Après sa découverte du monde juridique, Véronique Dahan développe un attrait particulier, pour le droit de la propriété intellectuelle. Passionnée par le milieu qu’elle considère comme « vivant », l’avocate y retrouve un élément primordial pour elle : l’interaction avec autrui.
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Dans le cadre de son dossier « L’Elite des avocats d’affaires 2023 », le magazine Décideurs s’entretient Véronique Dahan, Associée du cabinet en droit de la Propriété Intellectuelle. Passionnée par le milieu qu’elle considère comme « vivant », l’avocate y retrouve un élément primordial pour elle : l’interaction avec autrui.
Attirée par le raisonnement juridique et poussée par ses parents à faire des études, Véronique Dahan est devenue une avocate spécialisée en propriété intellectuelle. Elle stipule, dix-huit ans après avoir passé le barreau, être « fière d’avoir eu la chance de travailler dans de très beaux cabinets parisiens » et se projette dans la structure qu’elle a intégrée pour poursuivre son chemin, Joffe & Associés : « Je suis contente car j’ai fait les bons choix. Durant ma carrière, j’ai su trouver des cabinets qui me correspondaient. »
Un intérêt croissant pour la propriété intellectuelle
Étudier le droit n’était pas une évidence pour Véronique Dahan, mais le droit de la propriété intellectuelle s’est avéré un choix naturel. « Je n’avais pas de vocation particulière mais j’aimais le raisonnement juridique. Rapidement, j’ai développé une appétence pour la propriété intellectuelle et j’ai décidé de faire tous mes stages dans la matière. » Cette appétence ne l’a pas quittée : « J’aime le produit, l’environnement, c’est une matière vivante et aucun dossier ne se ressemble. »
« Ce que j’aime dans mon métier d’avocat c’est son caractère complet »
Véronique Dahan sera donc avocate. En 2005, elle débute chez August Debouzy où elle exercera pendant près de quinze ans. Elle y apprend le métier et « à travailler en équipe au service du client ». C’est également ici, qu’elle découvre le monde de l’entreprise lors d’un détachement chez un client : « Cette expérience m’a permis d’intégrer une direction juridique. Cela m’a fait grandir, il y a eu un avant et un après. » Emportée dès le premier jour dans le tourbillon de l’avocature, elle fuit l’ennui en travaillant et se réjouit qu’« aucune journée ne se ressemble ». « Ce que j’aime dans mon métier d’avocat c’est son caractère complet. On est à la fois des experts techniques, des managers, des commerciaux et des gestionnaires. »
Une évidence
Pour l’avocate, la clé est « de s’intéresser aux autres. Il faut considérer les dossiers des clients comme si c’était les nôtres. Être généreux, donner du temps, de l’attention et rester ouvert aux autres. » Joffe & Associés, cabinet full services, lui offre une grande liberté dont elle se réjouit. « Dans cette structure, j’ai des associés formidables. Nous partageons les mêmes valeurs et j’ai eu la chance de recruter des collaborateurs rencontrés lors d’expériences précédentes. Ils sont autonomes et je leur fais totalement confiance. J’ai la volonté de leur transmettre une expérience, notamment la gestion des clients qui est primordiale et que l’on n’apprend pas à l’école. C’est une très belle aventure. »
« J’ai une vie professionnelle et une vie personnelle »
La flexibilité et l’adaptabilité sont des ingrédients essentiels pour elle. A ce titre, elle débutera sa formation de médiatrice au Centre de Médiation et d’Arbitrage de Paris en 2021. Un projet qui lui permet de rester fidèle à son appétence : « Le droit de la propriété intellectuelle peut encore me surprendre. On en apprend tous les jours sur le fond et sur la forme, sur les décisions des juges ou dans nos relations avec les confrères. C’est une matière très mouvante dans laquelle les évolutions sont constantes. »
Mère de deux filles de 10 et 13 ans, Véronique Dahan estime qu’il n’y a pas de secret pour trouver un équilibre entre vie professionnelle et vie personnelle. Il faut se lever plus tôt et se coucher plus tard que ses enfants. L’avocate se dit « rigoureuse sur les horaires : je veux dîner avec mes filles tous les soirs et, dans 80 % du temps, j’y arrive. Je leur consacre mes week-ends et j’essaye de me déconnecter au maximum quand elles sont là car je considère que le quotidien est important. Je veux préserver cela, la famille reste le plus important. »
Sportive assidue et tout juste titulaire d’une carte d’abonnement au cinéma, elle articule ses week-ends entre balades avec ses enfants et dîners entre amis. « On reçoit beaucoup à la maison, raconte-t-elle. J’aime cuisiner et surtout manger, la salle à manger est une pièce importante. Si je ne faisais pas du droit, je pourrais ouvrir une maison d’hôtes ou une agence matrimoniale car j’aime connecter les gens