J&A conseille SOCADIF Capital Investissement dans le cadre d’une opération de capital développement

Retrouvez l’intégralité de l’article de Socadif ici.

 

ARJ est un groupe Créteilois spécialisé dans les services aux entreprises (PME/PMI).  Il exerce principalement en Ile-de-France au travers de trois filiales dédiées à leurs métiers respectifs. Le groupe a réalisé une acquisition stratégique avec la reprise du Groupe Delta à son dirigeant.

 

J&A conseil de Socadif Capital Investissement.Fondé en 1994 et racheté en 2015 par Morgan Djorno, le groupe ARJ propose une offre de services autour de 4 métiers principaux ; l’infogérance, la téléphonie, la gestion électronique de documents et les systèmes d’impression.

 

Reprit en 2015, le groupe ARJ s’est consolidé avec le rachat des sociétés COPIE DEP et COPYFAX ( respectivement en 2018 et 2019), et la création d’une filiale dédiée à la téléphonie, faisant bondir son chiffre d’affaires de 1 M€ en 2016 à 8 M€ en 2021.

 

L’acquisition de Delta et sa filiale bordelaise So Technologies va permettre de consolider la présence du Groupe ARJ en Ile-de-France, de développer ses activités en région Nouvelle Aquitaine, mais également de conforter son expertise dans le domaine de l’infogérance. Le Groupe ainsi constitué dépassera les 17 M€ de CA dont une bonne partie est récurrente. Le dirigeant, conseillé par le cabinet Alienor Partners, souhaite poursuivre sa politique de croissance externe sélective et créatrice de valeur pour devenir un acteur visible du service aux PME et ETI en Ile-de-France.

 

Cette acquisition a été financée par un apport en fonds propres de SOCADIF Capital Investissement, complété par une dette bancaire apportée par le CIC, le Crédit Agricole Ile-de-France (CADIF) et BPI France.

 

Morgan DJORNO, Dirigeant du groupe ARJ, stipule : 

« Les synergies tant humaines que professionnelles avec Samya Glangetas et Emmanuel David me sont rapidement apparues comme évidentes. Il me tarde de démarrer cette aventure auprès de mes nouveaux partenaires. L’acquisition de Groupe Delta est l’occasion pour nous, en nous diversifiant, de déployer notre offre de façon horizontale auprès de nos clients et prospects tout en conservant nos valeurs et maintenant nos exigences en matière de respect de l’environnement. »

 

« Nous avons été particulièrement séduits par l’enthousiasme et le professionnalisme de Morgan Djorno, qui a su en quelques années multiplier par 8 son chiffres d’affaires en diversifiant son offre de services. L’acquisition de Groupe Delta lui permet d’intégrer de nouvelles compétences d’avenir et d’étendre son rayon d’action. Nous sommes ravis de pouvoir accompagner le développement du Groupe tant en terme de croissance organique que de croissances externes ».


Intervenants de l’opérations :

GROUPE ARJ : Morgan JORNO
SOCADIF CAPITAL INVESTISSEMENT : Samya GLANGETAS, Emmanuel DAVID

 

BANQUE D’AFFAIRES :
ALIENOR PARTNERS : Ludovic RICHARD
AVOCAT INVESTISSEUR ET AUDIT JURIDIQUE :
JOFFE & ASSOCIES : Virginie BELLE, Mathilde VASSEUR

 

AVOCAT SOCIETE :
DUROC PARTNERS : Erwan BORDET, Faustine PAOLUZZO

 

AUDIT FINANCIER :
MAZARS : Isabelle TRISTAN, Cyprien BENOIT

 

PRETEURS :
CIC : David BENAROCH, Philippe GIBON
CADIF : Mickael LEVISTRE, Alma NOURBAKHT
BPI France : Alexandre VASSEUR, Mathieu GABIN, Souleymane NDIAYE

 

Cailabs lève 26 millions d’euros pour le développement de ses stations-sol optiques

Lien vers l’article de Cailabs : Article Cailabs

 

Forte de son expertise technologique et commerciale dans la mise sur le marché de produits photoniques innovants, l’entreprise Rennoise Cailabs lève aujourd’hui 26 millions d’euros, dans le cadre du dévellopement de ses solutions de stations-sol optiques.

Le tour de table a été mené par NewSpace Capital, investisseur luxembourgeois,, avec le soutien d’investisseurs existants : Definvest (fonds d’investissement spécialisé du ministère français des Armées, géré par Bpifrance en concertation avec la Direction Générale de l’Armement), Starquest, Innovacom, Safran Corporate Venture et Crédit Agricole Ille et Vilaine Expansion.

 

 

Participant grandement au développement des satellites en orbite (devant d’ailleurs dépasser les 100.000 d’ici 2030 selon certaines études), les communications lasers sont amenées à se développer afin de garantir les liaisons Terre-espace, en raison de la saturation croissante des fréquences radios.

La station-sol optique innovante conçue par Cailabs est le fruit de l’expertise acquise lors du développement de ses gammes de produits optiques précédentes. Intégrant une technologie unique de compensation des turbulences atmosphériques mise au point par Cailabs, cette station-sol rend possible des liaisons laser Terre-espace rapides, fiables et abordables.

 

Cailabs, entreprise créée en 2013, se concentrait au départ au marché des télécommunications longue distance, menant au record mondial de débit sur fibre en 2017 avec l’opérateur japonais KDDI. L’entreprise a transformé ce record en un produit d’optimisation du débit dans les réseaux locaux, améliorant plus de 5.000 liaisons dans le monde entier pour des hôpitaux, des universités ou des usines. Elle a étendu son champ d’action avec des solutions innovantes de traitement des matériaux. Ces succès reposent sur la combinaison de technologies optiques uniques développées par Cailabs, et sur l’expertise de son équipe. Ces capacités sont à nouveau mobilisées pour apporter des solutions révolutionnaires au problème de la communication au travers de l’atmosphère.

 

 

Jean-François Morizur, co-fondateur et PDG de Cailabs, stipule :«Nous sommes heureux d’accueillir NewSpace Capital parmi les investisseurs de Cailabs. Avec leur soutien et l’appui continu de plusieurs de nos partenaires historiques, nous comptons devenir leader sur le marché des stations-sol optiques et étendre notre périmètre d’offre aux liaisons navales, aéronautiques (avions, drones) et terrestres»

 

 

Le cabinet d’avocats Joffe & Associés (Thomas Saltiel, Camille Malbezin, Carla Ferron) a accompagné et conseillé les parties lors de cette opération, aux cotés du cabinet Forrest Advisers (Ramsey Forrest).

 


 

Avocats associés : Thomas SALTIEL , Carla FERRON et Camille MALBEZIN.

Adamson Systems Engineering acquiert BeSlipne et Brain Modular

Joffe & Associés (Christophe Joffe, Camille Malbezin et Rudy Diamant) en coordination avec Bennett Jones (Ian Michael, Jonathan Filippone), Cabinet canadien, conseille Adamson Systems Engineering, dans le cadre de l’acquisition de BeSpline et Brain Modular.

 

Mardi 15 novembre 2022, Olivier Sens, Sylvain Thevenard et Arnault Damien, dirigeants respectivement les groupes BeSpline & Brain Modular, ont signés la cession du contrôle de leurs entreprises à Adamson Systems Engineering. Basée à Toronto, au Canada, Adamson Systems Engineering est une entreprise spécialisée dans les technologies de haut-parleurs pour le secteur de l’audio professionnel.

 

Depuis plus de 30 ans, les haut-parleurs Adamson sont un élément essentiel des tournées mondiales et des festivals, et sont installés dans certains des lieux les plus prestigieux du monde. Les groupes BeSpline et BrainModular, sont spécialisées dans la spatialisation du son par objet.  BeSpline est notamment créatrice du dispositif « Fletcher Machine » qui, grâce à une localisation d’amplitude et de temps, permet à l’auditeur une connexion directe à la musique.

 

Cette opération permettra au groupe Adamson Systems Engineering de renforcer sa présence dans le secteur de l’audio professionnel, grâce à l’intégration de ces produits, services, et procédés technologiques innovants. Adamson Systems Engineering souhaite étendre son influence sur le marché des haut-parleurs pour le secteur de l’audio professionnel, et devenir un leader influent dans ce domaine.

 


 

Avocats associés : Christophe JOFFE, Rudy DIAMANT et Camille MALBEZIN.

FAUME engage une levée de fonds de 7 millions d’euros

FAUME est une plateforme en ligne permettant aux marques de mettre en place des solutions et infrastructures liées à la mode de seconde main.

 

 

Lancée en 2020, Faume est une entreprise ayant pour ambition, de permettre aux marques de s’emparer du marché de l’occasion en proposant une solution technologique et logistique associée. C’est dans ce contexte que la startup Faume lève 7 millions d’euros auprès de Daphni et de son investisseur historique Bpifrance, via son fonds Digital Venture, pour aider les marques haut de gamme à proposer une offre de seconde main. A noter que l’entreprise avait déjà levée 2 millions d’euros en juin 2021.

La startup parisienne met en effet à disposition des marques un site e-commerce personnalisable à travers lequel leurs clients peuvent renvoyer gratuitement leurs produits. Selon les 4 fondateurs de la société (Aymeric Déchin, Nicolas Viant, Jocelyn Kerbourc’h et Lucas Patricot) l’universalisation de la seconde main dans la mode serait réalisée par des marques ayant une offre répondant aux attentes des clients : les exigences, et la qualité du neuf.

 

La startup accompagne déjà plus de 30 marques européennes, comme Isabel Marant, Aigle, SANDRO, Balzac Paris, HUGO BOSS, The Kooples, AMI PARIS, et maintenant BA&SH, se sont engagées dans cette démarche aux côtés de Faume. Les valeurs mises en avant par FAUME sont claires : des transactions circulaires, moins polluantes, le tout sans compromis sur le sens de la mode des clients.

Cette levée de fonds a été mené par le fonds Yellow de FAUME, aux côtés de Bpifrance Digital Venture et d’autres grands BA (Thibaud Hug de Larauze, Stanislas de Quercize, Michael Benabou, BERRY SERVICES, etc).

 

« L’expérience client est au cœur de notre proposition de valeur. Les marques doivent en effet apporter une expérience différenciante par rapport à ce qui existe aujourd’hui, notamment face aux plateformes comme Vinted, Vestiaire collective ou LeBonCoin, qui ont démocratisé l’usage » explique Aymeric Déchin.

 


 

Avocats associés : Thomas SALTIEL, Mathilde VASSEUR et Charlotte VIANDAZ.

Medsenic fusionne avec Bone Therapeutics

Lien vers l’article de CF News : Article Medsenic

 

Afin de lancer la phase 3 de son étude clinique sur le traitement par des sels d’arsenic de la maladie chronique du greffon contre l’hôte, la société strasbourgeoise Medsenic fusionne avec le belge Bone Therapeutics, société spécialiste de thérapie cellulaire en orthopédie, le 25 octobre 2022. Medsenic mène désormais ses essais de médicaments à base d’arsenic outre-Quiévrain.

 

 

Le closing fait suite à la réalisation de tous les précédents conditionnels et à l’approbation de la transaction lors de l’assemblée des actionnaires (‘ESM’) de Bone Therapeutics, qui s’est tenue dans la journée du lundi 24 octobre 2022.

La majorité des actionnaires de la société Medsenic, a vendu 51 % du capital contre des actions de Bone Therapeutics, sur une valorisation estimée à 40 millions d’euros.

 

Rebaptisée BioSenic à la finalisation de l’opération, l’entreprise est désormais emmenée par le président actuel de Medsenic, François Rieger, nommé pdg, épaulé par Véronique Pomi-Schneiter et Anne Leselbaum (directrice médicale de Bone). Jean-François Rax, le représentant de Capital Grand Est, siège au conseil d’administration de Bone Therapeutics, qui a prévu de racheter les 49 % restants sous trente-six mois.

Cette fusion va permettre à la société de devenir le centre scientifique du nouvel ensemble, en élargissant son portefeuille thérapeutique au-delà de ses essais actuels.

 

« Cet accord avec Bone Therapeutics met en évidence la valeur des activités hautement complémentaires de Medsenic, offre à nos actionnaires une valeur attrayante et certaine, et rassemble une expertise de pointe et des plateformes d’administration de médicaments pour accélérer la croissance et créer de nouvelles opportunités », stipule François Rieger, président et chef de la direction de Medsenic.

 


Avocats référents :

Christophe Joffe, Océane Christmann et François Galéa

 

Les intervenants de l’opération :

Société cible : MEDSENIC

Acquéreur ou Investisseur : BIOSENIC(EX BONE THERAPEUTICS) Jean Stéphenne

Cédant : CAPITAL GRAND EST FA DIESE OUEST ANGELS CAPITAL , BUSINESS ANGEL(S)

 

La Banque des Territoires participe à la levée de fonds de 5,5 M€ de Dracula Technologies

L’entreprise créatrice de cellules photovoltaïques, à partir d’une encre organique, (créées pour alimenter les objets connectés de basse tension) entre en phase de production. Elle ouvre en effet sa première usine à Valence, dans la Drôme. Elle est parvenue à lever près de 5,5 M€ auprès de La Banque des Territoires (pour le compte de l’Etat, dans le cadre du programme Territoires d’innovation du plan France 2030), du fonds souverain d’Auvergne-Rhône-Alpes et de l’industriel américain Semtech.

 

Après une dizaine d’années de développement, Dracula Technologies a réussi à mettre au point sa technologie photovoltaïque, et à en industrialiser la production.

À ce jour, la société dispose d’une capacité productive annuelle de centaines de milliers de cellules, et envisage de dépasser la barre du million grâce à une nouvelle levée, réalisée cet été, de 5,5 M€.

 

Cette opération permet aujourd’hui à Dracula Technologies d’étoffer son équipe commerciale et d’accroître sa présence à l’international, à l’aide du réseau de son partenaire industriel. L’objectif étant d’accélérer la distribution de ses modules photovoltaïques organiques (OPV), solution de rupture pour la transition énergétique. A ce titre, l’entreprise s’apprête à investir une douzaine de millions d’euros dans une unité de fabrication. En doublant ses effectifs d’ici la fin 2023, l’entreprise entend bien remplacer les matériaux polluants des appareils électriques, par des cellules photovoltaïques, sans matériaux rares.

 

 

« Nous avons une capacité de production de l’ordre de 15.000 modules par semaine, qui nous permet de livrer des préséries. Notre objectif est d’atteindre 10 millions de modules par an dès la fin de l’année prochaine » stipule Pascal Pierron, co-fondateur.

 

Pour consulter l’article : Article CF News

 

 


 

Avocats référents : Aymeric Dégrémont, Camille Malbezin

 

Les intervenants de l’opération :

  • Cible : DRACULA TECHNOLOGIES
  • Investisseurs : BANQUE DES TERRITOIRES , Gabriel Giabicani , SIPAREX , Pierre Taillardat , SEMTECH CORPORATION , Alistair Fulton
  • Conseil cible :  ARCHERS , Kamal Naffi
  • Conseils investisseurs : JOFFE & ASSOCIES , Aymeric Dégremont, Camille Malbezin (pour Banque des Territoires), BIRD & BIRD, Bertrand Lévy (pour Semtech)
  • Conseil levée de Fonds : LEUWEN (EX LEUWEN & CIE) , Alexandre Henault , Alexandra Matzneff

Outsight lève 22 millions d’euros pour le développement des Lidars

OUTSIGHT LEVE 22 MILLIONS D’EUROS POUR LA MULTIPLICATION DES USAGES DES LIDARS

 

Pour consulter l’article : Article LES ECHOS

 

Outsight séduit avec son logiciel d’analyse des données Lidars ( Light imaging detection and ranging, capteur détectant l’environnement en 3D). Utilisés notamment pour traiter des quantités massives de données 3D de véhicules intelligents, ou pour le flux de passagers dans les aéroports, le 3D Lidar d’Outsight n’est désormais plus destiné uniquement aux véhicules autonomes, et servent aujourd’hui divers secteurs … Parmi eux, la sécurité, la logistique ou encore l’aviation.

 

L’entreprise évoque évoque trois marchés pour son logiciel : l’infrastructure (le suivi des personnes dans les aéroports ou les centres commerciaux, les villes intelligentes pour la compréhension du trafic et des interactions entre les usagers) ; les véhicules (véhicules autonomes, mais également les équipements de construction et de manutention afin de renforcer la sécurité), et  l’industrie pour renforcer la sécurité des personnes, et éviter les collisions ou même des applications dans la mesure de volumes pour évaluer la valeur des stocks dans les entrepôts ou les mines.

 

« Notre rôle en tant qu’éditeur de logiciel est de transformer les données issues des capteurs 3D en informations utilisables dans tout un tas d’applications » développe Raul Bravo, co-fondateur et président d’Outsight. « L’idée est de démocratiser le Lidar et de l’ancrer dans le plus de secteurs possibles ».

 

Outsight a annoncé le 20 octobre 2022, avoir levé près de 22 millions d’euros auprès d’Energy Innovation Capital (EIC), du Fonds Innovation Défense géré par Bpifrance, de BNP Paribas, SPDG, le Groupe ADP, Demeter, Safran et Faurecia. Cette participation du Fonds Innovation Défense qui souligne l’intérêt grandissant du ministère de la Défense pour ce type de technologie. Cette solution fait d’Outsight un pionnier et un leader sur son marché.

Répartis entre Paris, Sofia Antipolis et San Francisco, Outsight compte aujourd’hui plus de 80 collaborateurs. La start-up revendique des dizaines de clients comme ADP, Stellantis, ECA Robotics ou encore Dunakontroll. Elle lève ces fonds pour continuer ses développements et séduire un nombre croissant de clients.

 

Conseil juridique : Thomas SALTIELCamille MALBEZIN et Rudy DIAMANT.

Le startup studio Imagination Machine lève près de 10 millions d’euros

Article FRENCHWEB.FR

 

Le startup studio Imagination Machine lève près de 10 millions d’euros pour lancer sa deuxième promotion de startups à impact socio-environnemental. Imagination Machine a déjà lancé 8 startups à impact depuis sa création en 2017, qui comptent au total 150 collaborateurs et ont levé 24 millions d’euros.

 

Fondé par Rob Spiro, serial entrepreneur californien et Émilie Abel, ex-Directrice exécutive X-HEC entrepreneurs, le startup studio basé à Nantes lance un appel à candidature pour recruter les fondateurs de ses 10 prochaines startups à impact positif, qui peuvent être basés partout en France ou en Europe. « Notre équipe est constituée d’entrepreneurs », explique Émilie Abel. « Nous ne sommes pas seulement dans une posture d’investissement mais aussi dans une posture très opérationnelle ».

 

Cette levée de fonds a été menée par 35 investisseurs, parmi lesquels des institutionnels tels que le fonds French Tech Accélération 2, du Programme d’Investissements d’Avenir (PIA), géré pour le compte de l’Etat par Bpifrance dans le cadre de l’action publique French Tech, la Caisse d’Epargne Bretagne Pays de Loire, CIC Ouest et des investisseurs privés à impact avec Avelana, Enowe, Cameleon. Des industriels ont également pris part à l’opération tels que les groupes Cetih, Idea, Armor et Eram, ainsi que des entrepreneurs, comme Francis Nappez (BlaBlaCar, Hectar), Fred de Gombert (Akeneo) ou encore Alexandre Launay (Stampyt).

 

« Chez Imagination Machine, nous créons des startups à fort potentiel qui ont vocation à se déployer à l’international, parce que c’est en étant ambitieux sur la cible à atteindre qu’on aura réellement un impact à grande échelle », conclut Rob Spiro, CEO et fondateur d’Imagination Machine.

 

Conseil Juridique : Thomas SALTIEL, Océane CHRISTMANN et Mathilde VASSEUR

INNOVACOM INVESTIT DANS SAMP

INNOVACOM INVESTIT DANS SAMP, LA DEEP TECH QUI FACILITE LA TRANSFORMATION DURABLE DES SITES INDUSTRIELS

 

Télécharger le Communiqué de Presse ici : 2022-10-13-CP-Innovacom-investit-dans-SAMP

 

Spécialiste de l’accompagnement des startups qui, par leurs technologies innovantes, s’inscrivent à l’avant-garde des transitions environnementale, économique et industrielle, Innovacom entre, via son fonds d’amorçage technocom3, au capital de SAMP à l’occasion d’un tour de financement de 4 millions d’euros. La startup deep tech développe une solution novatrice de jumeau numérique au service des sites industriels de procédés, tels que les centrales thermiques, les usines chimiques, les sites de traitement de l’eau.

Fondée au sein de l’incubateur parisien Station F en 2020, SAMP s’appuie sur une alliance forte entre l’expérience industrielle d’un CEO et d’un Directeur des Opérations, qui combinent plus de 35 ans d’expérience chez des opérateurs, équipementiers et sociétés de services industrielles, et une expertise pointue en Deep Learning et 3D : l’équipe compte trois PhD et huit brevets dans ces domaines.

La technologie développée par SAMP permet, à travers un jumeau numérique, de s’appuyer sur une donnée fiable et contextualisée en 3D qui révolutionne la façon dont sont menés les projets de transformation des grands sites industriels. A partir de ce modèle 3D intelligent et navigable intuitivement par différents métiers, les travaux industriels, par exemple des réparations, sont planifiés et exécutés sur la base du réel et non de simples hypothèses. La gestion des actifs industriels, la maintenance prédictive et la surveillance des performances font partie des applications majeures qui peuvent être mises en place grâce à cette technologie innovante.

La solution développée par SAMP permet ainsi de réduire le temps nécessaire pour préparer, exécuter et capturer toute intervention sur site. Elle permet également d’en fiabiliser et sécuriser le cadre. SAMP a déjà déployé sa technologie auprès de grands groupes de l’eau et de l’énergie tels qu’ENGIE, Suez, Téréga ou encore Trapil.

 

« Nous avons été séduits par la solution de SAMP qui permet aux sites industriels de bénéficier des avantages d’un système de modélisation des informations à des coûts, délais et complexité́ compatibles avec la réalité́ de l’environnement industriel. Cette innovation constitue un atout majeur dans la conduite des transitions environnementale et énergétique qui passent nécessairement par une modernisation rapide des installations industrielles existantes. La transition numérique de l’industrie est un enjeu majeur, c’est un des axes prioritaires de notre politique d’investissement. » explique Benjamin Wainstain, Partner d’Innovacom.

 

Laurent Bougouin, CEO de Samp déclare : « Notre solution de ‘Réalité Partagée’ est le catalyseur qui permet de fiabiliser et d’accélérer la transformation de ces sites vers des productions plus durables. Nous avons pour ambition de devenir la solution incontournable qui permet aux acteurs industriels de faire face aux enjeux colossaux actuels en matière de sécurité, de résilience et d’environnement. Cette levée de fonds avec un partenaire majeur comme Innovacom nous permet d’accélérer notre feuille de route technique et commerciale en s’appuyant sur leur forte expertise à l’intersection de l’industrie et de la DeepTech. »

 

Conseil Juridique : Thomas SALTIEL, Catherine DIRIL et Charlotte VIANDAZ

Cybersécurité : Tehtris décroche l’une des plus grosses levées en France

Article Les Echos, Par Anne Drif, Publié le 12 oct. 2022 à 9:00Mis à jour le 13 oct. 2022 à 9:45

 

Rien n’arrête Tehtris, l’expert en lutte contre les cybermenaces fondé par des anciens de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE). La start-up a décroché l’une des plus grosses levées de fonds de l’année dans la cybersécurité en France, à 44 millions d’euros. Ce financement intervient seulement deux ans après un tour de table de 20 millions d’euros.

Une nouvelle fois, Tehtris ​s’est passé des fonds de capital-risque anglo-saxons : la start-up conserve son ADN tricolore avec l’arrivée de Jolt Capital, principal investisseur de cette levée aux côtés des soutiens historiques : Tikehau Ace Capital, CNP Assurances, Nouvelle-Aquitaine Co-Investissement et des business angels. Les fondateurs, Eléna Poincet, passée par le service Action du service de renseignement extérieur, et Laurent Oudot, ancien de la direction technique, restent en contrôle.

 

Solution souveraine

 

L’objectif de Tehtris est d’accélérer son emprise sur les marchés à l’international face à des compétiteurs américains et israélo-américain très offensifs, comme CyberHorizon ou SentinelOne, avec le recrutement de 300 personnes d’ici à deux ou trois ans. Après l’Europe, la pépite cyber vise le Canada et le Japon dès le mois de décembre.

« Notre feuille de route est d’apporter une autonomie aux entreprises et aux administrations européennes dans leur lutte contre les piratages, l’espionnage et les vols de données. Nous nous déployons à l’échelle internationale en alternative aux solutions anglo-saxonnes ou affiliées. Notre solution agit en tiers de confiance », déclare Eléna

« Tehtris est le seul acteur au potentiel mondial capable de rivaliser avec des acteurs non européens et de contribuer à offrir une solution souveraine », affirme Guillaume Girard, associé gérant chez Jolt Capital.

La trajectoire s’inscrit dans celle du ministre délégué au Numérique, Jean-Noël Barrot, qui veut multiplier par trois d’ici à 2025 le chiffre d’affaires du secteur de la cybersécurité, faire émerger trois licornes et créer 37.000 emplois. A fin juin 2022, selon une étude de Wavestone Bpifrance, les montants levés par les start-up et les scale-up de la cybersécurité, soit quelque 180 en France, ont été multipliés par plus de six en un an, à 630 millions d’euros.

 

Un secteur sous-financé en France

 

Historiquement sous-financé, le secteur devient plus mature. Mailinblack, un éditeur de logiciel qui protège les boîtes e-mail, a annoncé mi-septembre avoir levé 50 millions d’euros, et Zama, environ 40 millions d’euros. « Le principal enjeu pour ces start-up est l’étape d’après. A plus de 100 millions d’euros, même les start-up israéliennes sont contraintes d’aller chercher des fonds aux Etats-Unis », indique Gérôme Billois, associé chez Wavestone.

Si elles ne se font pas racheter avant, comme Alsid et Sqreen, par des groupes américains. « On attend la levée de fonds qui franchira la barre en Europe », poursuit-il. La réaction d’Eléna Poincet est sans détour : « Notre objectif est de créer un leader mondial, pas la course aux financements. Notre tour de table restera européen. »

 

Conseil Juridique

Joffe & Associé / Thomas SALTIEL, Camille MALBEZIN & Rudy DIAMANT