Cardiologs veut gagner du terrain en Amérique du Nord et en Europe. Pour ce faire, la MedTech française, qui développe une solution d’interprétation automatique des électrocardiogrammes (ECG)…
Cardiologs veut gagner du terrain en Amérique du Nord et en Europe. Pour ce faire, la MedTech française, qui développe une solution d’interprétation automatique des électrocardiogrammes (ECG), vient de boucler un nouveau tour de table de 15 millions de dollars en série A mené par Alven. Les investisseurs historiques, ISAI, Idinvest, Bpifrance, Kurma Diagnostics et le Paris-Saclay Seed Fund, ont remis au pot dans le cadre de cette opération.
Auparavant, Cardiologs avait levé 5,3 millions d’euros en octobre 2017 pour entrer dans sa phase commerciale aux États-Unis. La même année, la société avait d’ailleurs obtenu le feu vert de la Food and Drug Administration (FDA), l’agence fédérale américaine des denrées alimentaires et des médicaments, pour utiliser sa plateforme d’analyse des ECG de l’autre côté de l’Atlantique. L’entreprise veut désormais accroître un peu plus son poids sur le marché le plus important du secteur.
Une IA capable de détecter une centaine d’anomalies cardiaques
Fondée en 2014 par Yann Fleureau et Jia Li, la MedTech parisienne s’appuie sur l’intelligence artificielle pour simplifier l’interprétation des électrocardiogrammes (ECG). Et pour cause, l’analyse de cet examen, nécessaire pour détecter des pathologies cardiovasculaires (bradycardie, tachycardie, fibrillation auriculaire…), peut se révéler compliquée pour les cardiologues, d’autant plus qu’il existe plus d’une centaine de troubles cardiaques qui peut être repérés avec un ECG. Dans ce contexte, gagner du temps et de la précision est un impératif vital pour les médecins afin d’apporter à leurs patients la solution la plus appropriée, de manière à éviter un infarctus ou un AVC.
Pour éprouver sa technologie, Cardiologs dispose d’une base de données de plusieurs centaines de milliers d’ECG, enrichie en permanence, qui permet d’améliorer l’efficacité des algorithmes. Le modèle d’intelligence artificielle conçu par la start-up française a ainsi été affiné au fil du temps grâce à l’apport de plus de 1,4 million d’enregistrements d’ECG, de manière à être en mesure de pouvoir détecter plus d’une centaine d’anomalies cardiaques différentes. Le nouveau financement doit ainsi permettre d’étoffer la technologie de la société avec de nouvelles intégrations et des applications étendues pour faciliter le quotidien des cardiologues.
Conseil juridique Joffe & Associés : (Thomas Saltiel & Camille Malbezin).