Joffe & Associés conseille la société OSO-AI dans le cadre de sa seconde levée de fonds

Retrouvez l’article original de « L’usine Digitale » ici.

 

La société Brestoise OSO-AI, est parvenu à lever près de 10 millions d’euros, dans le cadre du développement de son oreille augmentée, qui alerte les soignants lors d’un bruit inquiétant dans la chambre d’un patient. Par le biais de cette nouvelle opération, la start-up brestoise entend accélérer le déploiement commercial de sa solution, en France comme à l’étranger. 

 

 

Afin de répondre à la forte demande, la société annonce une levée de fonds de près de 10 millions d’euros, auprès d’actionnaires historiques conseillés par Joffe & Associés, que sont Innocavom, Novinvest Partners et Breizh-up, rejoints par Cemag Invest Partners. Cette opération fait suite à un premier tour de table de 4 millions d’euros, datée de septembre 2020.

 

Oso-Ai a développé un système de prévention, basé sur des algorithmes ayant la capacité de reconnaitre plus d’une centaine de sons et de bruits classes, (chutes, gémissements, des chocs, la respiration, des pas …). Équipé de micros et de capteurs, ce boîtier mural analyse l’environnement sonore d’une personne vulnérable et génère une notification sur une application mobile, dont est équipé le personnel soignant, si ce boitier témoigne d’une situation anormale ou préoccupante.

 

Plus d’une vingtaine d’EHPAD et d’établissements de santé, sont aujourd’hui équipés du boitier de OSO-AI. Olivier Menut, co-président et co-fondateur d’Oso-Ai, exprime que : « Nous sommes dans une dynamique positive qu’il va falloir soutenir. Nous avons près de 1000 dispositifs installés en France et tablons sur près de 3000 d’ici à la fin de cette année ». Mais la société compte aussi s’ouvrir à un marché : les personnes fragiles résidant à domicile, en B2B2C via des partenaires.

 

« Faire émerger sur le territoire, des acteurs forts et ambitieux qui auront un impact économique et social pour la Bretagne de demain est l’un des objectifs de Breizh Up. Par la force de sa solution de rupture dans le domaine de l’IA pour l’analyse du son, la qualité de ses équipes, la profondeur de son marché, la portée responsable de sa solution qui permet une amélioration de la qualité des soins, et de la qualité de travail du personnel soignant, en réduisant son stress et en lui permettant de se concentrer sur son métier, nous sommes très fiers d’accompagner le développement de cette emblématique startup finistérienne soutenue depuis sa création par le dynamisme de tout un écosystème local »,exprime Stéphane Lefevre-Sauli, directeur d’investissement de UI Investissement et en en charge de la gestion de Breizh Up.

 

 


 

 

 

Hinfact décolle grâce à une levée de fonds de 4 millions d’euros

Retrouvez l’article original ici.

 

La start-up toulousaine Hinfact, proposant aux centres de formation des pilotes de ligne une solution d’analyse poussée, a bouclé sa première levée de fonds près de de 4 millions d’euros, dans le cadre de l’accélération de la commercialisation de ces solution, et d’étendre celles-ci à de nouveaux secteurs tels que l’armée, le nucléaire ou la santé.  

 

Après avoir validé sa technologie, et convaincu ses premiers clients, Hinfact annonce, ce 12 avril 2023, une première levée de fonds de 4 millions d’euros. Un mix entre dettes et fonds propres auquel la société de capital risque Innovacom, conseillée par Joffe & Associés, a participé à hauteur d’1,5 million d’euros, qui mobilise d’ailleurs son fonds « early-stage » Technocom 3, ainsi que par plusieurs business angels.  L’objectif est simple : accélérer le développement industriel et commercial de ses solutions, et étendre sa technologie à d’autres secteurs diversifiés.

 

Hinfact travaille avec des centres de formation de compagnies aériennes du monde entier. Sa technologie, à la pointe de la recherche en neurosciences, se base sur des neurotransmetteurs et stimulateurs appliqués aux pilotes, qui visent à améliorer la sécurité des vols à travers trois axes : la formation des pilotes, la conception des aéronefs et les opérations aériennes. Ainsi, la start-up Toulousaine, propose ainsi un outil permettant de récupérer, d’analyser et d’interpréter les données de pilotages et les données oculaires des pilotes au sein des  stimulateurs dans le but de détecter de manière objective les axes d’amélioration de ceux-ci. Une solution proposée et commercialisée depuis mars 2022, et qui devrait accélérer en 2023, avec notamment le doublement de l’effectif de l’entreprise, constituée aujourd’hui d’une dizaine d’effectifs. 

 


 

Pricemoov réalise un tour de table de 10 millions de dollars

La société Pricemoov, basée à Paris, a annoncé mercredi qu’elle avait levé 10 millions de dollars (environ 9,1 millions d’euros) lors d’un tour de table de série A, mené par ISAI et Bpifrance Digital Venture.

 

Une société à l’ascension fulgurante

 

Aujourd’hui, avec l’inflation, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement et la volatilité des coûts, les clients et consommateurs s’attendant à une certaine transparence avec les entreprises, sur tous les canaux ;  celles-ci doivent examiner attentivement leurs stratégies de tarification pour s’assurer qu’elles restent compétitives, tout en réalisant des bénéfices. C’est là que Pricemoov intervient.

 

En 2018, Pricemoov avait deja réalisé une levée de fonds de près de 2 M€ auprès de Global Founders Capital, Kima Ventures et Financière Saint James. A cette époque, cet éditeur d’une solution de tarification dynamique multisectorielle revendiquait environ une dizaine de clients. Si la société demeure discrète aujourd’hui sur le nombre d’utilisateurs, PME et ETI confondues, « elle a su attirer de belles références, notamment aux États-Unis, où elle s’est implantée depuis près de deux ans, le dirigeant Pierre Hébrard s’étant installé sur place », affirme François Colletpartner au sein d’Isai.

 

 

De solides investisseurs

 

ISAI Gestion, société de gestion agréée par l’AMF avec plus de 500 M€ sous gestion, a pour objectif de financer et d’accompagner des entreprises technologiques à fort potentiel en phase d’amorçage/post-amorçage ou lorsqu’elles ont déjà atteint le seuil de rentabilité. « Nous sommes impressionnés par l’expertise de Pricemoov en matière de prix et par les capacités de sa plateforme, et nous pensons que la société est bien positionnée pour accélérer sa croissance sur ce marché prometteur », déclare François Collet. « Nous sommes impatients de travailler en étroite collaboration avec l’équipe dirigeante de Pricemoov pour continuer à repousser les limites de la tarification », ajoute t-il.

 

Bpifrance Digital Venture finance les entreprises à tous les stades de leur développement avec des crédits, des garanties et des fonds propres. Outre l’investissement, la société de capital-risque propose également des services de conseil, de formation, de mise en réseau et un programme d’accélération pour les startups, les PME et les entreprises de taille intermédiaire.

 

« Nous pensons que Pricemoov a l’opportunité d’apporter une tarification intelligente aux entreprises à n’importe quel stade de leur maturité tarifaire avec une plateforme intuitive et facile à utiliser », déclare Adrien Neel, Directeur d’investissement chez Bpifrance Digital Venture.

 

 

Entre 5 et 10 millions de revenus 

 

Le fonctionnement de Pricemoov réunit plusieurs sources de données de la société, comme son catalogue de produits, ses stocks, ses données transactionnelles, en se connectant à ses ERP et CRM, et s’adapte en temps réel aux besoins de l’entreprise. L’outil permet ainsi à l’utilisateur de simuler l’impact de l’évolution des prix sur ses revenus, mais aussi de comparer les différents scénarios envisagés, avant la prise de décision. L’entreprise française y parvient en s’appuyant sur la science des données, l’automatisation de bout en bout et une expérience utilisateur intuitive.

 

Pricemoov affirme avoir enregistré une augmentation annuelle de 150 % de son chiffre d’affaires et avoir augmenté sa base de clients de 200 %, y compris les nouveaux clients Jokr, Recommerce, Samkaup et Audi.

 

La plus grosse source de revenus pour l’entreprise, estimés entre 5 et 10 M€, reste la vente de la solution, par une source proche du dossier, qui mise également sur des prestations de services comme le paramétrage de l’architecture tarifaire. La société s’appuie aujourd’hui sur un effectif de plus de 40 salariés.

 

 


 

  • Acquéreur ou Investisseur : ISAI , François Collet , BPIFRANCE INVESTISSEMENT , Adrien Neel , SOCIETE FINANCIERE SAINT JAMES
  • Société Avocat d’Affaires Corporate : GIDE , Pierre Karpik
  • Acquéreur Avocat Corporate : JOFFE & ASSOCIES (Thomas Saltiel et Rudy Diamant)
  • Acq. DD Financière2 : CFINANCE , Jacques Haccoun , Julien Solyjan , Lucas Gauthier
  • Acq. Conseil Environnement, DD ESG : COLLECTIVELY.LIFE
  • Levée de Fonds Conseil / Agent : ALPHA CAPITAL PARTNERS

La Société de la Tour Eiffel acquiert un bâtiment de Pontine Groupe

Retrouvez l’article original de Boursier.com ici.

 

Joffe & Associés, conseil de Pontine Groupe, annonce la cession à la Société de la Tour Eiffel, d’un ensemble immobilier de bureau situé au 10 boulevard de la Bastille dans le 12ème arrondissement de Paris.

 

 L’ensemble immobilier a été cédé après l’installation de Team To, producteur indépendant français et studio d’animation de télévision et de cinéma, sur un bail ferme de 9 ans.

 

L’ensemble immobilier, anciennement occupé par le centre d’art contemporain « La Maison Rouge », a été entièrement rénové pour répondre aux besoins des nouveaux usages et salariés en termes de confort et de flexibilité et répond à toutes les exigences d’un acteur reconnu dans les technologie de l’animation.

 

Pontine Groupe a été accompagnée tout au long de ces opérations de restructuration, d’extension et de changement de cible par sa filiale Active Promotion dans le cadre de sa mission de maîtrise d’ouvrage déléguée et par Joffe & Associés qui l’a assisté sur l’ensemble des problématiques juridiques (acquisition  du foncier, urbanisme, construction, baux commerciaux, fiscalité et vente au terme de l’opération).

 


 

L’équipe de Joffe & Associés en charge de l’opération :

Droit et immobilier et de la construction : David TAVERNIER, Samir KHAWAJA et Irina RATSIMANDRESY

Fiscalité immobilière : Virginie DAVION, et Clément PEILLET.

 

Joffe & Associés conseille Inarix pour une levée de fonds

Retrouvez l’article original de CF News ici.

 

Joffe & Associés conseille Inarix pour une levée de fonds. L’entreprise spécialisée dans les solutions d’analyse d’imagerie des récoltes agricoles grâce à l’intelligence artificielle, accélère son développement sur le sol Européen et Américain, à l’aide d’une enveloppe de 3,1 millions d’euros.  

 

La technologie développée par Inarix vise à simplifier la moisson agricole, en contrôlant la qualité de production par le biais d’une application sur smartphone. Elle permet « d’obtenir des résultats instantanément, en déplacement, et sans avoir à utiliser de machines volumineuses et complexes », stipule le fondateur et PDG d’Inarix, Pierre Chapelle. Il ajoute que « Ces analyses sont habituellement faites par machines. Et nous parvenons à disposer du même taux de fiabilité qu’elles ».

 

Après s’être développé indépendamment pendant plus de quatre ans, Inarix ouvre pour la première fois son capital. Le CEO en 2018 a notamment autofinancé la mise au point de son logiciel d’analyse des récoltes agricoles, jusqu’à la signature d’un premier client en 2019.

Disposant désormais d’une équipe de plus de trente salariés, 400 sites agricoles utilisateurs ainsi que d’une commercialisation florissante, la société collecte 3,1 millions d’euros auprès d’Ankaa Ventures, suivi de l’entreprise espagnole Label Investment, spécialisée dans l’innovation en agriculture, de Newfund, d’Alliance for impact, véhicule géré par Ventech, et ResiliAnce, structure d’investissement.

 

« La grande majorité des solutions d’imagerie pour l’agriculture sont dédiées aux cultures non récoltées. La solution d’Inarix est en ce sens unique », confirme Jonathan Cohen-Sabban, cofondateur d’Ankaa Ventures.

 

Avec cette levée de fonds, la société Inarix souhaite se positionner en place de leader sur le marché Américain et Européen. Des investissements dans la R&D seront aussi réalisés, notamment afin de pouvoir analyser les récoltes de maïs, de soja et de café, en plus du renforcement du cœur de la technologie.


 

Avicenna.AI réalise une levée de fonds de près de 10 millions de dollars

Retrouvez l’article original sur le site d’Avicenna.AI.

 

 

L’entreprise spécialisée dans l’intelligence artificielle et l’imagerie médicale, réalise une levée de fonds totale de 10 millions de dollars, dans le cadre de son développement à l’échelle mondiale. 

 

Ce mercredi 8 février 2023, la société Avicenna.AI, spécialiste de l’utilisation des IA dans les techniques d’imagerie médicale, a annoncé aujourd’hui avoir obtenu un financement total dans la société, de près de 10 millions de dollars. Ce tour de table a été soutenu par les investisseurs existants Innovacom et CEMAG Invest. Ces fonds seront utilisés pour intensifier le déploiement des solutions d’Avicenna.AI dans le monde, et pour diversifier l’offre de la société dans de nouveaux domaines très prisés de la médecine.

 

« L’année dernière a été une année charnière pour Avicenna.AI, avec une croissance considérable du déploiement de nos solutions à travers le monde, couplée aux retours très positifs de la part des utilisateurs », stipule Cyril Di Grandi, cofondateur et PDG d’Avicenna.AI. « Nous avons créé les conditions pour accélérer l’extension de notre offre dans de nouveaux domaines de la médecine. Nous avons enfin obtenu les premiers brevets qui vont nous permettre de consolider notre position de leader dans le domaine, avec une approche disruptive de l’utilisation du deep learning dans la prise de décision thérapeutique. Ce nouvel investissement reflète la confiance continue de nos investisseurs, et signifie que nous sommes prêts à devenir une force dominante dans l’IA en santé. »

 

Au cours de l’année 2022, les solutions d’IA d’Avicenna ont été déployées dans plus de 140 hôpitaux de 14 pays sur trois continents. L’entreprise est désormais prête à passer à l’étape supérieure en 2023, et prévoit de déployer au moins 30 nouveaux sites chaque mois de cette année.

 

En parallèle, les efforts de R&D d’Avicenna viendront s’ajouter aux quatre approbations de la FDA, et aux six approbations du marquage CE déjà accordées à ses produits. Les outils de la société approuvés par la FDA et marqués CE pour les pathologies neurovasculaires et thoraco-abdominales sont intégrés de manière transparente dans le flux de travail clinique, en déclenchant et en communiquant automatiquement les résultats des algorithmes par le biais des systèmes déjà utilisés par les radiologues.

 

 

À propos d’Innovacom

 

Innovacom est un pionnier du capital-innovation en France. Depuis 1988, elle a investi près d’un milliard d’euros, accompagné plus de 300 startups du numérique et des hautes technologies, participé à plus de 20 introductions en bourse et réalisé plus de 150 cessions industrielles.

 

L’équipe, qui bénéficie d’une longue expérience dans les hautes technologies, a contribué à plusieurs succès récents dans de multiples secteurs, et dispose d’un solide track-record incluant des licornes comme Heptagon ou Soitec.

 

Aujourd’hui, Innovacom soutient les projets industriels innovants et les technologies de rupture à fort potentiel en leur apportant financement, conseil et accompagnement. Son association avec le Groupe Turenne a donné naissance à l’une des principales sociétés de capital-investissement indépendantes en France avec une plateforme de 1,5 milliard d’euros sous gestion. Avec des bureaux à Paris et Marseille, Innovacom Gestion est agréé par l’Autorité des Marchés Financiers.

 

 

A propos de Cemag Invest

 

Cemag Invest est un entreprise dédiée à la santé et aux technologies, avec pour objectif de créer de la valeur ajoutée pour les patients. Cemag Invest a notamment investi dans Wandercraft, Diabeloop, et aux côtés d’Innovacom dans Aryballe Technologies.

 


 

Joffe & Associés (Thomas Saltiel, Paddy Pascot et François Galéa) a conseillé l’ensemble des intervenants, dans le cadre de cette opération.

Exotrail réalise une levée de fonds de 54 millions d’euros

Dans le cadre de l’industrialisation de ses moteurs pour minisatellites, Exotrail a levé près de 54 millions d’euros ce mardi 8 février 2023.

 

Après avoir décroché une série de contrats pour ses moteurs électriques et son bus spatial, la pépite du « NewSpace » annonce une levée de fonds de 54 millions d’euros, dans le but de devenir un acteur global des services en orbite. La startup Toulousaine compte doubler ses effectifs d’ici 2023, tout en démarrant l’industrialisation de ses produits.

 

En parallèle, celle-ci développe également une offre de logicielle pour se différencier de la concurrence. En d’autres termes, Exotrail a miniaturisé la technologie à effet Hall (technologie très prisée sur les satellites à orbites géostationnaires) multipliant la poussée 5 à 6 fois supérieure, aux autres technologies de propulsion électrique, pour l’implémenter sur les petits satellites en orbite basse.

 

Parmi les investisseurs de cette opérations, il est possible de citer Bpifrance, SPI (le fonds Société de projets industriels), le fonds innovation Défense du ministère des Armées, ainsi des investisseurs privés comme Eurazeo et la société d’ingénierie logicielle Celad.

 

A ces derniers, s’ajoutent des investisseurs historiques, bien connus de la part d’Exotrail (360 Capital, Karista, Innovacom, iXO Private Equity, BNP Paribas…). Cette opération porte à plus de 70 millions d’euros de financement levé par Exotrail, depuis son lancement en 2017.

 

Dans le cadre de cette levée de fonds, J&A (Thomas SaltielCharlotte Viandaz) est intervenu en qualité de conseil de Bpifrance (Bpifrance Innovation – Compartiment Venture et Fonds Ambition Amorçage Angels).

 

 

Thiqa passe sous le contrôle de Docaposte

Retrouvez l’article original de CF News ici.

 

Joffe & Associés intervient auprès des associés de la société Thiqa, dans le cadre de sa cession au groupe Docaposte.

 

Particulièrement active en matière de croissance externe, Docaposte, la filiale dédiée aux solutions numériques de La Poste jette son dévolu sur Thiqa. Société réée en 2018, spécialiste des solutions numériques de vote, lettre recommandée, signature ou encore d’archivage, est aujourd’hui cédée par son fondateur François Thill et son co-fondateur Olivier Clémot.

 

Docaposte cherche ici, à renforcer encore son offre de conseil, d’intégration et d’exploitation de solutions numériques de confiance. Intégré à l’offre de services de Docaposte, le cabinet Thiqa conservera toutefois son autonomie.

 

Ce rachat poursuit la stratégie engagée par Docaposte, visant à développer et renforcer « le savoir-faire de Docaposte en vue de consolider sa place de référent de la confiance numérique en France et en Europe », stipule Olivier Vallet.

 

La jeune cible d’une vingtaine de salariés propose également un service d’intégration, de maintenance et d’exploitation des solutions, et le développement sur-mesure d’applicatifs associés, ce qui a permis de générer 3,6 M€ de revenus l’année dernière.

 

Un faible montant comparé aux 815 M€ de chiffre d’affaires du groupe dont les 7 000 collaborateurs se répartissent sur 70 sites en France et à l’international.


 

Détails de l’opération :

  • Société cible : Thiqa
  • Cédants fondateurs : François Thill, Olivier Clémot
  • Acquéreur : Docaposte
  • Conseils cédants : J&A : Thomas Saltiel, Mathilde Vasseur, Paddy Pascot.
  • Conseils acquéreurs : Altana : Bruno Nogueiro, Olivier Carmès

DEMETER investit dans la plateforme collaborative d’Hyperplan

Retrouvez l’article original de Frenchweb ici.

 

Afin de lancer sa plateforme collaborative de suivi des cultures, l’entreprise bidartoise Hyperplan, spécialisée dans le suivi de cultures agro-alimentaires par satellite, parvient à réunir près de 4,1 millions d’euros en janvier 2023. 

 

Une solution face à un constat alarmant

 

Enterprise basée à Bidart, et créée en juin 2021, l’entreprise Hyperplan cherche à développer une solution efficace, afin de sécuriser la chaîne agroalimentaire. En combinant le recueil de données satellites, météo mais aussi en démultipliant l’utilisation de l’intelligence artificielle, cette technologie permet aux industriels de mieux anticiper leur production, et d’améliorer leurs décisions opérationnelles commerciales ou industrielles en termes d’efficacité économique, de réduction de l’intensité de CO2 et de réduction des pertes alimentaires.

 

Hyperplan analyse ces images satellites, afin de déterminer les surfaces par culture pendant la saison (2-4 mois avant la collecte, selon les cultures), pour piloter l’arrivée à maturité des plantes et piloter la progression de la collecte.

La startup a développé un algorithme de machine learning pour prévoir le volume à collecter au niveau local de l’actif industriel, anticiper les risques de sur ou capacité dans le réseau (points de collecte, silos ou usines de transformation), anticiper les dates de démarrage et durée de campagne de collecte

 

Hyperplan a également mis en place un algorithme de recherche pour optimiser l’allocation des ressources selon plusieurs scénarios d’approvisionnement anticipés et pour optimiser le retour sur les investissements opérationnels (p.ex : CAPEX de maintenance) et investissements stratégiques (p.ex : refonte de réseau, création de filière)

 

Résultats prometteurs : cap vers l’Europe ?

 

Portée par ses 3 cofondateurs – Jean-Baptiste Kopecky (directeur technique), Victor Lamendin (directeur produit) et Ruben Sabah (directeur général) – Hyperplan vient de boucler une levée de fonds de 4,1 millions d’euros. Les bénéfices attendus par l’utilisation de la solution Hyperplan sont des gains économiques allant de 2 à 4€/tonnes de produits agricoles bruts collectés, la réduction des pertes en produits / dégradation de qualité de 10-15% et l’optimisation des stratégies d’investissement (notamment en revue de réseau industriel, création de filière).

 

J&A (Thomas SALTIELOcéane CHRISTMANN et Carla FERRON) a conseillé Demeter, BNP Paribas Développement et Polytechnique Ventures dans le cadre de cette opération.

 


 

Equipe en charge de l’opération pour J&A : Thomas SALTIELOcéane CHRISTMANN et Carla FERRON.

 

La société était représentée par Harlay Avocats (Thibault Charenton, Anouck Larreya).

 

Joffe & Associés conseille REDMAN dans le cadre de son ouvertures à Omnes Capital

Retrouvez l’article de CF News ici.

 

Joffe & Associés conseille Redman dans le cadre de son ouverture à Omnes Capital. Société fondée en 2007 (Matthias Navarro et Nicolas Ponson), le groupe immobilier Redman a annoncé ce lundi 23 janvier 2023 une première levée de fonds avec Omnes. Une première levée de fonds de plus de 20 millions d’euros. 

 

Le label B-Corp : argument de choix

Après avoir ouvert son capital à ses salariés en 2020 à hauteur d’environ 10 %, Redman a franchi une nouvelle étape actionnariale en fin d’année dernière. Le promoteur français spécialiste des opérations de réhabilitation et de requalification urbaine bas carbone, s’est ouvert à un fonds spécialisé dans le private equity et les infrastructures, engagé dans l’ESG : Omnes.

 

Lancée à l’été dernier, l’augmentation de capital de Redman a attiré plusieurs fonds financiers, français et étrangers, notamment séduits par un argument de taille : le promoteur, société à mission, est labellisé B-Corp. Il est même « le seul en France » à avoir obtenu un tel label.  Le business model de la société, qui n’est pas un simple promoteur, ne peut se réduire à un multiple d’Ebitda. Au cours de ce process, les parties ont plutôt raisonné en discounted cash flow (DCF), pour celui dont la restructuration immobilière compte pour près de la moitié de son activité.

 

Une JV lancée pour acquérir des actifs value-add

 

L’intention du groupe est clair : les actionnaires majoritaires de Redman, Mathias Navarro et Nicolas Ponson, co-fondateurs, ont souhaité s’adosser à un minoritaire pour accélérer leurs projets de décarbonation du bâti existant. Un actionnaire également positionné sur la ville du futur, les opérations bas carbone et l’ESG.

Comme Redman, le fonds de capital-investissement, également positionné sur les infrastructures, travaille à la réinvention et à la reconstruction de la ville sur elle-même. Son premier vintage, CEP 1 – également positionné en haut de bilan – a réalisé une dizaine d’investissements, totalisant 300 000 mètres carrés, parmi lesquels Geophoros avec Bouygues Immobilier, un fonds doté de 100 M€, visant des fonciers entre 5 et 15 M€. Dans la même lignée, Redman et Omnes ont décidé de doubler cette augmentation de capital de la structuration d’un véhicule pour acquérir des actifs value-add, voire opportunist, existants, à l’alignement d’intérêts tenu secret. Redman source les opérations, à travers son pipeline déjà identifié. Omnes apporte le financement en equity, complété par un effet de levier.

À travers cette JV, ils souhaitent transformer des actifs et ce, quand bien même ils n’auraient pas obtenu les autorisations administratives, sachant que Redman a déjà un savoir-faire dans la constitution de fonds de développement destinés au portage d’actifs à restructurer.

 

L’acquisition d’actif : cible prioritaire

 

La cible de la JV : des immeubles existants, dont tout ou partie de la structure peut être conservée, ainsi que des friches requérant une plus profonde requalification urbaine. Une stratégie à risque et non négligeable en travaux, tenant compte que leurs coûts ont augmenté avec l’inflation et les bouleversements de ces dernières années (crise sanitaire, guerre en Ukraine, choc énergétique…).

 

D’après les données du marché, cette hausse des coûts de construction oscille entre +15 et +30 % pour des projets haut de gamme. Rappelons qu’entre 2020 et 2021, la construction d’un immeuble de bureaux s’évaluait entre 3 000 et 4 000 €/mà Paris. Le véhicule espère réaliser de premiers investissements dès la fin du premier semestre ou au cours du second, en Île-de-France, ainsi que dans les grandes métropoles françaises, Redman étant présent dans le Sud-Est, avec une agence à Aix, tout en se développant dans l’Ouest de la France.

 

100 million d’euros de chiffre d’affaires en 2023 et doublement à trois ans

 

Unique promoteur français labellisé « BCorp », et ayant engrangé près de 90 millions de CA en 2022, Redman franchira les 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023 et pourra, grâce à cette levée de fonds, dépasser les 200 millions d’euros dans les trois prochaines années. Cette opération permettra, entre autres, au groupe, d’intensifier son déploiement sur l’ensemble du territoire français. Une nouvelle étape pour la réalisation d’opérations toujours plus vertueuses : réhabilitation et construction neuve bas carbone, accueil du vivant et préservation de la biodiversité, réemploi des matériaux, usage des sols et mobilités douces.

 

Redman opère aujourd’hui sur l’ensemble de l’Hexagone, avec des antennes à Paris, Lyon, Bordeaux, Aix-en-Provence et Montpellier, regroupant près de 70 collaborateurs en promotion et plus de 170 sur l’ensemble du groupe. Il intervient aussi depuis sept ans en Afrique à Dakar, où il développe des bâtiments bioclimatiques et biosourcés, en exerceant ses activités à travers trois lignes de métier : promotion immobilière dans le tertiaire, le résidentiel et l’hospitality (investisseur-exploitant dans l’hôtellerie).

 

« Nous sommes très heureux de concrétiser un tel partenariat avec un acteur spécialiste et aussi engagé qu’Omnes. Nous avions déjà ouvert le capital du groupe aux salariés depuis 2020, cette nouvelle étape marque un tournant dans l’histoire de Redman. » stipule Matthias Navarro.

 

 

 


Investisseur : OMNES CAPITAL (ENR & BATIMENT DURABLE) , Gonzague de Trémiolles

Avocats Redman : JOFFE & ASSOCIES, Aymeric Dégremont, Charlotte Viandaz

Avocats Omnes : JEANTET, Philippe Raybaud, Thibault Willaume, Warda Zekraoui

VDD Financière : NEW DEAL FACTORY (NDF), Florence Valentin, Benjamin Piquet, Thomas Feneon

Conseil M&A Redman : CLEARWATER INTERNATIONAL