professionnels, il est devenu, sous le double effet d’initiatives de croissance interne et externe, un opérateur global de la conception et du management de projets immobiliers. En 2014, il est entré dans le top 10 des cabinets d’architecture en France. En 2019, il est devenu la 1ère ESN dédiée à l’industrie immobilière avec plus de 30 collaborateurs dédiés au digital. Il se distingue également des autres acteurs du marché par sa structure actionnariale : près d’un salarié sur 5 est associé au capital du groupe.

 

KARDHAM, dont la stratégie d’internationalisation s’est renforcée ces dernières années, accompagne en France, en Europe et en Afrique les utilisateurs et les grands professionnels de l’immobilier dans l’ensemble de leur réflexion immobilière, depuis la genèse stratégique des projets jusqu’à leur livraison complète. Le Groupe rassemble ainsi 400 talents aux profils diversifiés (consultants, architectes, ingénieurs, designers, sociologues, etc.) experts de l’intégralité des métiers de la chaîne de valeur immobilière : conseil, architecture & ingénierie, aménagement, digital.

 

Incarnée par ses dirigeants-associés (Jean-François Couëc, David Habrias, Frédéric Miquel, Roman Coste), l’ambition du Groupe est de continuer de renforcer sa position de leader indépendant sur ses marchés en développant ses pôles d’expertises au travers d’une stratégie de croissance externe maitrisée et ciblée. Le Groupe KARDHAM a réalisé en 2019 un chiffre d’affaires de 80M€.

 

« Nous remercions Amundi Private Equity de nous avoir fait confiance dans nos choix stratégiques et d’avoir soutenu la croissance du Groupe KARDHAM au cours de ces 4 dernières années marquées par une activité multipliée par plus de 2. Nous sommes aujourd’hui heureux d’accueillir GENEO Capital Entrepreneur pour continuer d’écrire les prochains chapitres de notre croissance sur un marché prometteur en matière d’opportunités de développement et de consolidation. Son arrivée, aux côtés du soutien historique de Bpifrance, nous offre les moyens nécessaires pour poursuivre nos ambitions sur le marché de l’immobilier d’entreprise », se félicite Jean-François Couëc, Président du Groupe KARDHAM.

 

François Picarle, Directeur Associé chez GENEO Capital Entrepreneur ajoute : « Au quotidien, les équipes de KARDHAM font de l’immobilier un vecteur de transformation des organisations. Le groupe KARDHAM porte dans son ADN cette culture de la transformation et cet esprit entrepreneurial dont nous sommes très admiratifs et qui nous sont chers chez GENEO. Nous sommes donc très heureux, aux côtés de Bpifrance, de nous associer aux nombreux managers actionnaires de KARDHAM emmenés par Jean-François COUËC pour les accompagner dans le déploiement de leur Carnet de Croissance. Nous mobiliserons pleinement notre communauté d’experts et d’entrepreneurs à leur service, notamment en appui de leur stratégie d’innovation, d’internationalisation et de mise en avant de l’impact positif des activités du Groupe.

 

Axel Piriou et Vincent Charles, pour Bpifrance, déclarent : « Nous sommes ravis de poursuivre l’aventure avec le groupe Kardham qui a prouvé ses capacités à se développer par croissance organique et externe depuis l’entrée de Bpifrance en 2016. Nous renouvelons toute notre confiance à Jean-François Couëc et ses équipes pour poursuivre sa stratégie de développement ambitieuse aussi bien sur le plan national qu’international. Bpifrance se réjouit d’accueillir de nouveau le groupe KARDHAM dans un de ses accélérateurs : l’accélérateur ETI, un programme d’accélération pour soutenir la croissance des ETI et devenir les champions internationaux de demain. »

 

Les intervenants sur l’opération :

  • Investisseurs : Bpifrance Investissement (Axel Piriou, Vincent Charles), GENEO Capital Entrepreneur (François Picarle, Rodolphe Vernazza)
  • Cédant : Amundi Private Equity (Amar Douhane)
  • Conseil juridique Dirigeants : Bolze et Associés (Eric Bolze, Tiphaine Hue, Alexandre Carteret)
  • Conseil financier Dirigeants : G2 Invest (Guillaume Somekh)
  • Conseil juridique Investisseurs : Joffe & Associés (Romain Soiron, Aymeric Dégremont, Paddy Pascot)
  • Due Diligence financière : Advolis (Damien Bourg, Marion Bernadou)

 

A PROPOS DU GROUPE KARDHAM
Spécialiste multi métiers, le Groupe KARDHAM accompagne ses clients, utilisateurs, propriétaires, promoteurs ou investisseurs, dans la globalité de leur réflexion immobilière, de la stratégie en amont à la concrétisation de leur projet immobilier, en France ou dans le monde. KARDHAM rassemble près de 400 collaborateurs. Grâce à nos pôles d’expertises BIM, Green, Digital et R&D, nos équipes de spécialistes proposent des solutions innovantes garantissant performances économiques, techniques, constructives et sociétales :

  • Conseil : stratégie, recherche et négociation immobilières, programmation, AMO, Change & Workplace consulting
  • Architecture & Ingénierie : démarche intégrée de conception architecturale, environnementale, TCE et digitale dans un process BIM
  • Aménagement : de la conception à la réalisation clefs en main
  • Digital : infrastructures et services digitaux smart building

 

A PROPOS DE GENEO CAPITAL ENTREPRENEUR
GENEO est une société d’investissement et d’accompagnement qui appuie les PME et ETI dans leurs projets de capital développement et de transmission. Elle prend des participations minoritaires au capital d’entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires de plus de 10M€ et un résultat opérationnel supérieur à 1M€. La forme de société d’investissement (plutôt que fonds) permet de maîtriser le temps et mettre en œuvre des stratégies de long terme. Chaque entreprise investie bénéficie d’un parcours d’accompagnement personnalisé, établi avec l’équipe dirigeante, qui prend la forme d’un Carnet de Croissance.
La Communauté GENEO des 80 entrepreneurs et familles, investisseurs dans GENEO, permet également du partage d’expérience et de réseaux business. Mettre à disposition un véritable « capital entrepreneur », c’est ça l’engagement GENEO !

 

Contact :
François Picarle : +33 6 17 71 69 07 – francois.picarle@geneocapitalentrepreneur.com
Fanny Letier : fanny@geneocapitalentrepreneur.com

Plus d’informations : https://geneocapitalentrepreneur.com/
LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/geneo-capital-entrepreneur/
Twitter : https://twitter.com/GeneoCapital

 

A PROPOS DE BPIFRANCE

Les investissements en fonds propres de Bpifrance sont opérés par Bpifrance Investissement. Bpifrance finance les entreprises – à chaque étape de leur développement – en crédit, en garantie et en fonds propres. Bpifrance les accompagne dans leurs projets d’innovation et à l’international. Bpifrance assure aussi leur activité export à travers une large gamme de produits. Conseil, université, mise en réseau et programme d’accélération à destination des startups, des PME et des ETI font également partie de l’offre proposée aux entrepreneurs. Grâce à Bpifrance et ses 50 implantations régionales, les entrepreneurs bénéficient d’un interlocuteur proche, unique et efficace pour les accompagner à faire face à leurs défis. Plus d’information sur : www.Bpifrance.fr – Suiveznous sur Twitter : @Bpifrance – @BpifrancePresse

 

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SOURCE : https://geneocapitalentrepreneur.com/wp-content/uploads/2020/02/Kardham_Geneo_CP_FINAL.pdf

 

Conseil Juridique Joffe & Associés : Aymeric Dégremont, Romain Soiron et Paddy Pascot

AVICENNA.AI DETECTE SES PREMIERS FONDS

CF NEWS : https://www.cfnews.net/L-actualite/Capital-innovation-developpement/Operations/1er-tour/Avicenna.ai-detecte-ses-premiers-fonds-322191

 

Créé en 2018 par des experts en imagerie et en IA, l’éditeur de logiciels de détection de pathologies d’urgence destinés au radiologue réunit 2,7 M€ auprès de Innovacom et Cemag Invest.

 

Il y a des urgences plus vitales que d’autres. Et une rupture d’anévrisme, un AVC ou une hémorragie cérébrale font partie des pathologies qu’un radiologue doit pouvoir diagnostiquer très rapidement pour une meilleure prise en charge des patients. D’où l’ambition d’Avicenna.ai de développer des algorithmes pour détecter, caractériser et quantifier des anomalies, principalement à partir des images en coupe issues des scanners. Pour accompagner le lancement de ses premiers logiciels, destinés à la détection des AVC et à leur caractérisation ainsi qu’au dépistage des hémorragies cérébrales, et poursuivre ses développements, la société basée à Marseille lève 2,7 M€, essentiellement auprès d’Innovacom et Cemag auxquels se joint une poignée de médecins.

 

Augmenter la qualité du diagnostic

 

« Nous misons avant tout sur une équipe de grand talent qui allie une excellente connaissance des arcanes du secteur et des compétences technologiques pointues », souligne Vincent Deltrieu, associé d’Innovacom, en référence aux fondateurs d’Avicenna.ai, Cyril Di Grandi et Peter Chang. Le premier, notamment, est bien connu de l’investisseur pour avoir été directeur technique et co-fondateur d’Olea Medical (revendu à Toshiba Medical, devenu Canon Medical) qu’il avait soutenu en son temps (lire ci-dessous). Quant au second, radiologue clinicien et directeur du CAIDM (Center for  Artificial  Intelligence  in  Diagnostic  Medicine) de  l’Université  d’Irvine  en  Californie, il passe pour un key leader opinion en IA. Les solutions qu’ils ont développées analysent les images médicales, « dans un contexte tendu où chaque seconde compte, non pas pour se substituer au radiologue mais pour l’aider à se concentrer sur les cas critiques avec un outil à haut niveau d’intelligence », explique le financier.

 

L’oncologie, après les pathologies d’urgence

 

Dans les faits, révèle Cyril Di Grandi, « seuls 5% des patients soumis à scanner son positifs ». Par conséquent, les radiologues passent beaucoup de temps à chercher d’éventuelles lésions qui n’existent pas. « La solution d’Avicenna permet de savoir, en 1 minute, si l’image présente une anomalie, avec un niveau de précision de 97 %, et d’envoyer une notification au radiologue qui peut ainsi prioriser la prise en charge des patients », explique le dirigeant fondateur. Déjà homologuées au Japon, les premières solutions, qui ont été testées sur 1200 cas, 35 modèles de scanner différents dans 200 villes, devraient obtenir le sésame pour être diffusées en Europe dans quelques jours et à la fin du premier semestre aux États-Unis. « Nous tablons sur un chiffre d’affaires compris entre 200 K€ et 500 K€cette année » annonce Cyril Di Grandi. Les fruits de la levée de fonds devraient lui permettre de financer son programme de développement de solutions de détection/caractérisation d’autres pathologies d’urgence (embolies, fractures cervicales, anévrisme de l’aorte abdominale). Par la suite, l’entrepreneur envisage de développer des solutions dédiées à l’oncologie (diagnostic et suivi thérapeutique).

 

Conseil juridique Joffe & Associés : Thomas Saltiel et Paddy Pascot

ELAIA LEVE 76 MILLIONS D’EUROS

Le fonds d’amorçage géré par Elaia et initié par l’université Paris Sciences & Lettres boucle sa levée à 76 M€. Déjà investi dans dix entreprises, il vise un portefeuille de 25 à 30 lignes.

 

Anne-Sophie Carrese, Elaia Partners

 

Combinant la recherche de souscripteurs et le déploiement des montants levés depuis un premier closing au premier semestre 2018, l’équipe d’Elaia gérant le fonds PSL Innovation Fund peut désormais se concentrer sur l’investissement. Elle a finalisé la levée de ce FPCI à 76 M€, soit 1 M€ de plus que son hard cap. Le véhicule d’amorçage dédié aux jeunes pousses issues de l’université Paris Sciences & Lettres avait d’abord réuni autour de 45 M€ avant d’atteindre 65 M€ moins d’un an plus tard (lire ci-dessous). La dernière étape a vu l’arrivée d’un nouveau profil d’investisseurs. « Beaucoup de grandes fortunes ont rejoint le fonds, parfois sollicitées par les premiers LPs. Il s’agit d’investisseurs cherchant avant tout un bon rendement financier, qui se font rares dans le segment early stage », souligne Anne-Sophie Carrese, associée d’Elaia Partners. Parmi les autres récents souscripteurs, plus attendus pour un tel véhicule, se trouvent l’assureur Groupe Vyv, l’Institut Pasteur, la Fondation de l’École des Mineset Transvalor, filiale d’Armines (structure de recherche des écoles des mines).

 

Dix investissements réalisés

 

PSL Innovation Fund constituera un portefeuille de 25 à 30 sociétés. Il en a déjà investi dix : Aqemia, Cosmian, Gleamer, Newsbridge, Pili, Pocketstudio, Sancare, SeqOne et Transaction Connect (la dixième n’a pas encore été révelée). Et a fait des offres pour deux autres. Après avoir beaucoup financé de sociétés du numérique, le fonds devrait s’activer davantage dans le domaine des deeptech industrielles. Avec l’objectif de réunir à terme 50 % de participations dans le numérique, 25 % dans l’industrie et 25 % dans la santé. Elaia fera une autre annonce avec une entité du monde académique dans une dizaine de jours. Selon nos informations, la société de gestion a racheté IT-Translation, investisseur porté par l’Inria, en début d’année dernière, après avoir pris une participation de 21 % (lire ci-dessous).

Conseil juridique Joffe & Associés : (Olivier Dumas et Duygu Keles).