La radiographie annuelle des cabinets d’avocats publiée par le bimensuel « Juristes Associés » fait état d’une année 2021 de reprise flamboyante pour le barreau d’affaires. Les chiffres d’affaires ont progressé de 8 % en moyenne. Les associés n’ont jamais été aussi performants.
Par Laurence Boisseau Publié le 23 sept. 2022 à 8:00Mis à jour le 23 sept. 2022 à 10:53 dans les Echos
En 2021, les avocats d’affaires n’ont pas chômé. Loin de là. A la sortie de la crise sanitaire, les professionnels des fusions-acquisitions, du financement, du droit boursier et du restructuring ont été fortement sollicités, les opérations financières ayant explosé. Certains ont même été en surchauffe. 2021 restera dans les annales comme une année de rebond . Et ce, pour tous les cabinets, quelle que soit leur taille ou leur région. Ils sortent gagnants de la crise liée au Covid.
Selon le bimensuel « Juristes associés », qui publie sa radiographie annuelle le 7 octobre, le marché global a été en croissance de plus de 8 %, à périmètre constant. Le chiffre d’affaires d’un cabinet d’avocats d’affaires ressort en moyenne à 40 millions d’euros, contre 36,6 millions en 2020. Les cabinets franco-français ont particulièrement tiré leur épingle du jeu, leur activité ayant augmenté de 9,52 % pour eux en moyenne. A titre d’exemple, Gide a vu son chiffre d’affaires grossir de 16,5 %.
Signe de prospérité, dix cabinets ont connu, en 2021, une croissance à la fois de leur chiffre d’affaires, du nombre d’associés, du nombre de productifs (ceux qui facturent des honoraires aux clients) et de leur effectif. Ils n’étaient que deux l’an dernier. Parmi ces dix cabinets, Deloitte, Gide, Franklin, BCLP (Bryan Cave Leighton Paisner), Joffe & Associés.