Citalid récolte 1,2 M€ pour chiffrer le risque cyber

La totalité des grands groupes ne cessent de renforcer leur arsenal de défense face aux risques informatiques, mais peu parviennent encore à bien évaluer l’efficacité de leurs investissements.

C’est sur le postulat que deux experts de la cyberdéfense, Maxime Cartan et Alexandre Dieulangard, ont développé leur propre solution d’évaluation financière de ces risques.

Née à Versailles en 2017 sous le nom de Citalid, leur start-up vient de séduire Axeleo Capital et BNP Paribas Développement dans le cadre d’un tour d’amorçage de 1,2 M€. Un montant qui ne sera pas de trop pour faire passer les équipes de la jeune pousse de 6 à 10 personnes cette année, avec le recrutement notamment d’experts en géopolitique ou en intelligence économique. Car les algorithmes de Citalid prennent également en compte le contexte économique et géopolitique de chaque client, pour une restitution opérationnelle plus adaptée aux organes de décision.

La jeune pousse envisage également de se lancer dans une solution de cyberassurance, qui selon les dirigeants « pourrait potentiellement modéliser l’impact d’un produit d’assurance sur l’exposition financière d’une entreprise, mais aussi aider les assureurs à mieux estimer et appréhender les risques cyber ».

Citalid affirme avoir déjà séduit « une poignée de grands comptes français, dont certains du CAC 40 » avec sa première solution.

Conseil juridique de Citalid : Joffe & Associés (Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz)

Joffe & Associés conseille A Plus Finance dans le cadre de la levée de fonds de Maison Nathalie Blanc

Nathalie Blanc a créé en 2015 sa marque de montures de lunettes haut de gamme avec une première collection avant-gardiste avec des modèles originaux qui ont rapidement séduit certains people, comédiens et journalistes. Tous ont été séduits par les montures classiques, vintage ou ultra-contemporaines.

Nathalie Blanc est devenue en un temps record, l’ambassadrice de la fabrication française et de l’excellence du « Made in France ».

Cette levée de fonds va permettre à l’enseigne de se développer à l’international notamment à Moscou et en Corée où elle fera appel à des distributeurs locaux.

En projet également, le marché italien et l’ouverture d’un showroom à Paris.

Conseils d’A Plus Finance : Joffe & Associés (Virginie Belle, Thomas Saltiel & Paddy Pascot)

LFPI cède CMG Sports Club à Ken Group, accompagné par AccorHotels

Joffe & Associés conseille Ken Group pour l’acquisition de CMG Sports Club, ex-Club Med Gym, aux côtés du groupe Accor.

L’offre fitness de Ken-CMG complète la gamme de services aux voyageurs d’Accor, ses hôtels parisiens n’ayant pas tous une salle voire une très belle salle de sport.

Cette opération signe également la sortie de LFPI Gestion mais aussi du Club Med, actionnaire historique de l’ex-Club Med Gym.

Conseils de Ken Group : Christophe Joffe & Thomas Saltiel

Joffe & Associés accompagne Qare pour sa levée de fonds de 20 millions d’euros auprès de Kamet Ventures

Surfant sur l’essor de la télémédecine, la start-up Qare, créée en 2017, opère une levée de fonds de 20 millions d’euros auprès de Kamet Ventures, le fonds d’investissement de l’assureur AXA, qui avait été présent à la création de Qare et devient son actionnaire majoritaire.

Qare a développé une application qui permet la consultation d’un médecin généraliste ou spécialiste et d’obtenir une ordonnance si nécessaire. Lancé depuis 2 ans, Qare est le leader de la téléconsultation en France. Plus de 60 000 patients sont inscrits et plus de 400 praticiens disponibles sur Qare sont enregistrés et exercent en France et sont formés à la téléconsultation.

Depuis la signature de l’accord sur les « modalités de déploiement de la télémédecine en France », les téléconsultations sont remboursées par l’Assurance maladie, ce qui indéniablement va permettre l’accélération du déploiement de ce nouveau mode de relation avec le médecin.

Conseil juridique de Qare : Joffe & Associés (Thomas Saltiel & Camille Malbezin)

TheraPanacea cible un investisseur

La société qui développe une suite logicielle pour optimiser le traitement par radiothérapie boucle une levée de 3,5 M€ en deux tranches auprès de Therinvest, le fonds d’investissement de la famille Gobet (Innothera).La radiothérapie est l’un des piliers du traitement du cancer, avec la chimiothérapie et la chirurgie. Avec de bons résultats, mais aussi des effets secondaires non négligeables. Issu des laboratoires de l’Inria et de CentraleSupelec, TheraPanacea travaille, depuis sa création, il y a deux ans, au développement d’une suite logicielle qui augmenterait la précision, l’efficacité et la sécurité de la radiothérapie grâce à l’intelligence artificielle. Alors qu’elle s’apprête à mettre sur le marché une première brique de son logiciel, la start-up pilotée par Nikos Paragios vient de lever 3,5 M€ (en deux tranches) auprès de Therinvest, le fonds d’investissement de la famille Gobet, à la tête du groupe Innothera (traitement des maladies quotidiennes ; textile médical).

Soutenir le digital dans la santé

Après avoir pris la relève de Kurma chez BioSerenity en 2017 via Innothera (lire ci-dessous), la famille Gobet s’est en effet dotée d’un fonds d’investissement en 2018. « Dans son plan stratégique 2025, notre groupe de 185 M€ de revenus aujourd’hui s’est fixé pour objectifs de rester indépendant et familial et d’atteindre alors 300 M€ de chiffre d’affaires. Or, l’un des éléments essentiels à cette croissance tient à la digitalisation, au numérique, au big data…, analyse Arnaud Gobet, président de Therinvest. Avec notre fonds, nous accompagnerons des start-up qui portent des projets digitaux innovants dans la santé ». A l’image de TheraPanacea qui utilise l’intelligence artificielle pour, à terme, gérer l’ensemble du traitement – planification, préparation, exécution – par radiothérapie. Therinvest devrait injecter chaque année quelque 2 M€ dans une start-up, avec une durée d’investissement convenue de 7 ans durant lesquels l’industriel investisseur compte bien interagir avec les start-up. « Pour nous, il ne s’agit pas que d’un placement financier risqué, précise Arnaud Gobet. Nous demandons une place au conseil d’administration et nous impliquons dans l’évolution de la société avec laquelle nous procédons à des échanges de compétences. Elle peut nous apporter beaucoup sur le plan digital ; nous pouvons l’aider à passer du stade de la recherche à celui de l’entreprise commerciale ». En l’occurrence, avec TheraPanacea, Arnaud Gobet estime s’être ouvert au monde des sciences de l’ingénieur.

Radiothérapie à la volée

Utilisée dans plus de la moitié des cas de cancer (192 000 patients traités lors de plus de 4 millions de séances en France, en 2016 ; source : Institut National du Cancer), « la radiothérapie est le traitement le plus utilisé et le moins cher, rappelle Nikos Paragios. Notre projet est d’automatiser les tâches et de standardiser les processus pour favoriser l’égalité d’accès aux soins et minimiser les coûts pour l’hôpital, le système de santé et la société. » TheraPanacea travaille aussi à la réduction des effets secondaires, notamment les irradiations de zones saines autour des tumeurs, et à accroître l’efficacité des traitements. « Nous développons la radiothérapie à la volée pour adapter le traitement au patient quasi en temps réel et ce, en générant un plan de traitement personnel basé sur son imagerie. » Pour l’heure, avec une équipe d’une quinzaine de personnes, TheraPanacea a déjà développé et obtenu la certification en Europe d’une première brique qui permet de réaliser le modèle numérique des patients afin de doser le traitement en fonction des changements anatomiques ou des mouvements des organes pendant les séances. Sa commercialisation devrait démarrer dès cette année. Les fonds réunis vont permettre à la start-up de compléter ses développements et de constituer une équipe commerciale France / Europe. Jusqu’alors, TheraPanacea avait assuré son financement grâce aux – nombreux – prix qu’elle avait remportés et qui avaient drainé près de 1,75 M€ vers ses caisses.

Conseil juridique : Joffe & Associés (Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz)

Schoolab lève 10 M€ et s’implante à San Francisco

Cinq ans après avoir vu le jour, Schoolab a estimé que le moment était propice à une première ouverture de son capital. L’accélérateur de start-up vient tout juste officialiser un tour de table de 10 M€. Ses trois fondateurs – Jean-Claude Charlet, Olivier Cotinat et Julien Fayet – en profitent pour inviter au capital le fonds French Tech Accélération géré par Bpifrance, mais aussi des investisseurs privés. Y figurent Michael Benabou (Vente-privée.com) ainsi que Clara Gaymard et Gonzague de Blignères, les co-fondateurs de Raise. Des P-dg du CAC 40 et des « familles entrepreneuriales emblématiques », entre autres, ont aussi participé à l’opération.L’augmentation de capital donnera à Schoolab les moyens d’ouvrir cinq espaces supplémentaires en France d’ici à 2020. L’un d’entre eux, qui sera inauguré à Paris près de la gare Saint-Lazare sur 2 000 mètres carrés, complètera son dispositif dans la capitale – son « navire-amiral » étant basé dans le Sentier. Une implantation directe à San Francisco interviendra également cette année ; il s’agira d’offrir à ses clients européens un accès « exclusif » aux dernières innovations de la Silicon Valley, après leur avoir fait bénéficier de partenariats avec les universités de Berkeley et de Stanford. Schoolab se veut aussi un lieu de formation et d’échange ouvert tant aux étudiants qu’à l’écosystème des grands groupes. Il revendique avoir accéléré plus de 350 projets « corporate », en formant cadres et dirigeants à divers aspects liés à l’innovation. Le cocktail a permis à Schoolab d’afficher une « forte rentabilité » depuis ses débuts.

Conseil juridique des acquéreurs : Joffe & Associés (Thomas Saltiel & Océane Christmann)

Le Français Carlipa dans le giron de l’Italien M-Cube

Carlipa, entreprise française spécialisée dans les solutions d’affichage dynamique, vient d’annoncer son rachat par le groupe italien M-Cube. La marque continue d’exister malgré ce rachat.

Créée en 2002, Carlipa s’est spécialisée dans l’édition de solutions d’affichage dynamique à destination des points de vente. L’entreprise française vient d’annoncer son rachat par le groupe italien M-Cube, un autre acteur européen de la communication en magasin, via sa filiale française.

La marque Carlipa continue cependant d’exister, avec à sa tête son actuel directeur général, Anthony Verdureau. « Le groupe a exprimé le souhait de capitaliser sur la notoriété de l’entreprise dans son domaine », nous a confié celui-ci. Carlipa est notamment à l’origine de son propre outil, une plateforme logicielle nommée Carlipa Online, dont les autres marques du groupe M-Cube devrait être progressivement équipées.

Un rapprochement « assez naturel »

 Cet outil maison est d’ailleurs l’un des arguments avancés dans un communiqué par Manlio Romanelli, PDG de M-Cube, pour expliciter cette opération. Selon lui, ce rachat devrait renforcer sa structure à l’international « en fusionnant avec un acteur historique français qui dispose de filiales sur le marché asiatique » et ajouter à son portefeuille « des clients des marques prestigieuses en particulier sur le secteur du luxe ».

Au-delà de sa présence en France, Carlipa est présente en Asie via ses filiales à Hong Kong et Shangaï. Quant à son positionnement commercial, l’entreprise s’est spécialisée dans les marques liées au marché du luxe comme Louis Vuitton ou Dior. Etant donné que M-Cube travaille déjà avec des groupes comme Kering, « le rapprochement était assez naturel », souligne Anthony Vendureau. Le montant de la transaction, lui, sera gardé secret, même si le DG de Carlipa parle d’une « belle opération ».

Conseil juridique des cédants : Joffe & Associés (Christophe Joffe & Antoine Lamy)

J&A conseille My Media Group dans le cadre d’une prise de participation majoritaire dans Peak Ace

J&A (Aymeric Dégremont) conseille My Media Group dans le cadre d’une prise de participation majoritaire dans Peak Ace, une des agences leaders du search marketing en Allemagne.

 

Le 29 janvier 2019 – My Media Group, premier groupe indépendant dans le conseil et l’achat d’espace en France prend une participation de 51% dans l’agence Peak Ace, une des agences leaders du search marketing en Allemagne opérant dans plus de 20 pays.

 

Fondée en 2007, Peak Ace est une agence internationale de search marketing basée à Berlin. Forte d’une équipe de plus de 110 collaborateurs, Peak Ace est un expert du référencement naturel (SEO) et de l’achat de mots-clés (SEA ou PPC).

 

L’agence qui a réalisé une marge brute de 6M€ en 2018, gère plus de 150 millions d’euros d’investissement sur les moteurs de recherche par an. Elle accompagne une centaine de clients dans plus de 20 pays, couvrant ainsi l’Europe, mais aussi le Moyen-Orient, le Japon et la Corée.

 

Peak Ace compte ainsi notamment parmi ses clients Airbnb, Sephora, H-Hotels.com, Allvendo, Dummydoll, CreditSafe, Simfy, eKomi, NetDoktor…

 

Avec cette prise de participation, My Media Group acquiert une dimension internationale et renforce son offre sur le SEA grâce à l’expertise PPC de Peak Ace et sur le content marketing grâce à une équipe éditoriale multilingue de 20 experts dédiés à cette fonction.

 

Anthony Ravau, cofondateur et Président de My Media Group, ajoute : « Avec Peak Ace, My Media Group se dote d’une force de frappe internationale en matière de search marketing. Bastian Grimm et Marcel Porthmann ont réussi en quelques années à créer un acteur européen de référence. Nous partageons les mêmes valeurs d’excellence en matière de qualité de service et de performance pour nos clients. »

 

Bastian Grimm, cofondateur de Peak Ace, précise : « Nous sommes ravis de rejoindre My Media Group, un groupe de véritables entrepreneurs qui a réussi à développer une offre totalement inédite sur le digital et avec qui nous partageons l’obsession du résultat. »

J&A (Virginie Belle & Antoine Lamy) accompagne Addworking dans cette opération

AddWorking lève 1,2 million d’euros pour accélérer sa croissance

Un an après sa première levée de fonds de 600.000 euros, la start-up AddWorking qui simplifie la gestion des ressources externes des entreprises annonce un deuxième tour de table de 1,2 million d’euros.

AddWorking réalise ainsi sa deuxième levée de fonds auprès de son actionnaire historique Edenred Capital Partners, fonds de Corporate Venture d’Edenred, leader mondial des solutions de paiements dans le monde du travail, géré par Philippe Dufour (fondateur de PrePay Solutions), de Patrice Thiry fondateur de ProwebCE, du club d’entrepreneurs investisseurs Seed4Soft représenté par Gilles Rigal (par ailleurs Associé chez Apax Partners) et de Holnest Club, le club de business angels du family office de Jean-Michel Aulas, représenté par Patrick Bertrand ancien DG de Cegid.

Sencrop boucle un deuxième tour à plus de 9 M€

La start-up lilloise Sencrop a de quoi être satisfaite de son lancement. Elle a déjà installé plus de 4 000 de ses stations agrométéorologiques dans une dizaine de pays en Europe, depuis sa création en 2016. Une performance sur laquelle elle s’est appuyée pour monter un deuxième tour de table de plus de 9 M€, deux ans tout pile après avoir récolté 1,4 M€ auprès de business angels, d’Emertec Gestion et de Breega Capital. 

Ces deux financiers réinvestissent d’ailleurs pour l’occasion, aux côtés de plusieurs nouveaux entrants tels que Bpifrance (via le fonds Ecotechnologies), NCI Waterstart, Nord Capital Partenaires et The Yield Lab – un fonds américain spécialisé dans l’AgTech qui signe là son premier investissement dans nos frontières. Les co-fondateurs Martin Ducroquet et Michael Bruniaux restent majoritaires au capital.

 

Passée de 6 à 30 salariés en deux ans, Sencrop prévoit de recruter 20 personnes d’ici à la fin de l’année. La jeune pousse ne dévoile pas son chiffre d’affaires à ce stade, mais il dépasserait largement le million d’euros après une croissance supérieure à 100 % en 2018. Les développements technologiques ne seront évidemment pas en reste, alors que Sencrop a lancé à la toute fin de l’année dernière sa solution de contrôle de l’humectation des feuilles – un facteur capital dans la lutte des viticulteurs contre le mildiou ou encore celle des producteurs de pommes contre la tavelure.

 

Conseil juridique de Sencrop : Joffe & Associes (Thomas Saltiel & Charlotte Viandaz)